• Chapitre 6 •

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Je descendais les escaliers d'un manière gracieuse sous les regards haineux des jeunes filles de mon âge, d'autres regards hypocrites de certaines demoiselles qui souhaiteraient devenir mes amies. Des regards remplis de désir de la part des ducs, cette entrée signait mon premier bal entant que princesse de France. Je rejoignais la famille royale, le roi François, Henri, Catherine, une autre femme que je n'avais pas encore rencontrée et d'autres personnes inconnues. Les discussions avaient repris après mon arrivée, mon père me souriait et il avait un visage serein.

- Tu est magnifique ma fille. Es-tu prête pour notre danse? Je le remerciais et j'acquiesçais de la tête, je me sentais prête malgré la mini catastrophe de cette après-midi avec Henri. En parlant de lui, le prince discutait avec notre aîné, le dauphin François.

Tout le monde s'écarta, la musique commença et nous nous positionnons pour danser. Nous effectuions une révérence comme le voulait la tradition. J'avais très peur de me ridiculiser mais François 1er le voyait dans mon regard et il me rassura. Comme un père de mon époque apprendrais à sa fille à faire du vélo sans les petites roues. Des souvenirs resurgissaient de mon vrai père et de moi allant à la piscine, notre endroit préféré. Mon coeur se serra. Il était temps de commencer notre valse, cette dernière fut coordonnée comme si nous l'avions répété alors que ce soir était la première fois que je dansais avec un roi de l'histoire de France. Ce dernier souriait, a mon tour, je voyais dans son regard qu'il était fière de son enfant. Un mini-larme perla sur sa joue, est-il triste ou pleurait-il de joie? La fin de la valse arriva et toute la cour applaudissait son roi. Je crois que j'était bénite et mon père reparti discuter avec je ne sais qui.

-En finalité, votre danse n'est pas si désastreuse. Me dit Henri, j'allais lui tirer la langue mais en me rappelant la présence de la cour, je me contentais de lever les yeux aux ciel.

- Merci de votre compliment, votre altesse. Dis-je d'une voix nasillarde pour l'embêter. Le prince esquissa un sourire avant de revenir à sa discussion avec notre frère.

Pour ma part, étant donné que personne ne me prêtais attention, j'avais envie de me balader dans les jardins pour éviter de parler avec des nobles prétentieux et de m'ennuyer. Je quittais la salle d'un pas rapide pour rejoindre les Jardins de Diane. Le château où je me trouvais devait être le château de Fontainebleau, la demeure préféré de François 1er mais à peine, avais-je atteint le couloir le roi m'appela pour me présenter et malheureusement, je devais endosser le rôle qui n'était pas le mien.

-Ah ma fille, vous êtes là! Vous aviez disparu. Dit-il en me vouvoyant devant les aristocrates, d'un ton un plutôt accusateur puis il me pris la main. Voici, ton oncle, le duc d'Aquitaine qui était en voyage d'affaire en Espagne. Je regardais l'homme que mon père qui se tenait devant moi. Il était grand, des yeux gris remplis de joie, il devait avoir participé à plusieurs guerres et étrangement, il me rappelais étrangement quelqu'un.

- Bonsoir princesse, vous souvenez-vous de moi ? Me demanda mon oncle, je cherchais désespérément la personne à qui ressembler cette homme. L'homme avait une moustache parfaitement coupé comme mon grand-père pendant la guerre d'Algérie. Je me revois entrain de regarder un photo de lui, jeune et je comparais la photo avec l'homme que j'avais devant moi. La ressemblance avec mon grand-père est frappante. Voilà! Il me faisait penser à mon papi, il me manque de plus en plus..mais je devais le cacher.

- Veuillez m'excuser mais je n'ai pas de grand souvenir de vous, Monsieur le duc. Dis-je en me tenant droite devant le portrait robot de mon grand-père. Peut-être que Papi était sa réincarnation de cet homme ou un lointain descendant, il faudra que je fasse des recherches sur cette homme. Des recherches, des recherches et encore des recherches, j'allais rester dans la bibliothèque tout mon temps! Je demanderais à Henri de m'aider même si je pense que ce dernier essayera de deviner mes plans.

- Ce n'est rien et je préfère que vous utilisez mon oncle quand vous adressez à moi. Me dit-il en souriant, j'hocha la tête et j'étais aussi contente car cet homme me mettait à l'aise. Il n'est ni prétentieux ni hautain, cet oncle était vraiment différent et allait être un bon allié si j'avais des conflits avec père. Qu'est-ce que je raconte? Il faut que je me focalises tous mes recherches et mes efforts sur trouver une solution pour rentrer aux 21 eme siècle.

- Le Château est vraiment magnifique, majesté! Dit l'une des femmes près de mon père. Des courbettes débiles pour avoir des faveurs et gonfler l'ego de la famille royale.

- En effet, répond mon père, fier de son domaine. Je lève les yeux ciels, dans mon époque, on appelle ça des lèches-culs.

Je disais que j'allais me rafraîchir à mon oncle, puis je courais le plus vite jusqu'à portes qui menaient aux couloirs. Cette fois, personne ne m'arrêtais en cours mais quelques aristocrates furent choquées de voir la princesse Charlotte courir mais honnêtement, l'avis de personnes qui sont mortes depuis des siècles, je m'en fichais. Je sortais et arrivais le plus vites dans les magnifiques Jardins de Diane. Une statue de cette dernière se tenait quelques part, Diane ou Artémis: la déesse de la chasse et de la Nature. Merci chers cours de Latin et puis beaucoup de références à la mythologie grecque sont faite dans cette époque. Je voyais un endroit calme, un petit kiosque, l'endroit parfait pour faire un pause et rester loin du bruit. Je me rapprochais du kiosque et vérifiais qu'il n'avait personne, je m'asseyais sur la banquette et sortais de mon corset, les pages d'un livre.

- Je savais que vous étiez là, dit une jeune femme entrant dans le kiosque. Je levais les yeux de mon livre et je détaillais la nouvelle venue minutieusement. Elle avait les cheveux bruns, la même teinte que moi et devait être plus âgé. La vraie princesse était censé la connaître, alors je devais improviser jusqu'à avoir quelques informations sur cette femme.

-Bonsoir, souriais-je à l'inconnue. Elle me le rendit sûrement pour être gentille et vînt s'assoir en côté de moi. Comment savais elle que j'étais là? Était-elle une des amies de Charlotte ou une des fiancées de mes frères avec qui la princesse avait sympathisé? Elle portait un longue robe blanche, typique de l'époque. Elle regarda les pages du livres que j'étais entrain de lire.

- La réception n'est-elle pas intéressante? Me demanda-t-elle.

- Je préfère lire tous les livres de la bibliothèque du roi plutôt que passer du temps avec tous ses nobles. Lui répondis-je sans regrets, un sourire rempli de fierté naquit sur son visage et elle rigola suite à ma phrase. Sans m'en rendre compte, moi aussi j'étais en train de rigoler avec elle.

Au loin, j'entendais quelqu'un crier et je tournais ma tête vers le reste du jardin. En effet, un domestique arrivait en courant jusqu'au kiosque. Arrivé à ce dernier, l'homme fut essoufflé et mit deux petites secondes à reprendre son souffle et nous sortir une phrase.

- Princesse Charlotte, vous êtes demandé par votre père et vous aussi, princesse Fleur. Dit l'homme en regardant la jeune femme se tenant à mes côtés. Celle-ci acquiesça, princesse Fleur? Était-elle une princesse étrangère où de mes sœurs ? Si cet homme l'appelait princesse alors elle devait être l'enfant du couple royale. J'avais lu, que François 1er et Claude de France avait eu sept enfant dont quatre filles et trois garçons. Deux morts enfin bas-âge, la princesse Charlotte et la fille aînée mais apparemment, les historiens se sont trompés vu qu'elle se tenait à quelques mètres de moi.

J'étais tellement perdu dans mes pensées que je n'avais même pas remarquer la main que la princesse aînée me tendait. Je rangeais les pages de mon livre dans des endroits de ma robe comme mon corset et mon bustier, pris la main de ma soeur et nous nous dirigeons vers les couloirs. Prête à savoir que le roi de France a prévu pour moi.

Princesse Fleur:

( Haylee Steinfield )

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( Haylee Steinfield )

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