This Shadows and I

They can never forget

Devant la résidence OLSEN, plein de monde était réuni. Des journalistes, des policiers, et même le maire de la ville avaient fait le déplacement

- Les personnes qui découvrent une scène de crime, qui sont souvent des proches ou des voisins, peuvent en effet laisser des traces de leur passage. Mais, dans notre cas, c'est moi et mon collègue l'inspecteur Alexis qui étaient sur les présents sur les lieux du crime. Les premiers gestes consistent généralement à courir vers la victime et appeler les secours pour tenter de qui peut encore être en vie.

Ayant été attaqué sournoisement par ce meurtrier, nous nous sommes préoccupés de notre survie. Les tueurs en général, laissent des traces de pas, des empreintes, des cheveux sur la scène de crime, modifient l'emplacement des victimes et des objets, en compromettant potentiellement l'enquête. Pour ne pas les confondre avec le criminel, leurs empreintes sont habituellement prélevées.

Tels étaient les mots que prononça l'inspecteur Ethiène devant les journalistes. Un journaliste se leva et interrogea l'inspecteur.

- Excusez-moi inspecteur Ethiène, mais une question que vous trouverez surement bizarre de ma part me vient à l'esprit.

L'inspecteur le fixa d'un regard menaçant et lui demanda de poser sa question

- Je vous écoute.

Le journaliste sortit son calepin.

- Pourquoi utilisez-vous le terme « Meurtrier » au lieu du nom du coupable ? Selon nos renseignements, le coupable serait en fait l'enfant de la victime. Et le meurtre de sa mère ne serait pas sa première tentative, beaucoup de sources le relies aux meurtres qui se sont dérouler dans la ville de BEAU-TEMPS depuis un moment.

L'inspecteur Ethiène se tue durant quelques secondes, seconde suffisante pour créer le doute dans la tête des journalistes présents, et pas qu'eux, même les citoyens se trouvant tout autour de la résidence OLSEN.

Le shérif Josué semblait inquiet, près de sa voiture, il s'éloigna des autres et alluma sa cigarette afin de déstresser. Peut-être était-ce là juste son instinct, ou encore même seulement une mauvaise intuition, mais le shérif Josué se sentait observé.

Il vit la maison en face de lui, était-ce son imagination, mais il lui paraissait avoir vu quelqu'un l'observer derrière la fenêtre. En voulant s'approcher, son adjoint le fit un signe, celui de le rejoindre près de l'inspecteur Ethiène.

L'inspecteur Ethiène prit le contrôle des opérations, sûrement était-ce là aussi une manière pour lui de vouloir se venger de ce que j'avais fait à son collègue Alexis. En tout cas, il l'avait bien cherché à venir me déranger en pleine discussion avec maman.

La police sillonnait dans tous les secteurs de la ville, des hélicos par-dessus les maisons, il me recherchait. Sans pour autant se rendre compte que je me trouvais juste près d'eux, tout près même.

- S'il te plaît Jessy, laisse-nous partir... J'ai toujours été une bonne voisine n'est-ce pas ? S'il te plait, libère-nous.

Dixit d'une voix ébranlée ma voisine Amanda. Sa tête ensanglantée, sa fille évanouie au sol sur une mare de sang.

« Putain qu'est-ce qu'elles font chier, ce n'est pas comme si je les avais frappés avec une batte, c'était juste une petite brique de rien du tout. Et dire que lorsque je suis venu chez elle, elle a voulu appeler la police parce qu'elle avait vu du sang sur mes vêtements... Quelle pute ».

- Aller arrêter ! Vous faites pitié. Si vous continuez à me supplier à ce point, je ferai la peau à votre putain de fille.

Dès qu'elle eut entendu ses mots, elle se tue immédiatement.