: ̗̀➛ 𝐩𝐫𝐢𝐬𝐨𝐧𝐧𝐢𝐞𝐫𝐬 ༉‧₊

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Le lendemain, comme tous les jours depuis cinq ans, je vais dans le salon déguster mon bol de céréales aux chocolats. Je prends mon temps pour une nouvelle journée de cours dont je connais déjà la leçon et sais l'appliquer.

Le silence est présent dans le salon, ce qui change de l'habitude. Généralement, je trouve toujours un ou deux agents pour le briser. C'est bizarre mais j'en profite. Je m'installe sur le canapé du côté de l'angle, ma place préférée même si pour Bucky cette place lui est réservée. Il se prend pour le roi du monde alors qu'il est arrivé il y a seulement cinq mois, lors de l'attaque de la ville causée par Loki.

Par ce silence inhabituel, je commence à regarder autour de moi. Un écran géant orne une bonne partie du mur, une cheminée l'accompagne et des tableaux sont placés par ci par là. Par la baie vitrée, je constate que le temps est gris. Les nuages sont visibles. Il va pleuvoir.

Je ne peux prêter plus attention car un brouhaha se fait entendre. Les Avengers et les agents arrivent tous en même temps.

Le silence ne dure jamais longtemps ici...

Je sens que l'on m'observe et je me rends compte que c'est Bucky. Il veut sa place, c'est ça ?

Une bataille de regard commence alors. Je vois du coin de l'œil papa donner un petit coup sur l'épaule de Bucky pour qu'il cesse son enfantillage, puis il vient s'assoir à côté de moi. Il me fixe, attendant sûrement que je le regarde. Comme je refuse, il se place dans mon champ de vision.

—  Papa ! J'étais entrain de le fixer parce qu'il me fixe encore comme d'habitude !

— Va dans ta chambre, ton professeur ne va pas tarder !

— C'est bien la première fois que tu me le dis, mais pourquoi ?

— Dans ta chambre, c'est un ordre !

— Très bien, très bien...

Je pars sans un regard de plus dans la chambre de ma mère. Je n'aime pas le suspense. En plus de ça, c'est la première fois qu'il me dit de me rendre dans ma chambre. Il y a anguille sous roche.

Je donne deux coups à la porte, entre sans attendre et la vois assise sur le lit entrain de lire. Je la salue d'un signe de tête qu'elle me rend.

— Maman !

—  Camille, me répond-elle lentement trouvant mon comportement bizarre.

Je m'assois en face d'elle sur le lit.

—  Quelque chose a mis en rogne ton mari pour qu'il réagisse de la sorte. Pas un bonjour.

—  Qu'a t-il encore fait ?

—  Il m'a dit : « Va dans ta chambre, ton professeur ne va pas tarder ! ». C'est extrêmement rare qu'il me dise ça ou inhabituel je dirais. Une réunion ? Je suppose que oui vu ta tête et puis, ce matin, il n'y avait personne dans le salon. Le silence... Étonnant, n'est-ce pas ?

𝐓𝐎𝐈 𝐀𝐔𝐒𝐒𝐈 ? • 𝐥.𝐥𝐚𝐮𝐟𝐞𝐲𝐬𝐨𝐧Où les histoires vivent. Découvrez maintenant