Une dernière danse... (Kazutora x oc)

Rencontre

Toman contre Tenjiku... La bataille faisait rage. Le Tenjiku comptait 400 hommes alors que nous n'étions que 51... Madarame avait fini au sol en deux secondes grâce à Peyan qui lui avait foutu une droite monumentale ! La mêlée générale avait commencé, je sentais l'excitation et l'adrénaline qui bouillonnaient dans mon sang. J'étais prêt à en découdre, le Tenjiku, enfin Kisaki avait tué Emma dans la soirée. Ce crime n'allait pas resté impuni, Mikey et Draken étaient complètement abattus ce qui se comprenait. J'avais moi aussi une personne dont j'étais complètement fou, une personne à qui je tenais plus que tout au monde alors si on venait à me retirer ma raison de vivre, je deviendrai complètement cinglé !

Aela...

Cette fille aux yeux violets et cheveux bruns que j'avais rencontré lorsque je commettais un vol... Nous étions entrés dans la même bijouterie par effraction pour voler le même bijoux : une paire de boucle d'oreille.
Je m'en souviendrai toujours...

*****

Je venais de crocheter la serrure de la porte arrière de cette petite mais luxueuse bijouterie. J'avais fuit ma maison pour éviter d'assister à une énième dispute entre mes parents. J'allais devenir complètement fou à force de rester avec eux... La serrure avait fini par céder et je poussais la porte lentement, je me dirigeais vers le disjoncteur puis fis en sorte que l'alarme ne puisse pas se déclencher. Je marchais, poussais un rideau qui séparait l'arrière du magasin avec l'avant pour dépasser la caisse du fond puis me dirigeais vers le présentoir en verre qui était au milieu de la pièce près de la porte d'entrée. J'avais vu cette paire de boucle d'oreille qui m'intéressait fortement lorsque j'avais accompagné ma mère faire les courses la semaine dernière. J'avais alors fait le tour du quartier plusieurs fois, puis repéré tout ce dont j'avais besoin de savoir histoire de m'introduire dans ce lieu afin d'obtenir l'objet de ma convoitise. Je me dirigeais vers le contour en verre mais m'arrêtais brusquement en ayant cru voir une ombre bouger. Je regardais autour de moi sur mes gardes mais ne vis rien alors, je me dépêchais d'atteindre ce présentoir pour prendre cette fameuse paire mais une vive colère prit possession de moi et de mes pensées.

Elles avaient disparu !

La paire que je souhaitais voler n'était plus là ! Il y avait un fin trou découpé dans le verre, assez grand pour y passer une main mais pas trop large non plus ! Je m'étais fait devancer ?
D'un coup mes yeux furent attirés par quelque chose qui bougeait rapidement. Non pas quelque chose ! Quelqu'un ! Et quelqu'un qui possédait ce que j'étais venu chercher ! Le reflet de la lune sur le toit en verre avait fait briller le gris argentée de ma paire de boucle d'oreille ! Ça plus le son des clochettes qui étaient dans ces boucles... Cette personne allait le regretter. On se lança tout les deux dans une course folle, le voleur renversa la chaise du bureau pour me retarder. Je l'esquivais en sautant par dessus puis continuais de courir encore et toujours plus vite. J'allais le faire ! J'allais le rattraper et je lui ferai passer un sale quart d'heure pour avoir osé prendre ce qui m'appartennait. Je réussissais à attraper la capuche de cette personne puis la tirais en arrière de toutes mes forces. Une fois ce voleur à terre, je me jettais sur lui puis bloquais ses bras avec mes jambes. Je pris dans ma main ce qui me revenait avec quelques difficultés car cette personne semblait ne pas vouloir les lâcher. Elle se débattait avec rage mais j'étais clairement en position de force... Nous étions dehors dans la nuit sombre, à l'angle de la ruelle entre l'arrière du magasin et celle de la rue principale. J'avais rapidement pu voir le profil de ce voleur, il n'était pas très grand, de taille moyenne. Il était totalement vêtu de noir, ses cheveux courts étaient attachés en queue basse et il avait un masque qui recouvrait son visage. D'un seul coup je sentis une atroce douleur dans le dos qui me fit desserrer la prise que j'exerçais sur cet individu. Il nous retourna et se retrouva donc au dessus de moi.  Il écrasa ma main qui retenait mon bijoux de son genoux ce qui m'arracha un grognement de douleur. Je fermais le point mais une chose m'interpella.