Chapitre 4 : Un éventuelle adieu pour un possible sacrifice

3 0 0
                                    

L'homme devenu incontrôlable qui les pourchassaient pour raison mystérieuse mais effrayante, avait disparu ; La mère regarda partout dans le paysage si obscur et dévasté qui l'entourait, en vain ; Elle ne voyait rien, sauf des corps inanimés et des flammes qui dansaient avec rigueur.

- Maman, ça me fait peur, pourquoi tout le monde dors alors que nous ne sommes pas le soir ? Pourquoi tout le monde crie ?, demanda l'enfant malgré son jeune âge. Puis elle fondit en larmes dans le bras de sa maman.

Touchée par les propos de son enfant, celle-ci s'effondra à son tour en la serrant fort. Elle ne savait pas comment elle allait faire ni pourquoi la guerre avait éclatée. Son seul et unique amour n'était plus, il ne lui restait plus que ce qu'elle avait de plus cher : l'enfant qu'elle avait mise au monde il y avait plus de huit ans. Après quelques minutes infernales, la fillette arrêta de pleurer et déposa sa frêle petite main sur le visage de sa mère souillé par la cendre et la saleté.

- Maman, on n'est pas obligé de retrouver Ahana, tu sais. Je veux juste rentrer à la maison avec toi !, supplia-t-elle affectueusement.

La mère posa sa main sur celle de sa fille en ne la lâchant pas du regard.

- Mon doux ange venu des cieux, écoute moi bien, je vais devoir aller chercher la petite Ahana. Je pense que l'aubergiste sait où elle est, et puis je crois qu'elle est aussi effrayée que toi, en ce moment, s'exclama-t-elle.

- Non, non ! Je t'assure !

- Ecoute ! Je sais que tu tiens à ta poupée autant que moi je tiens à toi alors mon devoir en tant que mère, c'est d'assurer le bonheur à mon enfant, peu importe ce que je vais devoir affronter, non ?, rétorqua fermement la mère avant de reprendre. Peu importe ce qui va se passer, je veux que tu saches que je serai toujours à tes côtés, quoi qu'il arrive, ici, dans ton petit cœur. Tu es à l'abri ici ! Alors promets-moi une chose ..., finit-elle par demander.

- D'accord maman, tu as raison, que veux tu que je te promette ?

- La mère déposa un tendre baiser sur le front de l'enfant.

- Je veux que tu restes ici jusqu'à ce que quelqu'un vienne te chercher, si je ne reviens pas. Prends bien soin de ce que je vais te donner, compléta la mère.

Elle ôta de son cou un collier où une bague avec un saphir était suspendue et le mit autour de celui de son "Ange". Puis elle regarda une dernière fois son enfant et partit sans se retourner vers l'endroit où les expressions avaient lieu.

Une tendre promesseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant