5h56.
Encore un réveil prématuré. Le même rituel encore et encore.14h36.
Aujourd'hui je finis à 16h. On toqua à la porte de la salle de classe et y entra le directeur suivit d'un garçon."-Bonjour, dit le directeur. Je vous présente Jake. Il est nouveau, j'espère que vous l'acceuillerez comme il se doit. Merci, bonne fin de journée.
-Jake veux-tu te présenter à la classe s'il te plaît? demanda le professeur
-Bien sûr. Alors bah je m'appelle Jake, j'ai 17 ans et je viens de Paris. Voilà!
-Merci! Tu peux aller t'installer... le professeur me regarda et eu comme un sourire en coin, à côté de Rose."Jake vint s'asseoir. Toute la classe se mit à rire en me regardant. Les larmes me montaient aux yeux, je pris mon sac et partit en courant. Je sortis du lycée et me roulai un joint! Tout allait mieux jusqu'à ce que la sonnerie retentisse. La pause clope.. super. Tout le monde commençait à sortir. Y comprit Jake. Lorsqu'il me vit il vint immédiatement. Je lui lançai un regard noir et froid quand il se posa à côté de moi.
"-Tout ce qu'ils disent ne peut pas être vrai. dit-il"
Je levai mes yeux rouges vers lui. Il voulu poser sa main sur la mienne mais je me retirai vite.
"-Ne... t'approche pas de moi!"
Ma voix sortait plus comme une plainte que comme un ordre. Je décidai donc de retourner à l'intérieur. Cette fois ci je pris soin de me mettre à une table unique.
16h05.
Je sortai de mon cours d'économie. Toujours aussi intéressant. Je voulais marcher jusqu'à la maison. Je pleurais sur le chemin. Mes jambes me faisaient mal, mes bras piquaient, ma tête tournait. Le fin approchait je le savais. Cela faisait plus d'un an que je ne m'alimentait plus normalement, que je me fait souffrir à longueur de journée. Je m'infflige des choses que personne ne serait apte à supporter. S'ils savaient."-Rose."
Je sursautait.
"-Eh ça va! C'est moi!"
Jake, super.
"-Je t'ai dit de ne pas m'approcher.
-Sauf que.. personne ne me dit ce que je dois faire! souria-t-il"Il avait ce sourire innocent. Si beau. Si.. rare.
"-Du coup je pense je vais rester avec toi plutôt souvent, et tu n'as pas ton mot à dire!"
Il essuya une de mes larmes et me raccompagna jusqu'à chez moi en silence.