Assis dans sa mercedes luxueuse, il regarde triomphalement le pays qu'ils venaient d'envahir, le bonheur d'avoir montré qu'ils avaient perdu une guerre, mais que l'esprit Allemand se venge toujours. Sa voiture noire, brillante et luxueuse conduite par un chauffeur, entre dans le camp, il est précédé et suivit de motos de gardes de la SS qui souligne son importance. Les juifs sales et dont le teint ternit souligne une importante dénutrition se poussent hors de sa route...Mon Père...
Un grand silence lourd se fait ressentir. Ses bottes claquent contre les pavés et il regarde de son regard froid d'un vert intense, les captifs de ce lieu. Il sourit avec ses dents légèrement jaunies mais la consommation abusive de café en coin face à leur teint blafard et pensant qu'ils peuvent vivre pire que ce qu'il vive maintenant, et ils ont bien raison... Mon Père... Il avance lentement dans la rue principale du ghetto regardant une jeune femme derrière son maigre étalage essayant de vendre ce qui ressemble à des pommes de terre rongées elles aussi par la maladie, ou des navets. A vrai dire, c'est tellement dans un état de décomposition qu'on sait pas réellement ce que c'est... Mon Père... Il prend l'aliment à l'aide de mon gant en cuir, ne laissant pas cacher une mine de dégoût. Il l'observe lentement avant de jeter au sol le légume et de jeter son petit étalage contre la boue crasse et puante. Ses soldats le détruise alors et prennent le maigre argent qu'elle s'est fait. Il ne dit rien, non cet homme ne parle pas, il n'exprime rien, il sourit juste en coin. Le peut voulant se rebeller, n'ose pas, ils ont raison, comment se rebeller face à une armée de soldats bien plus puisant que vous ? Impossible... Mon Père...
Je continue de marcher, regardant les espèces de boutique. Puis se tourne vers la foule. Tout le camp semble être venu les voir, quel accueil, il ne fallait pas. Puis il bouscule certain d'entre eux, essayant de se frayer un chemin entre ces squelette maigres et sales, ne manquant pas de détruire le peut de choses qui leur accepte le peut de joie qu'ils peuvent avoir, comme des étalages de vente de nourriture, de maigre soupe ou encore... une radio ? Il fait signe à mes soldats de la prendre et la jette au sol devant la foule... Mon Père... Il est là le grand méchant loup aux cheveux noir.
- Les radios sont interdites ! A qui appartenait cette radio ? On va lui faire passer l'envie de se rebeller !
Un homme tire le grand soldat par la manche, le colosse ne manque pas se retourner.
- Mon Père... Le sermon. Dit un garçon en tenue blanche et au visage rouge de gêne.
- Le ? Oh bien sûr, le sermon.
Dit-il en se raclant la gorge. Warren Bellingham, le pasteur de la paroisse Saint Christophe dans le village de Stowe aux Etats-Unis. Warren est relativement grand, musclé et ses cheveux brun son coiffés en arrière à l'aide de sa cire. Visage anguleux, barbe parfaitement rasée, ongle soignés et les yeux d'un verts intense souligné pardes sourcils ébènes. Dans sa tenue ecclésiastique, le voilà debout face à un public qui n'attendent que son discours, ils sont tous là, grands, petits, jeunes et vieux, bébés pleurant à chaudes larmes dans les mains de sa mère, vaillant vétéran de guerre portant sa médaille et ces centaines de regards rivés sur lui.
Tellement perdu dans ses pensées, le pasteur en oublia son sermon d'aujourd'hui mais en excellent improvisateur, il improvise un discours sur le regret et la colère. Un sermon rempli de sentiments, avec des gestes marqués comme au théâtre, car oui, c'est aussi ça la paroisse de Warren : un véritable spectacle. Considéré comme étant un avant-gardiste, le pasteur aimait captiver les foules et ils en avaient besoin dans ce village. Quinze ans après la Victoire sur l'Allemagne Nazie, ses confessions se portent uniquement sur la guerre, les péchés commis durant la guerre, les horreurs de la guerre. La guerre, partout, tout le temps.
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Un procès pour l'éternité
Ficción histórica- Vous êtes accusé de crime contre l'humanité, qu'avez-vous à dire pour votre défense ? Pendant une guerre nous pouvons être qui on veut : victime, bourreau, hero de guerre Berlin 1945 Que se passe-t-il en temps de guerre pour que tout parte...