Pensées Obscurs

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« La température du ciel ne me dit rien qui vaille, on est dimanche, il ne devrait pas y avoir une horrible chaleur normalement ? Au lieu de ça, j'ai l'impression que le ciel nous soutien dans notre tristesse.»

Le ciel noirci, ces nuages qui vagabondaient se retrouvent maintenant au-dessus de nous avec des formes tristes, donnant l'impression qu'ils pleurent à l'unisson avec nous. Les gouttelettes de pluie nous font signes, que même le ciel est triste en ce jour.

Mon regard s'abaisse depuis les cieux, tombe sur ma mère, Hyrène OLSEN, elle qui était toujours souriante, désormais se retrouve au sol, abattue, détruite, au fond du gouffre. De ces yeux avec lesquels on pouvait apercevoir un bonheur, un amour sans fin lorsque l'on s'y attardait, dorénavant ne laissait entrevoir qu'une grande tristesse et un vide insoutenable.

Mon père, Ivan OLSEN, qui se trouvait juste au près d'elle, essayait tant bien que mal de la réconforter malgré ces cris de colères et de douleurs.

Tous, nous étions habillés en noir pour les obsèques. Dans notre famille, nous étions séparés en trois branches. La principale dont je suis issu, la secondaire, puis la dernière qui ne valait rien du tout à mes yeux.

Les présents de la famille principale sont : Ma grande mère, Agatha OLSEN. Son frère Scare et enfin, son fils adoptif Gérard.

Parmi les membres de ma famille présents, il y avait quelques membres de la branche secondaire tels que : Ma tante Doriane OLSEN, son mari Bienvenu et son fils Dan.

Les présents de la dernière branche sont : Ma tante Raya OLSEN, son mari Patrick plus ces jumeaux Jule et Juliana.

D'un lourd soupir, le prêtre s'avance près de moi et me demande d'une voix triste...

- Ça va jeune homme, tu t'en sors ?

Je pense bien que mon regard vide par rapport à sa question disait tout, mais ne voulant pas l'offusquer, je me suis sentie obligée de lui répondre.

- Oui, merci, ça peut aller. Lui ai-je répondu avec un faux sourire ?

De ma réponse, il me tient la tête, me fait un sourire forcé et s'en va près du cercueil que l'on s'apprête à inhumer. Il prend la parole en sanglotant tel un enfant ne cessant de geindre pour avoir des seins de sa mère.

« Non mais oh !! Il pense vraiment que je ne le vois pas »

Tout d'abord, remercions le seigneur pour sa bonté à notre égard. Ainsi, même dans la mort, il trouve le moyen de tous nous rassembler, telle la grande famille que nous sommes.

« Non, mais il est sérieux lui, Quel » ...

Cela dit, j'arrivais à me demander si ce prêtre divaguait à cause de la tristesse ou s'il avait bu avant de venir.

D'un regard toujours vide, je baisse mon regard dans la tombe... Chose bizarre, j'avais la nette impression qu'il y avait quelque chose qui me fixait du regard depuis l'intérieur de cette tombe.

Peut-être que je ne faisais qu'imaginer, serait-ce une hallucination ? Non, je ne pense pas. Car à la vue de cette chose au regard vide qui ne cesse de me fixer, une colère intense, non ! ! Une haine horrible m'accable au plus haut point.

« En y pensant, je trouve qu'aujourd'hui est un beau jour pour mourir... Argh, je n'y crois pas, depuis quand ce genre de penser me traverse l'esprit ? de trou ».

Pendant que je fixai la tombe, mon cousin Dan s'approche de moi et me dit d'un ton condescendant...

- J'espère que tu ne penses pas à sauter dans ce trou ? Ce n'est pas que je m'en plaindrai, mais cela ne plairait sûrement pas à la branche principale.

This Shadows and IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant