Chapitre 22

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-Merci de prendre soin d'elle, Jane et de garder le silence au sujet de cet enfant. Fit Mary. 

Je me tiens caché derrière le mur à les épier.

-Désolé de ne pas pouvoir vous révéler le nom de sa mère. Vous comprenez, une enfant naturelle ... 

-Oui je sais, la pauvre, elle tomberait en disgrâce mais n'ayez crainte votre altesse, je la cache dans les écuries. 

Elle lui remet le bébé entre les bras. 

-Voulez vous bien nous laisser un instant ?

-Bien sur. 

J'observe Mary poser l'enfant sur la petite table et regarder son pied. 

-La marque est entrain de disparaitre. Se réjouit elle. -D'ici quelque jour on ne la verra plus, on pourra la conduire au couvent. 

-Mais d'ici la, cette petite marque risque de soulever des questions. Fit Sébastien. -Que se passera-t-il, si il font le rapprochement avec Isabelle. Si ils apprennent, qu'elle était ma cousine... 

Je repositionne la capuche sur ma tête et file discrètement, je rejoins les cachots là où se trouvait Catherine. C'est Lola qui surveillait la cellule, je retire ma cape et vins vers elle. 

-Bonjour Lola. 

-Ambre comment vas-tu ? J'ai appris pour ce qu'il t'est arrivé. Tu as repris des forces ? 

-J'ai encore un peu de mal à trouver le sommeil mais ça devrait passer. Greer te cherche, si tu veux, je peux prendre le relais. 

Elle hoche la tête et s'en vas. Je rentre dans la cellule de Catherine, cette dernière se lève de sa chaise, elle est dans un sal état peut-être même pire que le mien. 

-Vous êtes toujours en vie. Constate-t-elle. 

-Et ce n'est pas grâce à vous. 

-Vous êtes la seule responsable et vous le savez. 

Je m'adosse contre le mur et croise les bras contre ma poitrine. 

-Vos taque tique pour éloigner Sébastien du trône ne me plaisaient pas, mais mon plan semble stagner, je n'ai toujours aucune nouvelle de François, pas de lettre ... Je ne sais pas si le plan auquel nous avions réfléchi tien toujours, alors j'ai réexaminé le votre. Je ne veux pas qu'on les tues et je ne changerais pas d'avis la dessus, parcontre, je dois l'admettre, le coup de la cousine de Sébastien n'était pas une si mauvaise idée, même si à cause de vous elle en est morte. 

-Dommage collatéral, et mort naturelle, ça arrive que les mères se meurent lors de l'accouchement. Et je ne pouvais pas prévoir que vous décideriez de lui faire prendre la fuite pendant son travail. 

-Vous l'aviez prévu, puisque vous avez envoyez vos gardes . 

-Cela n'a plus d'importance, ma meilleure carte a été joué. Nous ne pouvons plus rien. 

-Au contraire ... l'enfant est toujours vivant. 

Elle ouvre grand ses yeux et souris. 

-Vous m'aviez manqué, c'est toujours un plaisir de parler complot avec vous. 

Je roule des yeux, et je quitte le mur pour faire quelques pas dans la cellule en faisant claquer mes bottines sur la pierre. 

-L'enfant est marqué au pied par une sorte de symbole païen, on pourra le relier à Isabelle et à Sébastien qui a témoigné n'avoir pas retrouver l'enfant mais juste la mère inerte dans les bois. Avec ce genre d'accusation Sébastien ne pourra pas monter sur le trône.

Reign " le destin d'une princesse"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant