°|| Chapitre 3 - Vivre à quel prix ||°

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.....Je trouve en revanche une trace de sang qui semble mener sous un espèce d'abris, je suis la trace et écarquilles les yeux, horrifié. Il respire encore...
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Comment est-ce même possible ?! Je m'accroupi à coté de lui et le retourne, il me regarde avec désespoir et respire pitoyablement. J'essaye comme je peux de le mettre dans une position un tant soit peu confortable en prenant comme repaire sa respiration, on dirait qu'on lui a enfoncé quelque chose dans l'arrière du crane et qu'on l'a tabassé avant de le bruler. Comment est il encore en vie ?? Je n'en sais rien, peut-être à cause de son énergie occulte, de ses techniques ou bien peut-être même à cause de son esprit e survie et sa volonté de vivre, je n'en ai aucune foutre idée et ce n'est pas le plus important maintenant. Même si on arrive à le sauver il ne pourra plus exercé et sera probablement en chaise roulante vu l'état de ses jambes, on dirait qu'on a essayé de les lui arracher, je penses qu'il aurait préféré mourir que de finir dans cet état. Je tente de le retourner complètement, il ne fait plus de bruit et respire comme il peut. Je regarde vite fait autour de nous, je sens des résidus d'énergie mais je n'arrive pas à identifier la personne ou la pister, il semblerait que celui qui a fait ça n'est pas un exorciste. C'est rassurant en un sens et terrifiant dans l'autre, rassurant parce que ce n'est pas un collègue qui a fait ça et terrifiant parce que Shimizu Okumura est fort et se laisse difficilement avoir. Il est assez stratège quand la situation l'impose et il a de bon réflexe, sans oublier ses abilités physique extraordinaire malgré son endurance plus ou moins ordinaire. J'invoque une grenouille et essaye de le mettre dans sa bouche sans l'amocher plus que ce qu'il ne l'est déjà ce qui est assez compliqué, puis je me mets à courir vers la ville. Il faut que quelqu'un le maintienne en vie pour pouvoir l'amener à Iieri sensei, si quelqu'un peut soigner Shimizu c'est elle. En courant j'entends des espèces de gémissements, je me retourne et réalise que c'est Okumura senpai qui en bave la moitié du corps hors de cette grenouille, je n'ai pas le choix. Je m'arrêtes et vire la grenouille avant d'invoquer mes deux chiens et prends mon aîné sur le dos. Je n'ai aucune autre solution pour le moment, j'espère tomber sur Gojō sensei sur le chemin. Je cours le plus vite possible et les bruits s'estompent, son souffle est très faible mais présent sur mon cou, au moins je sais qu'il est vivant. Je cours et croise des randonneurs, je n'ai pas le temps de m'arrêter mais je peux toujours crier.
- : "Faîtes demi tour ! Y a eu un accident grave avec d'autres randonneurs !"
Je les vois se tourner vers moi et me regarder horrifié, je suppose que transporter un mort vivant suffi à les dissuader et heureusement que c'est fait. Je cours et préviens ceux que je peux sur le chemin en demandant de faire passer le message, les gens ont tous peur en voyant Okumura senpai sur mon dos, en même temps il est salement amoché. J'arrive enfin en ville et cours à l'hôpital en évitant la police, ils ne doivent surtout pas s'en mêler ou je n'aurais pas le temps de transporter Okumura. J'entre en trombe dans l'hôpital et tout le monde me regarde, je cherche un infirmier ou un médecin qui serait libre.
- : "Jeune homme que vous est il arrivé ? C'est votre ami ? Comment s'appelle - t'il ?"
Je vois un brancard passer rapidement derrière moi en entendant ces paroles, je dépose senpai dessus et essayé d'expliquer à l'homme que mon ami s'est battu et s'est retrouvé poussé dans un feu, c'est la seule excuse qui m'est venu en tête. Il appelle d'autre médecin et m'empêche de les suivre dans la salle, j'en profite pour sortir mon téléphone et appeler Gojō sensei en priant pour qu'il réponde.
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...Ça sonne...
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...Ça sonne...
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...Ça sonne...
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- : "Vous êtes où ?"
Il a décroché !
- : "À l'hôpital faites venir Iieri sensei !"
- : "Je vais essayer. Quel hosto ?"
Je lui donne rapidement le nom et il raccroche, au moins il a décroché.
Je m'assois dans l'espèce de salle d'attente et attend qu'on m'appelle pour me donner des nouvelles, je suis couvert du sang de mon senpai mais je n'ai pas l'air blessé alors ils ne s'inquiètent pas pour moi, ça m'arrange. Une femme qui semble être une infirmière vient vers moi.
- : "Vous êtes l'ami du jeune homme brûlé ?"
- : "Oui."
- : "Pouvez vous me dire ce qu'il lui ai arrivé ? Et quel est son nom ?"
Je commence donc à expliquer ma merveilleuse excuse, pas crédible mais ça a l'air de leur suffire. Soudain, on entend quelqu'un tomber, on fonce voir et il ne s'agit de personne d'autre que Gojō sensei.
- : "Je t'avais dit de pas courir."
- : "Oui mais Shoko mon élève est à l'hosto."
- : "Peut-être mais devoir te ramasser nous ralenti et il me semble qu'il à cet étage donc pas besoin de se presser comme ça."
Iieri sensei a toujours ce laissé aller tant et aussi longtemps que personne n'est blessé, c'est la tutrice légale d'Okumura c'est donc une bonne chose qu'elle soit là.
- : "Qui êtes vous ?"
Ah oui, y a l'infirmière aussi.
- : "Je suis Gojō Satoru, le prof principal de Shimizu chan."
Il est fier mais ça n'a aucune importance aux yeux de l'infirmière, c'est pas son prof qu'elle cherche mais un parent.
- : "Je suis Iieri Shoko, la tutrice de Shimizu Okumura."
- : "Pouvez-vous m'accompagner madame ?"
- : "Ouais."
Et ainsi elles quittent cet endroit en marchant jusqu'à ce qu'on ne les voit plus.
- : "Comment il va ?"
- : "Je n'en ai aucune idée, personne n'est sorti du bloc et je n'ai pas le droit d'entrer."
Sensei rale, je me doute qu'il veut aller voir mais si il fait ça on risque de gros ennuis.
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Ça fait presque 3 heures qu'on attend, Gojō est adossé contre le mur et je suis assis sur l'un des sièges métallique en attendant une nouvelle quelconque. Iieri sensei est déjà repassée et nous a dit qu'elle devait les laisser travailler avant de pouvoir faire quoi que ce soit vu qu'ils ont déjà commencé, elle a ajouté que j'avais bien fait de l'emmener ici avant de la contacter. Je me contre fou d'avoir eu raison ou non, je veux savoir si il va survivre ou pas. C'est un ami que je considère beaucoup et un aîné remarquable, il essaye de s'occuper de moi depuis qu'on se connait et fait de son mieux pour être parfait comme proche, j'ai fini par le considérer un peu comme un grand frère. Il est toujours là pour moi et m'aide même si ce n'est pas nécessaire néanmoins il a des limites et il en ai parfaitement conscient, il est comme ça avec tout le monde mais je suis probablement l'un des seuls assez proche de lui pour en témoigner. Son cercle de confiance est restreint et basé sur des critères bien précis, c'est difficile d'entrer dans ce cercle mais en revanche il est facile d'entrer dans son estime. Il lui a suffi d'un combat pour qu'il me qualifie "d'intéressant" et depuis il s'est rapproché de moi comme il le pouvait. Je serais vraiment ennuyer de le perdre. Gojō commence à murmurer des phrases que je ne comprends pas, sûrement parce qu'il s'inquiète, en même temps il ne l'a même pas vu donc il n'a réellement aucune idée de son état actuel, ça doit être frustrant.
Un type sort du bloc, on dirait l'homme qui est venu me trouver avec le brancard. Gojō se lève et va le voir presque en courant.
- : "Comment il va ??"
- : "Il est stable mais sous grosse dose de morphine, il ne pourra probablement jamais récupérer."
Un petit pincement au cœur me prend, si Iieri ne peut pas le soigner on devra sûrement le laisser mourir.
- : "On peut le voir ?"
- : "Pas maintenant, vous allez devoir attendre un peu qu'il reprenne tant que possible de l'opération."
Une main se pose sur mon épaule.
- : "Ne t'en fait pas Megumi chan, ça ira pour lui, tu devrais te reposer un peu en attendant de pouvoir le voir."
Haha, il n'a pas tort. Je me rassois sur la chaise et Gojō discute des détails de son état avec le médecin, je baille, il faut que je dorme.
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°•~ POV Shimizu ~•°
J'ai mal, ça me fait mal, je sais pas ce que c'est mais y a un truc dans ma gorge qui me fait un mal de chien ! Qu'est ce qu'il se passe ?? Je me rappelle que Megumi m'a prit sur son dos puis c'est le trou noir, je n'arrive pas à ouvrir les yeux. J'ai un bourdonnement affreux dans les oreilles et un mal excessif dans tout le corps. Ah oui ! Mahito et Geto, je crois que c'était leurs noms, l'un m'a éclaté le crâne et l'autre à essayé d'utiliser une technique sur moi, apparemment il a voulu utiliser une technique qui touche directement à l'âme. Mes techniques sont elles même basée sur ce sujet j'ai donc vite appris à la protéger et la renforcer alors mon corps a prit feu quand il a essayé de me toucher, mais pourquoi ? Sa technique change l'âme peut-être ? Les miennes consistent à voler l'énergie vitale et occulte des fléaux, si ce type a tenté de changer mon âme il s'est heurté à un mur. J'ai probablement essayé de lui voler son énergie au même moment et j'ai prit feu comme défense, le problème étant que sa technique a fonctionné alors que la mienne a essayé de me tuer ! Je me sens malade, comme si j'allais vomir mais vomir un organe ou un truc du genre, c'est tellement désagréable. J'ouvre les yeux, je vois Iieri sensei, ma mère adoptive, elle me regarde comme surprise ou horrifié, je n'arrive pas à savoir lequel entre ces sentiments elle éprouve en ce moment. Pourquoi ce regard ? Okay je suis mal en point mais quand même, je suis en vie non ? Je vois que c'est enfaite un tuyau qui se trouve dans ma gorge, je l'enlève sans plus attendre et tousse.
- : "Qu'est ce qu'il y a Iieri sensei ?"
- : "Je n'ai pas pu te toucher."
- : "Et alors ?"
- : "Tu as soigné seul Shimizu, avec une technique d'inversion."
Je ne comprends pas, qu'est ce qu'elle raconte ? Je ne suis pas capable de faire ça, et si j'en avais été capable c'est pas une bonne chose ?
- : "Temps mieux non ?"
- : "Regarde ton ventre."
Je baisse donc la tête et me retrouve souffle coupé. J'ai un énorme trou dans le ventre, je peux voir jusqu'à ma colonne vertébrale mais le plus choquant c'est qu'aucun de mes organes ne semblent être fonctionnel.

(1791 mots :D)

꧁°•❀❦︎~  𝘼 𝘾𝙖𝙩'𝙨 𝘼𝙙𝙫𝙚𝙣𝙩𝙪𝙧𝙚𝙨  ~❦︎❀•°꧂Où les histoires vivent. Découvrez maintenant