• Chapitre 4 •

8 0 2
                                    

( En média, Andrew Garfield pour interpréter Henri II )

- Pourrai-je savoir pourquoi joue-tu les jeunes filles modèles au près des nobles ? Me demanda-t-il, suprise de sa question, je le regarda aussi fixement et me rendis compte qu'il me ressemblait mais en homme. Il devait être donc le jeune Henri II, mon frère..

- Henri, mon seul souhait était de passer du temps avec père. Lui répondis-je d'un ton délicat, il me regarda bizarrement puis soupira et il s'appuya contre le mur. Que fais-tu ici? N'as-tu donc pas d'autres préoccupation ? Il me lança un regard soulé et lourd de sens, du genre: j'évite quelqu'un donc je viens te voir. Il détourne le regard, puis dit d'un ton roc:

- Je ne veux pas voir ma femme. Sa femme ? Henri était déjà marié mais il n'a que 15 ans..j'avais oublié les jeunes mariés! Suis-je fiancé ? La prochaine fois, je demanderai au roi François. Revenons à Henri, sa femme est.. Catherine de Médicis! La Catherine de Médicis! Une grande et terrible reine, celle qui ordonnée le massacre de Saint-Barthélémy (le massacre de milliers de protestants) et elle est également ma belle-sœur? J'y crois pas! Je devrais la rencontrer, un jour. Oh mon dieu.

- D'accord, je lui ouvre la porte de ma chambre. Tu est le bienvenue, cher frère. Les servantes préparent les coussins du lit pour un moment discussion, Henri n'a pas l'air de me détester c'est juste qu'il ne veux pas me montrer qu'il m'aime entant que famille. Je comprends pour certaines personnes, il est plus dure d'exprimer leurs sentiments. Nous passons la fin de soirée à parler de tout et n'importe quoi.. jusqu'à que je m'endorme complètement sur le coussin. Cette première journée en 1534 fut rude, j'ai fait des recherches, j'ai rencontré mon soit disant père ainsi que mon nouveau frère. Maintenant je vais dormir, il parait que la nuit porte conseil.
——————

Je me fais réveiller par la quadragénaire nommée Anne-Marie, elle me fait un réveil en douceur mais le matin, je ne suis jamais de bonne humeur. Agacée de ma lenteur, elle décida d'enlever ma couverture et de me sortir du lit par la force, je grogna.

- Princesse, il suffit! Vous devez vous préparer, vous avez une grande journée:
déjeuner avec sa majesté, cours de bienséance, rencontre avec quelques nobles et la princesse Catherine souhaiterais prendre le thé avec vous. Je levais les yeux au ciel suite à l'annonce du programme de ma journée, tout était ennuyeux. Attendez.. Catherine de Médicis voudrait s'entretenir avec moi? Que devrais-je lui dire? Elle va vouloir parler de mon frère et de comment l'amadouer ?...

Finalement, je me préparais et enfilais une robe longue de couleur noir. Une servante me montra le chemin de la salle à manger, à ma grande surprise: sa majesté, Henri et un autre garçon était entrain de discuter en bout de table. Tout le reste de la famille royale prenant le petit-déjeuner, mes autres frères et sœurs. D'après les livres et les registres de naissances, le roi François 1er et la reine Claude ont eu sept enfants dont deux sont morts en bas-âge (mon alter-ego et la fille aînée) et les autres sont tous là.

Je m'installais à côté d'Henri qui me lança un regard énervé pour être en retard, je l'ignorais. Je souris à père et à l'autre garçon dont je ne connaissais pas le nom bien qu'il soit mon frère.

- Bonjour à tous, leurs dis-je d'un air fatigué.

- Bonjour, me répondis le roi. Puis il continua sa conversation avec ses fils, ils parlèrent de la succession et des cours du garçon dont j'ignorer le nom. Serait-il le dauphin, François de France. Le petit-déjeuner se déroula normalement, je parlais avec mes jeunes sœurs: Madeleine et Marguerite. Elles étaient tellement mignonnes et innocentes, elles discutaient de leurs activités quotidiennes.

Une question me brulait les lèvres, après que François et Henri soit sortis, je n'hésitais plus.
- Père, quand est-t-il de mon fiancé ? Ma question sembla le surprendre, la vrai Charlotte n'aurait jamais demandé des nouvelles mais je n'ai aucune information sur ce fameux promis.

- L'archi-duc se porte bien, aux dernières nouvelles. Aurais-tu cesser tes caprices ce ce qui concerne tes fiançailles ? Le mot caprices passèrent mal dans mon esprit, à cette époque, les jeunes filles étaient forcer au mariage arrangé et n'avais aucunement le droit de donner leur avis. Sauf que je ne suis pas une femme de cette époque.

- Père ! Ce ne sont pas des caprices! Une jeune fille devrait avoir le droit de choisir son futur mari et même avoir le droit de choisir de se marier ou pas. Dis-je d'un voix sûre. Pendant, mon mini discours, François 1er m'avait écouté d'une oreille. La condition des femmes est vraiment mauvaise, j'aimerais tellement que cela change. Je lui fis les gros yeux comme pour gronder un enfant qui aurait fait une bêtise.

- Bien, nous en reparlerons plus tard. Me dit-il, j'acquiesça puis parti vers la bibliothèque pour me changer les idées. Pourquoi les femmes sont-elles traités comme cela? Pour satisfaire l'ego des hommes, c'est hors de question. Je continuais les livres entamés hier, jusqu'à que l'heure tourna et le temps du goûter arriva. Une servante inconnue vînt à ma rencontre, je levais les yeux de mon ouvrage et l'observait. Elle était rousse, les cheveux rangés en une parfaite tresse, aucun cheveux ne dépassait.

- Votre altesse, la princesse Catherine voudrait discuter avec vous. Me dit-elle.
- D'accord, je vous remercie de vous être déplacé. Lui dis-je, elle me conduisit à la chambre où séjournait sa maîtresse. Elle toqua, un « entrez » ce fit entendre. Suite à cela, nous entrions dans le séjour de Catherine de Médicis.

Une jeune femme, une adolescente du même âge que Henri et moi se tenait devant une table
où était disposé deux tasses de thé.

- Chère Belle-soeur. Me dit-elle d'un air gentil, un sourire au lèvre. Un sourire maléfique ? Je ne sais pas.. Elle devait vouloir me parler d'Henri, également de son avenir de reine et autres. Je soupirais, déjà.

C'est une autre histoire...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant