Préface : la vidéo n'a rien à voir avec le contenu du chapitre. C'est juste que je l'avais dans la tête toute la journée.
Dans la forêt
Je me baladais
Le vent dans les cheveux
Le pollen dans les yeuxJ'ai vu un oiseau qui chantait
Sur une branche il était perché
Mais un chat est arrivé
Et l'a mangé tout entierEt si cet oiseau ne voulait pas mourir
Au moins, il n'a pas dû souffrir
Entre les dents de la bête
Tout est passé, même la têteJ'ai continué à marcher
Un peu déstabilisée
Le soleil se couchait
Puis le ciel s'endormaitCric crac
Des petits bruits dans le noir
Cric crac
De quoi faire des cauchemarsL'air s'est rafraîchit
La lune éclaire un chemin
À travers les bois obscurs
Vers un lac brillantSon reflet miroitant
Ondule élégamment
Au centre d'un paysage nocturne
Les étoiles brillentElles sont une infinité
Dans ce ciel d'été
Où les rares nuages se confondent
Avec la brume tardiveUn air parfumé
Une odeur de bois mouillé
Quelques feuilles asséchées
Et un peu de terre brûléeLe vent siffle entre les branches
Même quand les fleurs semblent dormir
Elles chantent une berceuse
Qui endort mon insomnieJe ferme les yeux
Mais je ne peux imaginer
Un endroit plus merveilleux
Que celui où je suis poséeTout ce qu'il manque
C'est une présence
Autre que mon ombre
Illusion d'une lune généreuseJe suis seule à connaître cet endroit
Seule à connaître le chemin qui y mène
La carte est même gravée
Dans les tréfonds de mon esprit tourmentéMes pensées filent
Comme de la laine
De fil en aiguille
Et se perdent dans le videJ'entends un remuement
Un peu plus loin,
C'est le vent qui l'apporte
D'un bosquet ou d'un buissonJe m'arrache à cet endroit
La peur gagne sur la curiosité
Je deviens une proie
Effrayée par un danger qui n'existe pasMes pieds me mènent dans une grotte
Cachée d'un épais rideau de lierre
Leur bruissement semble me dire
"Viens, tu peux entrer"À l'intérieur, ni corps ni bête
Pas de vie et pas de mort
Juste moi et le vide
Lui qui m'a toujours tenu compagnieOn s'installe, callés entre la paroi rugueuse et le sol humide
Un goût amer dans la bouche
Je sens l'orage arriver
À croire qu'il attendaitIl déchaîne sa colère
Terrifiante et somptueuse
La lumière envahit en le ciel
Les nuages ne se cachent plusL'eau ne tombe pas du ciel
Un air lourd s'empare de la forêt
Tous les êtres peuvent le sentir
Cette pression qui empireUn arbre est touché
Les feuilles s'embrasent
Pour le laisser devenir un bûcher
Visible de tousComme une maladie
Il donne son mal à son voisin
Elle se propage et répend
Elle n'a pas de cible, juste un objectifLe feu s'approche
Et lentement je vais à la sortie
Les arbres tombent un à un
Comme une suite de dominosLa fumée s'étend dans le ciel noir
On la voit encore
Même dans la pénombre
Elle ne veut pas faire sa timideQu'elle brûle tout désormais
Maintenant je m'en fiche
Douces pensées suicidaires
Vous ne m'êtes plus utilesJ'avance vers le feu
Lentement il m'attire
Je veux le toucher et ressentir
La violence de la colère qui le construitLes arbres qui meurent
Ils ne crient pas au désespoir
Qu'importe la douleur
Ils endurent toujours sans plierLa pression, les tempêtes et la foudre
La pluie, le vent et le feu
Quelque soit leur ennemi
Ils continueront de protéger cette forêt
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PoésieLa cara del toro 🤘 : S Pourquoi : S Forêt : S / K667 Planète : S Mort : S Daydream : S YOLO : S Be free : S Alone : S Pimentón : S Facilistement : S I'm fine (save me) : S Bye bye : S If I gone : S Black dog : S Zombi show : S Mona-Lisa : S Bla Bla...