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     Après être sortie de table, je partis au toilette et m'y enferma pour trouver un plan. De toute manière, Miriam savait quelque chose mais ne dira rien...

     Voila maintenant dix bonnes minutes que je réfléchissais à une tactique pour retrouver ma sœur sans être vu par quiconque et je venais enfin de trouver la solution! Voila les bases: Je commencerai par monter dans ma chambre et je m'habillerai car j'étais encore en pyjama. Ensuite, je regarderai par la fenêtre de la chambre (car rappelons-le c'est en haut d'une tour) pour voir si je vois quelque chose d'étrange dans le jardin. Ensuite je monterai le plus haut possible et descendrai le plus bas possible avant de retourner au toilette et de remettre tout ça en ordre.

      Je sortis donc des toilettes comme prévu. Je vérifiais si personne n'était a l'horizon avant de tourner à droite, là où se trouvait les escaliers que j'avais descendu ce matin. Les escaliers craquaient sous chacun de mes pas  alors je croisais les doigts pour ne pas être démasquée. Me voilà à présent en haut du couloir sombre et lugubre qui me glace les os, rien quand le voyant. Je tourna ensuite à droite, là où l'escalier en colimaçon se trouvait et celui qui menait à l'étage des dortoirs. Ouf! Toujours personne. Il faisait calme dans les couloirs, autre que les bruits lointains de la salle à manger ou encore de la salle de jeux. Mais justement... bien trop calme...une vieille bâtisse en bois en plus, devrait craquer et puis le vent extérieur qui était violent devrait taper sur les fenêtres... Bon...même si cela est très étrange, une autre enquête m'attend. Je monta donc cette escalier et arriva au niveau des dortoirs. Je continua de monter pour aller à la haute tour ou ma chambre se trouvait. Je pris donc les affaires que Miriam nous avait chaleureusement donnée quand nous sommes arrivés.

         Une fois habillée et avoir fait un rapide détour a la salle de bain, je partis donc a la fenêtre de la pièce. Dehors, on voyait des sapins verts, des chênes avec des nids d'oiseaux et de l'herbe partout autour. Rien de plus basique qu'un jardin. Avec aussi une balançoire et un petit toboggan. Sauf un endroit du jardin n'avait pas d'herbe mais il était très compliqué à voir. Cette endroit était une petite butte de terre et quelque chose métallique, il me semble, en dépassait.

          Après la fenêtre, il y avait l'étage le plus haut. Je ne dis pas qu'il y en a un, mais je souhaite chercher car c'est un bon endroit pour pouvoir cacher des indices. Je descendis les escaliers de la tour, et partis tout au fond du dortoir des autres enfants. A cet endroit, se trouvait des toilettes. Mais j'eu la malencontreuse idée d'y entrer... Car ce qu'il y avait me glaça le sang! Du sang! Rouge vif! Dans le lavabo!

Je sursauta! Je me retourna soudainement, distraite par des bruits venant d'une cabine. Je m'avança plus près et vis une jeune fille, du même âge que moi je pense, accroupis sur le sol. Elle avait le bras en sang! En me voyant, elle eu un mouvement de recul. Je m'approcha et m'accroupis pour être à sa hauteur avant de lancer:
« - He, qu'est ce qu'il se passe?
- Rien ne t'en fais pas..., me répondit-elle.
- C'est toi dans le lavabo?
- Je ne parlerais pas à une inconnue!, répondit-elle sèchement. »
Je tenta donc une autre approche, une de "présentation".
« - Je suis Léa, je suis arrivée ici hier en fin d'après-midi. J'y est appris que j'ai été adoptée. Cette nuit, il s'est passée quelque chose de très bizarre et ma sœur à disparu [ je lui expliqua toute l'histoire] alors je me suis mise a la chercher... voila, je ne suis plus une inconnue. Et toi?
-Bon d'accord... Je m'appelle Charlotte. J'ai 11 ans. Il y a maintenant deux ans que je suis bloquée dans cette orphelinat à la recherche de mon frère Thibault. Il a disparu de la même façon que ta sœur...
-C'est super étrange... et pourquoi restes-tu dans ces toilettes? Et le sang, d'où vient-il?
-Je suis sûre que Miriam y est pour quelque chose alors je ne veux pas la voir mais elle a compris où je me cachais alors elle a pris un couteau et a commencé à me couper la peau au niveau du bras...dit-elle en sanglotant.
-Je vais t'aider! On va travailler en équipe! »
Je commença par aller chercher dans le dortoir de quoi envelopper son bras saignant. Après avoir mis une compresse et un bandage rigide, nous voilà partie pour continuer notre plan. Pour ne pas risquer qu'il nous arrive quelque chose, nous décidâmes de rester ensemble. Nous commencions donc par monter tout en haut( fin du moins essayer de monter si il y avait un étage supérieur). En montant les escaliers pour arriver à hauteur du dortoir, je vis simplement la chambre où j'étais installée.
« -Ici, c'est ma chambre. Dis-je à Charlotte.
-Pourquoi dors-tu dans une pièce détaché du dortoir alors qu'il y reste plusieurs lits vides et qu'il y a une autre pièce à dortoir?
-Je n'en sais rien... probablement parce que je devais rester dormir seulement une nuit normalement.
-Le truc, c'est que pour les disparitions d'un membre de notre famille ici, on est les seules a qui c'est arrivé. Et je devais aussi loger une seule nuit, mais j'ai été retenu par la disparition de mon frère.
-Tu veux dire que ceux qui dorment dans cette chambre (en l'occurrence seulement nous) sont ceux qui doivent repartir le lendemain...?
-Exactement et franchement, je ne penses pas que c'est un hasard.
-Donc Miriam souhaite que les enfants qui entrent ici ne ressortes par après une seule nuit?
-Je penses qu'elle ne veut pas que l'on sortes d'ici tout court.
-Mais qui est cette femme?
-Nous allons le découvrir... et je penses que cette chambre comporte un endroit secret où toutes ces réponses se trouvent.
-Comme une trappe dans le sol ou encore un coffre derrière un cadre?
-C'est bien ce que je pense.
Je commença à regarder sous le lit. Pas de trappe. Je regarda au sol. Je passa même ma main pour vérifier qu'il n'y ai pas un morceau de parquet qui pouvait se détacher. Ce n'était pas le cas. Puis Charlotte me dit:
« - Tu as dit comme exemple tout à l'heure, une trappe au sol ou un coffre derrière un cadre c'est ça?
- Oui mais je n'ai rien trouvé au sol et pas de cadre dans la chambre.
- Pas de cadres certes, mais un miroir si... tu ne pense pas...?
- Oh que si!
Avec l'aide de Charlotte, nous commençâmes par décrocher ce lourd miroir. Ma peur me reprenais. Elle me coupait le souffle. Car une porte comme celle où se protégeait les soldats dans le temps se trouvait. Les grosses portes de fer. Celles qui protègent aussi contre les incendies. Charlotte essaya d'ouvrir la porte. Mais rien a faire. Pas à cause de son poids mais parce qu'il nous fallait la clé. Et a coup sûr, c était la clé que Miriam portait toujours sans exception autour de son cou, une clé de la même couleur que la porte.
« -Je sais comment rentrer sans clé. Me dit-elle.
- Et comment?
- En utilisant la barrette que j'ai ici »
Elle sortis une barrette de sa manche et une autre de sa poche.
« - Où as-tu appris à faire ça?
- Je n'en sais rien... ça m'est venu comme ça...mais c'est bizarre j'ai l'impression de l'avoir fait plusieurs fois mais ce n'ai pas le cas...Comme une sorte de vision du passé...c'est étrange.
-C'est surtout effrayant! »
Clic! Clac! La serrure de la porte s'ouvrît. Ne resta plus qu'à pousser cette lourde porte et ce n'était pas une mince à faire. Elle pesait des tonnes et des tonnes. Comme celles en fer dans le temps.
             Après 5 grosses minutes, nous arrivons enfin à ouvrir la porte. En entrant dans la pièce, elle était sombre. Nous allumons nos téléphones pour obtenir un peu plus de lumière. Elle était vide en dehors de quelques cartons disposés dans les quatre coins de la pièce. Charlotte s'occupa du côté droit de la pièce et moi de celui de gauche.
             A gauche se trouvait 5 cartons. Un de toute petite taille, un très grand et les autres des « normaux ». Je commença par le plus petit: une clé dorée avec une chaîne pour l'accrocher à son cou ou était inscrit le prénom « Miriam ». Miriam avait bel un bien un lien avec toute cette histoire... mais pourquoi? Elle qui avait était tellement gentille quand nous étions arrivé.... Bon je décida de continuer avec les cartons de moyennes tailles: un livre tout usé avec une couverture brunes. Des couteaux de cuisine. Ceux pour couper la viande...ceux très coupants! J'en ouvris un autre: des dessins, des dessins et encore des dessins. Mais comme des chemins. Assez incompréhensible. Le dernier de cette taille n'était composé que d'une toute minuscule clé accompagné de son cadenas. J'ouvris le grand carton: cordes, lampes torches, tache de sang... Je m'assis un moment de côté pour reprendre mes esprits.
Je décida d'aller voir où en était Charlotte. En arrivant de son côté elle était raide et comme paralysée par la peur. Dans ces cartons la meme choses que moi en dehors du cartons qui contenait pour moi la clé avec le cadenas. Dans le sien ce trouvait des photos de son frère avec des taches de sang dessus. Son carton était remplie de mot comme « tuer », « tu seras mort », « à faire en priorité » etc.... Je lui demanda de se lever pour partir le plus vite possible de cette endroit si bizarre et si glauque. Elle me signala que dans son grand carton elle avait trouvé un sac à dos plutôt grand. Ça pourra faire l'affaire pour mettre toutes nos découvertes à l'intérieur....
Nous n'osions même plus avancer. Nous décidons donc de faire demi tour et de retourner dans ma chambre. Mais la porte claqua dans un bruit sourd!

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⏰ Dernière mise à jour : Aug 18, 2022 ⏰

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Péripéties / Mégane où es-tu?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant