Reign " le destin d'une princesse"

Chapitre 29

Narcisse attend ma réponse, la tension est montée d'un cran. Mais pas une tentions comme je les aimes. Dans son regard je vois qu'il remet en question se qu'il se trouve sous ses yeux, c'est à dire moi. Il ne me fait pas totalement confiance. 

Et il a raison. 

Il ne faut jamais accorder entièrement sa confiance a quelqu'un. 

Je souffle et sur un ton des plus naturelle je lui réponds ;

-La reine est mourante, je devine qu'elle doit être entrain de boire de la soupe dans son lit. C'est de la déduction et tout le monde sait que les anglais ne sont pas réputés pour leurs goûts décoratif. Pourquoi croyez vous que l'on parle plus de la mode française que celle d'Angleterre. Me moquais-je. 

Il semble  se détendre enfin comme si il s'attendait toujours au pire avec moi et que je l'avais enfin convaincu de mon innocence. 

-Excusez moi de douter autant. Mais votre réputation vous précède. 

-Bon et si nous nous mettions à ramer ! 

Il me sourit et attrape la dernière pagaie. Je m'installe au devant du bateau. Je grelotte encore, je decide d'enlever mes vêtements mouiller, je garde mes sous-vêtements bien entendu. Narcisse pose sa rame, il se met debout sur la barque et retire sa chemise et me la tend. 

-Vous allez avoir froid. Lui fis-je remarquer. 

-J'encaisserais. 

J'hoche la tête et enfile la chemise. Je lache un soupire de soulagement, je passe quand meme mes mains sur mes bras. Nous sommes au beau milieu de nul part, les vagues sont encore forte à cause de la tempête, il fait nuit, on ne voit presque rien à part les étoiles et la lune dont la lumiere se reflete dans l'eau. 

-Comment vous savez où aller ? Demandais-je à Narcisse en réprimant un frisson. 

-Les étoiles. Me répond il. Essayez de vous reposer. Fermer les yeux et dormer si vous le pouvez. 

-Et vous ? 

-Ca ira. 

-Je vais veiller avec vous et prendrais le relais quand vous serez fatigué. 

-Pourquoi une princesse se donnerait se mal ? En plus vous êtes épuisé. 

-Il est dans mon habitude de me donner du mal pour mes amis. Lui souriais-je.

-Si je suis fatigué, je vous passerais le relais. Acquiesce-t-il. Merci. Ambre. 

Je me cale à l'avant du bateau, le dos reposé contre l'intérieur courbé de la coque en bois. Je laisse mon regard se perdre dans les étoiles. J'essaie de me laisser bercer par les vagues qui se sont calmé. Je me concentre sur le son de l'océan et ferme les yeux. 

Je profite de quelques secondes de répits. 

Que quelques secondes. 

De l'eau. 

Je sens que ma peau est mouillée, mes pieds sont dans l'eau. J'ouvre les yeux presque en sursaut, je vois de l'eau dans la barque, je releve les yeux vers Narcisse. Il a une attitude detendu et continu à pagailler comme si de rien était. 

Mais le bateau coule ? 

Pourquoi ca ne l'inquiète pas ? 

-Stephane ? L'appelais-je sentant mon angoisse monter

Il dévie son regard vers moi.

-Oui ? 

-Euh ...