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Aujourd'hui j'ai perdu mon avenir.
Comment ? Pourquoi ? L'important c'est que malgré tout, je garde le sourire, non ?

Je me suis réveillé comme tout les jours, enfin comme toutes les fois où je me suis réveillé à la bonne heure, voyez-vous.
De temps en temps c'est en pleine nuit, d'autre fois à midi tapant et il arrive que sous la fatigue et l'ennui je fasse comme tout le monde, à six heures du matin donc.
Je me suis levé comme un vrai travailleur, fatigué, énervé et prêt pour une journée de malheur.
Une fois cela fait, direction la cuisine pour prendre un verre d'eau, je n'aime pas le café que voulez-vous.

Mais...je sens que je vous embête, je m'en excuse, de grâce, restez, ce n'est pas tous les jours que je conte mon histoire et que vous l'entendez.
La suite est simple comme une lettre à la poste, car c'est littéralement ce que j'avais prévu de faire.
Poster une lettre, mais pas n'importe quel bout de papier, non !

C'était une lettre adresser à ma meilleure amie, depuis toujours, ma fraise comme j'aime à l'appeler, elle était en faite l'amie du fils du cousin de la tente de ma mère.
Et dans cette lettre je lui adressais une demande précise qui...qui m'échappe pour le moment.
En bref je venais à peine de sortir quand soudainement, mes clés !
Je les avais oubliés à l'intérieur de ma maison, mais sans trop y pensé je me disais, je voulais être dehors, j'y suis, ceci ne devrait posé un problème que lors de mon retour.

M'avançant d'un pas décidé vers la poste, qui se trouvait devant chez moi, et ce pour une raison simple, j'avais expressément à l'époque choisi cette maison, pour cette raison.

Pouvoir poster mes lettres sans devoir prendre le bus.

Je suis plutôt fière de ce choix, car ma mère était contre cette idée.
Je l'entend encore de sa voix nasillarde me répéter « Tu ne vas quand même pas vivre dans cette maison ! » bref, j'en étais plutôt fière avant aujourd'hui.

Avant ce jour fatidique, mais ne pressons pas le récit, continuons, j'en étais à...j'en étais au pas décidé.

Décidé comme était mon pas je pris le chemin le plus direct, la ligne droite, pour allez de mon trottoir à celui d'en face et ce je l'admets sans prendre le passage piéton.
Mais aucune voiture à l'horizon n'était pourtant visible au moment où je posais ce pied gauche, pied maudit par les marins qui plus est.
Ce moment était terrible, je ne m'en suis aperçu qu'une fois au centre de la route, j'avais entamé m'a traverser par le pied gauche.
S'il m'était arrivé malheur durant ses quelques mètres, je n'aurais pu blâmer les éléments, j'étais en cause, et ce depuis que mon orteil avais toucher le sol goudronneux de la route.

M'empressant d'arriver de l'autre coté, par chance, j'y arrivais en vie, la poste était là, fermée, car elle n'ouvrait qu'à six heures trente, mais j'y étais, conquérant, heureux et flamboyant.
Trente minutes c'est peu, voir beaucoup selon qui en juge, pour moi ce fut les trente minutes les plus courtes de ma vie.
J'avais décidé de faire une sieste au pied de l'édifice, qui arborait un papier annoté « ouvert de 6h30 à 12h30 du lundi au samedi ».

Une fois réveiller pour la seconde fois ce jour-ci, je me dirigeais vers un membre de cet établissement postal.
À l'accueil, vous, oui vous m'avez demandez, gentiment ce que je voulais et bien comme je vous l'ai dit, j'ai malheureusement une tragique nouvelle à vous réannoncez, j'ai oublié la lettre pour ma douce et charmante fraise chez moi.

—Puis-je avoir accès à votre téléphone pour appeler un serrurier s'il vous plait ?

L'épopéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant