Chapitre 1

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Tout autour de moi tournait, les gens me regardaient fixement, ils riaient, parlaient entre eux, ils me montraient du doigt comme une chose! Le cercle qu'ils formaient autour de moi se ressera encore et encore jusqu'à ce que...

"Aaaaaaaah, je me réveilla en sursaut. Putain!"

6h27.
Transpirante, tremblante je me dirigeai lentement vers la salle de bain. Mon réveil sonnera dans une heure environ.. Mais je n'arriverai pas à me rendormir. Ces courtes nuits arrivaient de plus en plus.

8h41.
Arrivée au lycée les gens me devisagèrent ou m'ignorèrent.. comme d'habitude. Je me dirigeai immédiatement vers ma salle, je m'assis au fond, à l'écart de tout ces gens odieux, inutiles et totalement cons. La race humaine était la pire. Pourquoi les gens jugent autant? Pourquoi les gens poussent les autres à bout? Ils m'ont poussé à bout. Ils ont réussit.

9h03.
Tous les élèves sont là. Ils prennent place au devant de la classe tandis que je restai seule au fond. La solitude ne me faisait plus peur comparé à avant. J'observais mon ancien groupe d'amis. Quatre charmant garçons qui au fur et à mesure m'avaient laissé tomber pour rejoindre les filles les plus populaire du lycée... Évidemment. J'étais tellement banale, inintéressante. Matt tourna le regard à ce moment et nos yeux se croisèrent, je detournai le regard aussi vite que possible. Je sentais qu'il regardait toujours dans ma direction. Matt avait toujours était le plus gentil, il m'avait souvent envoyé des messages auxquels je ne répondais jamais. Puis après plusieurs semaines il a tout stoppé, sûrement a-t-il enfin compris que je ne méritais pas son attention. Je ne mérite l'attention de personne. Je tournai le regard une fois de plus et pu enfin remarquer qu'il ne me regardait plus.

12h35.
Tout le monde était en rang pour le déjeuner. Manger. Grossir. Impossible, je regardais tout ces gens et partit à l'opposé. Vers la sortie de ce lycée. Je sortis mon paquet de tabac et me roulai une cigarette. Je me réjouis du bonheur que me procurait cette drogue et m'en roulai une deuxième. Après celle-ci je remarquai que beaucoup de monde était désormais dehors. Je décidai de rentrer dans les couloirs. En passant devant ces personnes je me sentai jugée, observée.. Les gens devaient me trouver grosse, moche, idiote. Ils devaient rester très loin de moi. Ils y étaient tous tellement mieux. Personne ne devrait m'aimer.

Ana..Où les histoires vivent. Découvrez maintenant