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C'est enfin le week-end. J'ai osé demander à mes parents de prolonger les vacances de Noël, chose que je n'ai jamais faite. Il en découle une longue conversation :
— Maman, Papa, les salué-je d'un signe de tête. Je vous ai fait venir dans le salon, sur ce canapé, le désignant, sans qu'il n'y ait personne pour nous déranger, dis-je en fixant intensément mon père, pour vous demander quelque chose de très important pour moi ! Ça va déterminer ma fin d'année, ma terminale, mes études, mes cours, et ça va... dis-je en tournant lentement autour de la table basse.
— Bon Camille, j'ai pas le temps ! Ac... m'interrompt mon père.
Je lui lance le regard le plus noir que je puisse faire en lui pointant un doigt accusateur. Je refais un tour de table afin d'être en face d'eux.
— Tututut, tu me laisses finir papa !
Je racle ma gorge avant de reprendre.
— Donc je disais, ça va déterminer ma fin d'année, mes études, mes cours et ça va surtout me faire le plus grand bien si vous acceptez ! Est-ce que mes vacances peuvent être prolongées ? prié-je le ciel au plus profond de moi pour que ça marche.
— Hors de question ! hurle presque mon père.
— Et pourquoi donc ? renchérit ma mère.
Je décide d'ignorer l'absurdité de mon père et répond calmement à ma mère.
— Pour une raison qui m'est personnelle ; Et puis tu sais à quel point je suis en avance sur mon année. En plus, un peu de vacances pour mon professeur ne va pas lui faire de mal ! Au contraire, il va directement dire oui parce qu'on ne va pas se mentir que je lui en fait baver. D'un autre côté, avec l'argent que lui donne Papa...
— Bien, je ne vois pas de problème à cela... dit Pepper en touchant l'épaule de son mari.
Je vois mon père se crisper à son toucher. Il va parler mais je le coupe dans son élan.
Je commence une explication longue et complexe comprenant toutes les matières, principalement en sciences pour convaincre mon père et en français pour ma mère, secrétaire d'Iron Man et directrice de Stark Industries. Pendant mon laborieux exposé, Tony ferme lentement son bec tout en me regardant bizarrement.
— Quoi ? J'ai un truc sur le visage ? finis-je par lâcher sans m'arrêter.
— Euh... non non, c'est bon tu peux... dit-il en partant.
— J'apprends juste mes cours et je l'ai choqué là ? C'est du sérieux ? dis-je à l'attention de ma mère en levant les yeux au ciel tout en m'avachissant sur un fauteuil.
— Qu'est ce que cette chose personnelle Camille ? m'interroge-t-elle en se levant.
— Comme tu l'as dit, c'est personnel donc pour soi-même ! Tu peux envoyer un message au prof ou c'est à moi de le faire ?
