17h00.
Jake était resté une heure, il n'avait pas beaucoup parlé, pas grave je n'en avait pas vraiment envie. Un jeune infirmier entra à son tour."-Bonjour mademoiselle Stile, je suis le docteur Landsen. me sourit-il"
J'hochai la tête.
"-On m'a envoyé pour vous faire un bilan de santé. Et faire quelques test. Vous permettez?"
J'hochai la tête de nouveau.
"-Bon. Tu n'es pas bavarde. T'es pas chiante au moins."
Il réussi à me faire sourire.
"-Bon alors nous avons déceler des carences alimentaire, une déshydratation.. J'ai donc une question à vous poser... Seriez-vous.. Anorexique?"
Lorsqu'il prononça ce mot mes yeux se braquèrent sur lui. Je ne le lâchai pas du regard.
"-Bon.. Eh bien je voulais également vous dire que vous avez, à partir d'aujourd'hui, rendez vous tout les samedi chez le psy. Veuillez me suivre jusqu'à son bureau!"
Je me levai, le docteur alla m'attendre dehors, j'enfilai un jean, un t-shirt et le rejoins en dehors de ma chambre. Me voilà en train de suivre un docteur pour aller chez un psy! On entra dans un bureau, entièrement blanc avec des meubles couleur crème, c'était joli, apaisant. Je dû m'asseoir face à une femme d'une quarantaine d'année, et là l'interrogatoire commença.
"-Bonjour Rose. Parlons tu veux bien?"
Je la fixai, qu'est-ce qu'elle me veut celle là? Elle n'obtiendra rien du tout.
"-Bon.. Tu sais parler est le meilleur moyen de s'en sortir? Veux tu t'en sortir?"
Je secouai la tête de droite à gauche.
"-Tu sais que l'anorexie peut entraîner la mort?
-Je préfère mourir que grossir."Et je quittai la salle. Dans les couloirs je me mis à pleurer, j'entrai dans ma chambre et.. James était là.
"-Rose?"
Il s'approcha de moi et voulu me prendre dans ses bras mais je le repoussai. Je me mis à crier, pleurer.
"-POURQUOI TU M'AS SAUVÉ PUTAIN. POURQUOI TU ES VENUS? Pourquoi..?
-Rose.. Je ne veux pas que tu.. que tu t'en aille maintenant.
-Tu t'en fou de moi. Et je le sais.
-Tu te trompes.
-Ah ouais? Tu dis ça parce que j'ai essayé de me tuer.
-Je dis ça parce que je tiens à toi Rose. A la maison tu ne nous a jamais vraiment laissé l'occasion d'apprendre à réellement nous connaître. Et je suis tellement désolée que nos premières vraies discussions se passent dans ce genre d'endroit. Je veux que tu t'en sorte."