Reign " le destin d'une princesse"

Chapitre 30

FRANCOIS

J'entre en premier dans la salle, tous les yeux sont rivés vers moi. C'est mon moment et pourtant, aulieu de sentir de la joie, de l'adrénaline ou quel qu'autre émotions, il ne se passe rien. Je ne ressens rien. Toujours se sentiment de vide qui m'oppresse. Je marche le long de l'allée. Je remarque Nostradamus dans la foule. J'ai envie de me ruer sur lui, de l'attraper par le col et de lui demander droit dans les yeux pourquoi fallait il qu'il influence mon destin comme cela. Il aurait pu garder sa prophétie pour lui. Il aurait du. Je monte les quelques marches sous le regard du roi et de la reine. Je me tourne vers le publique et me force à sourire. 

J'entends parmi les chuchotements que l'ont se questionne sur l'absence de Sebastien. 

La musique commence, Mary arrive dans sa robe blanche, un paquet à la main, accompagné de sa mère beaucoup trop souriante à mon gout pour une mère qui venait d'apprendre la mort de sa fille. Mary se place à mes cotés un sourire timide. Son regard est ancré dans le mien,  et au contraire du mien, il traduit tout un tat d'émotions et de sentiments. 

Je descends mon regard sur le bouquet qu'elle tient. Si ça avait été Ambre, cela aurait été des roses rouges. De magnifiques roses rouges qui auraient contrasté parfaitement avec le blond de ses cheveux. Je remarque que le bracelet de Ambre est attachée au poignet de Mary. Elle a surement voulu le porter pour lui rendre hommage. Je lève la tête vers Mary mais au lieu de la voir, je vois Ambre et son éternel sourire arrogant et provoquant. 

Mais à la seconde d'après c'est celui de Mary qui prend place. Je secoue légèrement la tête et essaie de me reprendre. 

-Tout vas bien ? Me murmure doucement Mary. 

-Oui, c'est juste que ... tu es très belle. 

Un sourire triste se dessine sur son visage. 

-Merci. Tu es très beau toi aussi. 

Le prêtre récite son discours. Il n'y a plus aucun bruit dans la salle. Comme si tout le monde retenaient son souffle. 

Mes yeux se perdent inconsciemment sur les deux portes se trouvant au fond de la salle. 

-Si quelqu'un souhaite s'opposer à se mariage qu'il parle ou se taise à jamais. 

Quelques secondes que j'aurais aimé figé. Mais elle passe bien trop vite et personne ne s'opposent. 

Personne ne rentre dans la salle. 

-Mary Stuart, fille de Jacques V et de Mary De Guise. Reine d'Ecosse. voulez vous prendre comme époux le Dauphin François de la famille Valois. Héritier à la couronne de France, fils du roi de France Henry II et de Catherine de Médicis, Reine de France. 

-Je le veux. Sourit elle en cherchant mon regard. 

J'ancre mes prunelles dans les siennes. 

Reste concentrer.

-François de la famille Valois. Héritier à la couronne de France, fils du Roi de France Henry II et de Catherine de Medicis, Reine de France. voulez-vous prendre pour épouse Mary Stuart, fille de Jacques V et de Mary De Guise. Reine d'Ecosse.

Je n'ai pas le choix. 

Je dois avancer. 

Pour mon Pays. Pour la France.

Pour la promesse que j'ai faites. 

Je revois son visage, sa chaleur. J'ai tellement de chagrin, tellement de peine. J'ai l'impression de m'égarer.