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Plusieurs heures plus tard, aucun bruits de tirs ou de cris ne purent  se faire entendre à nouveau. Rassurés, nous décidâmes d'installer les couvertures car nous étions très fatigués... sachant que je l'étais déjà le soir même. Mon père resta seul à surveiller les alentours pendant que le reste de la famille Robert se rendormit le mieux possible malgré l'inconfort de cette grotte. Soudain, il me secoua ma mère et moi, et nous fit signe de tout éteindre et de blottir les enfants contre nous près à s'échapper.... selon papa, ce pouvait être autant des animaux que des tueurs car le bruit était encore trop faible pour en déduire quelque chose...
Je me retenait de pleurer à plusieurs reprises pour ne pas faire un seul bruit qui pourrait nous faire remarquer. J'entendis des pas se rapprocher mais qui étaient plus humains qu'animaux. Je sentis des gouttes de sueur tomber sur mon nez et mes joues, qui étaient déjà mouillées par des larmes dont j'ignorais leurs présence. Je me sentais mal, pâle et toute tremblante. J'étais entre la vie et la mort ( au sens propre du terme). Mon père s'était déjà mis en position et avait actionné son fusil prêt à tirer. Soudainement on entendit les pas passer au dessus de notre tête et je pouvais enfin respirer correctement... sauf au moment où mon frère décida d'éternuer( il avait déjà un rhume avant de partir, ce qui été sans doute dut au fait d'être sorti sous la pluie sans veste). Les pas s'arrêtèrent brusquement! Plus aucun son ne venait. Rien. Pas un souffle. Pas un mot. Rien. Rien. Et encore rien.

Ma peur me reprenait. Je me sentis mal, tout étourdis. Je n'osais même plus respirer avec ce calme si soudain. Je ne bougeait plus. Je me sentis comme paralysée/ collée au sol. Je sentis mes pieds s'enfoncer lentement dans les profondeurs de la grotte. J'avais l'impression que le sol s'écroulait sous mes pieds et que je tombais dans un trou noir, infinis. Continue à lui même.

Soudain! Un bruit! Enfin! Les pas partirent... mais pour combien de temps? Et puis, bizarrement, ils ne devaient pas être nombreux vu que seulement deux-trois pas se sont fait entendre... or, lors d'une bataille, plusieurs personnes sont rassemblées...
Quelques secondes plus tard, mon père revint alors vers nous. Il se blottit contre ma mère qui était aussi pâle que l'arum. Il essaya de la rassuré mais je voyais bien que ça ne fonctionnait pas. Et je veux bien la croire! Je ne comprenais pas vraiment ce qui était en train de se passer. Une guerre? Si oui pourquoi? Si non que se passe-t-il? Pourquoi cette nuit? Étais-ce un coup qui était prêt depuis longtemps? C'était une mini bataille avec quelques personnes? C'était une reprise d'un territoire comme au X ème siècle? C'était une question de richesse? Une vengeance? Trop de questions s'engouffraient dans ma mini tête de 10 ans.

***

Nous sommes le 18 novembre 2169
On été le lendemain, j'avais à peine fermé l'œil de la nuit a cause de mon stresse. A chaque fois que je réussissais à m'endormir correctement, un cauchemar venait me réveiller en sursaut. C'était souvent des cauchemars du genre: un tueur en série! Vite cache toi Magali avec les enfants! ( et la on voit mon père se faire tuer, décapiter, sa tête de l'autre côté de son corps.)

En me réveillant, je vis mon père avec d'immenses cernes! Il me faisait limite peur. On dirai que ses yeux allait sortir de leur orbite. Il n'a certainement pas fermé l'œil de la nuit pour faire son boulot: surveiller les prisons( fin la s'était surveiller la grotte). Ma soeur resta la seule personne à dormir comme un loir. Mon frère avait l'air fatigué mais maman me dit que c'était le fait qu'il n'avait pas arrêté de se réveiller. Elle, elle avait également des cernes( mais beaucoup moins que papa parce que lui c'était quelque chose). Elle était un peu moins pâle que la veille, ce qui était une bonne chose. On commença par prendre un petit déjeuner. Ma mère avait presque pris tout le garde manger. On avait donc le choix! Je pris un pitch* ainsi qu'une brique de jus de pomme. Ma sœur se réveilla une dizaine de minutes plus tard. Une fois tout le monde debout, on enfila nos vêtement de la veille ainsi que nos chaussures. On dû ranger directement nos affaires au cas où l'on devrait partir en urgence. Ma mère avait heureusement pris le jeux de l'oiseau et celui de la coccinelle. Voici les règles:
L'oiseau:
On active la machine volante puis la personne sur la machine doit faire une dizaine de blague aux personnes qui la regarde. Plus les gens rigolent a tes blagues, plus tu es propulsé loin. Le but est d'atterrir le plus loin possible par rapport aux autres. C'est un jeux vraiment drôle car on peut tomber facilement et ça c'est drôlement marrant.

La coccinelle:
C'est tout le contraire de l'oiseau. Tu es sur une machine qui est en boule sur le sol. Tu es donc replié sur toi même( mais la boule s'adapte à ta corpulence). Les personnes qui te regardent, doivent te faire une dizaine de blague. Plus tu ris plus la boule se rapetisse et a la fin elle t'éjecte si tu as perdu. Sinon elle ouvre juste la porte et tu sort de toi même.

Franchement c'était trop marrant. On y avait donc joué environ 1h. Ensuite on a tout rangé. Vers midi, on commençait à avoir un petit creux, mais au moment où ma mère allait sortir sa salade toute faite du sac, on entendit des tirs juste au dessus de notre tête. Des gens hurlait! Couraient! Sortaient leurs épées! Leurs boucliers électroniques! Leur fusils viseurs!
Ma mère se précipita de tout refermer et de tout ranger. Elle mit son sac sur le dos et nous demanda de faire pareil. Ma sœur et mon frère étaient inquiet. Il n'arrêtaient pas de demander ce qu'il se passait et maman leur répondait toujours: Je ne sais pas les enfants mais il faut se protéger et se cacher ou l'on risque de mourir!
Vers l'arrière de la grotte, je trouvait une sorte de lumière. Une lumière que l'on avait encore jamais vue auparavant du fait que nous étions arrivées la nuit. Mais elle bougeait! Je prévenais immédiatement mon père et il me dit de rester sur le coté avec le reste de la famille pendant qu'il partait regarder de plus près. Il s'avança prudemment mais confiant. Il sursauta. Il revient vers nous de la même prudence qu'à l'allée. Il chuchota quelque chose à l'oreille de maman. Cette dernière redevint pâle. Le même pâle que la veille. Je compris alors que quelque chose n'était pas normal avec cette lumière. Papa venait à son tour vers moi en me disant à voix très basse:
Je crois que nous avons été repérés!
-Quoi? Répondis-je inquiète.
-J'ai dis: je crois que nous... continua t-il.
-Oui j'ai bien compris mais comment? On a fait aucun bruit! Dis-je en lui coupant la parole.
Soudain l'on entendit quelqu'un crier:
-Par ici! Il y a une ouverture! Va vérifier que personne ne s'y trouve!
Maman partit en courant avec Anatole et Mégane dans les bras. Je la suivis directement. Papa resta sur les lieux pour essaya de tuer quelques personnes. Nous sortions donc de cette grotte et découvrions l'horrible champs de bataille! C'était affreux!

 Nous sortions donc de cette grotte et découvrions  l'horrible champs de bataille! C'était affreux!

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Péripéties / Mégane où es-tu?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant