Chapitre 5

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Je fus pris d'une drôle d'impression lorsque je me reveillais. Je ne reconnu pas l'endroit où j'étais. J'étais dans un lit, sous une couette. Les volets entreouverts m'indiquaient qu'on devait être en fin d'après-midi. Le fait de ne pas savoir où j'étais n'étais pas le plus bizarre. En effet depuis mon réveil, je me sens affreusement seul, dans une insécurité comme jamais je ne l'avais vécu alors qu'autour de moi rien ne me disait que j'étais en danger.

J'essayais tant bien que mal de me raisonner. Je suis seul dans une chambre que je ne connais pas. Il fait toujours jour. La porte est ouverte donc je ne suis pas enfermé. De plus sur la table de nuit, ma baguette est posée. Mais malgré ces informations, l'angoisse ne faisait qu'augmenter.

M'armant du peu de courage qu'il me reste, bah oui je ne suis pas un griffondor, je me levais et sortis de cette pièce dans laquelle je ne me sens pas bien. Je découvris un couloir qui mène à des escaliers qui descendent.
Donc je suis à l'étage ! Bravo Drafo ! Quelle perspicacitée !

Avec précausion, je descendis les marches. L'avant dernière grinça. Je me figeais sur place, sur mes gardes.

A droite de la dernière marche, il y avait une porte, la porte d'entrée. Les clés étaient dessus, dans la serrure donc je pouvais partir. Sous l'escalier se trouve un placard sur lequel il y a un verrou. Bizarre.

J'entendis quelque chose tinter comme si on cuisinait ou comme si on réalisait une potion. Curieux mais de plus en plus angoissé, je m'approchais de la source de ce bruit. J'avais l'impression que plus j'avançais, plus la porte s'éloignait. Ma respiration s'accéléra. Je voulu prendre ma baguette au cas où mais je me rappella que comme un con je l'avais laissée dans la chambre. Bon bah Drago, il faudra sûrement utiliser les poings ! Super je vais me faire mal !
Quel Poufsouffle je fais ! Il faut que je me ressaisisse.
J'inspire un grand coup et je poussai doucement la porte qui cachait le contenu de cette pièce.

- Ha Drago, tu es réveillé !

Je poussai un long soupir de soulagement. Ce n'était qu'une cuisine où Harry était en train de préparer quelque chose à manger, pas la peine de me mettre dans des états pareil !

- Ca ne vas pas Dray ?

- euh... si si

Il s'approcha de moi. Je ne bougeais pas encore en proix de mon angoisse. Il posa sa main sur mon visage qu'il caressa avec son pouce.

- Je suis désolé Dray... J'aurai dû prendre plus au sérieux ce que Hermione m'a dit.

Je fronça les sourcils. Qu'est ce qu'elle lui a dit ? Et on est où ?
Profitant de mon incompréhension, il me serra dans ses bras et là, comme par magie, tout le mal-être que j'avais ressenti ces dernières minutes disparu. Dans ses bras, je me sentais bien, en sécurité, protégé. C'est la première fois que je ressentais ça. Jamais dans ma vie, je ne me suis senti aussi bien.

- Je vais tout t'expliquer, tout ce que Hermy m'a dit. Mais avant on va manger car je sais que tu as sauté pas mal de repas cette semaine. Et je ne veux pas que tu meurs de faim.

- D'accord, comme tu veux. Mais où sommes nous ?

- On est dans l'ancienne maison des moldus qui m'ont servit de famille pendant mon enfance. Ils ont déménagé un peu avant la guerre quand Dudley et moi avions été attaqué par un détraqueur, ils ne sont jamais revenu de l'hôpital. Alors du coup je la garde pour moi pour le moment.

- Mais ça ne te fais pas de mal de revenir ici alors que tu y a été maltraité ?

- Je préfère être ici plutôt que de te savoir avec Voldemort. Et ils sont partis il y a longtemps et ne sont jamais revenus donc il n'y a aucun problème pour moi.

Son compagnonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant