Mai 1983, Lee Minho et Han Jisung sont choisis pour la finale de compétition d'arcade pour faire qualifier leur région au niveau national.
❝T'es vraiment le pire des gros bouffons !❞
Mais ils allaient tous les deux apprendre que peut-être... Ils ava...
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𓏲 ๋࣭ ࣪ ˖ 1983 ˖ ࣪⭑ ˖ ࣪ ٬ ุ๋
Jisung était angoissé.
Cela lui arrivait assez souvent, s’il devait être honnête, il était familier avec la sensation récurrente de l’angoisse lui tordant les tripes, de son coeur battant bien trop vite, et des pensées ruisselant si vite dans sa tête qu’il se sentait noyé et avait du mal à respirer.
Oui, Jisung connaissait bien l’angoisse, mais elle était loin d’être une vieille amie. Il la détestait, n’arrivait jamais à se faire à ses humeurs bien trop lunatiques, elle lui faisait presque peur tant il l’appréhendait.
Pourtant, même avec tout cela, Jisung n’assimilerait pas cette émotion à Minho.
Non, Minho était différent. Ce qu’il lui faisait ressentir n’était pas pareil, malgré leurs similarités, Jisung n’arrivait pas à mettre les doigts dessus.
Ce n’était pas de l’angoisse, mais plutôt quelque chose qui se rapprochait à de la frustration mêlé à un autre besoin qu’il n’arrivait pas à nommer.
Il ne cherchait pas plus à comprendre, de toute façon. Ce n’était pas le moment de penser à cela, il avait un plus gros problème sur les bras…
Assis à l’une des tables du petit café qui se situait près de l’arcade, et remuant sa paille dans son verre, le brunet s’y trouvait dépité. Comme si tout le malheur du monde venait de lui retomber dessus.
- Felix, comment je suis censé faire ? Jisung soupira, malmenant cette maudite lettre dans ses mains qui devenaient de plus en plus moites. Comment je suis censé dire ça à ma mère… ?
- Jisung, calme-toi, essaya de le rassurer Felix en venant poser sa main chaude contre son dos. De toute façon on ne va pas trouver de solutions si on panique comme ça...
- Felix, on vient de me menacer de me virer de mon taf ! S’exclama le plus petit d’une voix un peu plus forte et urgente, les prémices de ses sanglots se faisaient entendre dans sa voix qui pesait sur ses cordes vocales. Comment tu veux que je reste calme ?
Lourde, chargée d’émotions, il se retenait pour ne pas fondre en larmes sur place.
Leurs chuchotements passaient inaperçus aux oreilles de tous, ce n’était plus que Jisung, Felix, et la maudite lettre d’avertissement qu’il tenait dans ses mains tremblantes.
Jisung détestait cette situation qui l’angoissait tant.
Lui qui faisait tout pour aider sa mère le plus possible, lui qui faisait tout pour essayer de vivre le plus normalement possible malgré le fait qu’il n’ait pas les plus grands moyens du monde pour y arriver...
