Le monstre

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Non. Surtout pas.
Ne le dit pas ! Ne dit pas sa !
Tu va le réveiller...
Ne le dis pas, s'il te plaît.
Il sommeille en moi,
Regarde moi une dernière fois
Et sauve toi !
Et si le passé te retiens, m'attends pas. Sauve toi !
Ne me touche pas, non.
Fuis, cours pour vivre, ne te berce pas d'illusions.
Je le sent, tu l'a réveillé.
Il est là, en moi, assoiffé.
Je ressent de violentes pulsions,
J'ai l'impression de glisser vers le fond.
Et si j'ignore d'où viens se fléau,
J'adore l'avoir dans la peau.
Je m'enivre de ce poison.
Le désir deviens ma prison.
Que fais-tu encore là ?!
Il est là ! Tu ne le vois pas ?
Le monstre est réveillé, je ne peut pas lutter.
Crois moi j'ai essayé, de lutter.
Je ne peux pas le retenir...
Il est mon avenir. Tu dois fuir !
Trop tard. Je suis là.
Je suis réveillé, appelé pour causer mon malheur, me revoilà.
Pourquoi tu ne m'a pas écouté ?
Pourquoi me l'a tu chuchoté ?
"Mais je t'aime... " je t'avais supplié...
Je vais me détruire, me séparer du passé.
Pour cela je doit me débarrasser de toi, élément de mon passé.
Même si je dois te blesser, au fond je n'en souffrerai.
Le scénario se répète, cliquetis cliquetis...le voici.
Tu es partis, emportant une partie de ma vie.
Une partie qui me répugne,
je peut me rendormir, d'un sommeil profond.
Mais je reste à l'affût, d'une preuve d'affection.
Qui serait trop volumineuse pour mon misérable cœur.
Quand quelqu'un d'autre s'attachera trop à moi, quand on m'aimera encore, je le ferais partir.
Je suis absolument sans aucun cœur.
Je crois aimer, mais ça n'est que mensonges et illusions, je crois vivre.
Mais mon existence n'est plus humaine.
Je vais renaître, nouvelle vie, nouvelle chance, tel un phénix.Mais je ne meurt pas tout de même.
Je demeure, endormi, au plus profond d'elle.
Et lorsque qu'elle aimera, je la priverait du bonheur, elle n'est heureuse que quand je prend le contrôle sur elle.
Je la laisse croire en ses sentiments.
Mais je prend plaisir à briser ses rêves au dernier moment.
Je reviendrais.

Le monstre s'est rendormi, que s'est il passé ?
Qu'ai je dit ? Tu as fuis. Alors je sais, le monstre t'a dit de partir.
Que je ne voulais pas de toi, que je n'avais aucuns désirs.
Il a peut-être raison.
J'en perds la raison...
C'est lui qui me décide. Je n'ai pas le droit d'aimer.
Mais au fond on s'y fait.
Je pars, reccomencer l'histoire qu'il terminera pour moi.
Il vit en moi, je ne veux pas qu'on le voit.
Mais involontairement je lance le processus. Je crois aimer, mais en réalité.
J'en ai juste rien à faire des gens.
Tant que l'on ne réveille pas mon monstre, peu m'importe les gens.
Il dort. Ne le réveillez pas.
Ne faites pas sa...

Les chants d'une louveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant