Chapitre 4: enfin

665 39 8
                                    

Pour la première fois depuis un semaine, je fus réveillépar des douces caresses dans ma tignasse emmêlée. Cela faisait unesemaine que Harry n'avait pas ouvert les yeux. Sept jours qu'il nem'avait pas lâché. Et personne n'avait pu entrer dans cette piècedepuis la rentrée même si plusieurs fois par jour j'entendais lapoignée se baisser. Personne sauf un elfe de maison de Poudlard quim'emmenait à manger et des vêtements propre. Plus le temps passait,plus je voyais l'état de mon compagnon s'améliorer. Il reprenait deplus en plus de couleur. Ses cernes étaient de moins en moinsprononcées. Au fur et à mesure que les jours passaient, sa magie sefaisait plus puissante. Étant rassuré sur son état de santé et nepouvant pas bouger, j'avais tout le loisirs de le regarder encore etencore. Détaillant sans gêne ses traits magnifiques apparus durantl'été faisant de lui quelqu'un d'encore plus beau, plus séduisant,plus sexy qu'il ne l'était déjà avant son héritage. Chacun destrait de son visage était ancré dans ma mémoire. Je sentais aussiqu'il avait pris du muscle même si je le savais déjà musclé dufait de ses entraînements intensifs de Quidditch. NON ! Je nel'ai pas déshabillé mais on les voit au travers de sa chemise et jeles ai senti sous moi toute la semaine pour mon plus grand bonheur.

Les douces caresses cessèrent dès que la porte del'infirmerie s'ouvrit. Hein ? Quoi ? Comment ça ?Pourquoi elle avait pu s'ouvrir ? Je n'avais pas encore ouvertles yeux, profitant de cette attention que je n'avais jamais connu.Et malgré moi, un gémissement plaintif franchi la barrière de meslèvres.

... : Je savais que tu étais réveillé

Oh my god !!! Sa voix ! Tellement... tellementgrave... tellement sexy...tellement parfaite ! Si je n'avais pasété couché, je serai sûrement tombé. Je l'endentais ricanercontre mon oreille.

Une chaise près de nous bougea, me forçant à ouvrir lesyeux pour découvrir qui avait eu le malheur de nous déranger. Jedécouvris avec un anti-plaisir non dissimulé le couple de meilleurami de MON Harry.

Granger : Oh Harry ! Tu es enfin réveillé. J'aieu si peur

Weasley : Nous avons eu si peur

Ils me soûle déjà. Je voulais être seul avec luimaintenant qu'il était réveillé.

Harry : Je vais bien maintenant. Ne vous inquiétezpas

Granger : Ne pas m'inquiéter ? Tu te fiches demoi ? Deux mois sans aucune nouvelle et quand tu apparais enfintu es quasiment mort ! Puis pendant une semaine entièreimpossible de te voir car tes pouvoirs magiques empêchaient cettefichu porte de s'ouvrir et donc de te voir. Et tu me dis de ne pasm'inquiéter ?

Rappelez moi de ne jamais mettre Miss-Je-Sais-Tout encolère contre moi.

Harry : Je vais bien Hermy grâce à Drago

Je voyais Weasmoche en train de bouillonner de l'intérieur.

Granger : Et aussi, pourquoi tu n'es pas surpris dedécouvrir Malefoy, ton ennemi depuis toujours couché sur toi ?

Je relevais la tête pour pouvoir le regarder dans lesyeux, curieux de connaître la réponse à cette merveilleusequestion qui était on ne peut plus intéressante.

Harry : Je savais que s'était lui, mon compagnon,depuis le jugement

Moi : Hein ? Comment ça ?

Il me regardait avec toute la douceur du monde. Ses yeux,eux, n'avaient pas changé. Même s'ils étaient encore plus profond.

Harry : Mon héritage magique a commencé àapparaître le jour de ton jugement. C'est pour cela que je suisintervenu pour les empêcher de t'emmener à Askaban.

Granger : Mais pourquoi tu ne l'as pas directementreconnu comme étant ton compagnon ?

Elle a vraiment un don pour poser des questions plusqu'intéressantes. En plus ce sont des questions que je me pose moi-même. Je commence à l'apprécier cette Sang-de-Bourbe.

Harry : Je ne voulais pas l'empêcher de vivre sapropre vie. Il a toujours dû obéir à quelqu'un. Puis lui et moinous n'avons jamais été ami.

Donc si j'ai bien compris, par amour pour moi il selaissait dépérir ? Je ne sais pas si j'ai envie de l'embrasserou de le tabasser pour être un idiot de première.

Harry : Hermione ? Je suppose que tu as du liretous les livres que tu as trouvé à la bibliothèque, non ?

Granger : en effet ...

Harry : Tu peux m'en dire plus car je ne sais pas quije suis, ni quels impacts j'aurais dans ma propre vie et celle deDrago s'il décide de rester avec moi

Weasley : Tu ne comptes pas sérieusement vivre aveclui, Harry ? C'est un mangemort, tu as oublié ?

En une seconde à peine, Weasley reçu comme une onde dechoc qui le projeta dans le couloir. On le vit se relever non sans mal etdisparaître. La jeune sorcière regarda son compagnon partir partagéentre raconter ses découverte et vérifié que son vampire allaitbien.

Granger : J'ai pas fini mes recherches. Tu dois tereposer

Je savais que ce n'était qu'une excuse pour retarder leplus possible ce moment. Je me doutais que ce que nous allionsapprendre ne serai pas facile à encaisser.

Granger : Je vais vous laisser, Ron a besoin de moi

Sans crier garde, elle se leva, faisant basculer sa chaiseet se précipita pour rejoindre son vampire. Même si j'avais envied'être seul avec Harry, j'aurais préféré qu'elle reste car jevoulais savoir

Moi : Je ne partirai pas Harry. Ça fait des annéesque je rêve d'être là dans tes bras

Il s'assit, m'obligeant à faire de même et il m'observaavec un air interrogateur.

Harry : Pourtant jusqu'ici j'étais ton ennemi.

Ma gorge se serra. Lui aussi pensait ça. Je baissais également la tête les larmes aux yeux. Je ne voulais pas affronter son regard. Il me serra un peu plus contre lui et repris ses douces caresses qui m'avaient délicatement tiré de mon sommeil.

Moi : Non pas vraiment... Je voulais me rapprocher detoi mais on m'y empêchait. Mon père voulait absolument que je memarie avec une fille qu'il aurait choisi. Après y avait Voldemortqui aurait voulu, s'il avait su que je t'aimais en secret, que je tetende un piège pour te tuer et ça je ne l'aurai jamais supporté.Je

Un doigt poser sur mes lèvres me fit taire.

Harry : Chut. T'oblige pas à tout me racontermaintenant. On a tout notre temps. Tu me parais épuisé. Repose toi.Je veille sur toi comme tu l'as si bien fait pour moi.

Il avait raison. J'étais fatigué parce que je l'avaisveillé pendant sept longs jours et sept longues nuits. Sanscomprendre se qu'il se passait le sommeil me gagna sous lesapaisantes caresses de mon compagnon.









Son compagnonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant