S'apprivoiser pour mieux s'aimer

12 2 0
                                    

Ils rentrèrent doucement à l'écurie, pour rallonger le temps passé à deux. Adam s'occupa rapidement de Storm puis vint aider Marcus qui pansait la robe de Élios. Le rancher se colla à son dos, posa sa main sur la sienne et embrassa le creux de son cou. Ses lèvres se régalaient de sa peau si douce tandis qu'ils continuaient à brosser le cheval. 

La tête de Marcus bascula en arrière se posant sur son épaule. Le rancher entendit son prénom se perdre dans une expiration de plaisir. C'était incroyable, ce désir qu'il provoquait chez lui. Ce besoin de le toucher, de l'embrasser, de le sentir contre lui.
Adam passa son autre bras autour de la taille de Marcus pour le presser plus fort contre son corps. Sa main tira sur son polo pour le libérer de son chino et avoir accès à sa peau. Marcus lâcha la brosse et serra lamain de son amant avec force. 

Adam voulait plus,avait envie de plus, maintenant. Son bassin se mit à onduler contre le fessier ferme et rebondit de l'homme qui le rendait fou. Sa main pénétra doucement dans son pantalon, ses doigts frôlèrent le sexe chaud et dur de son amant.

-Tu veux savoir si je suis aussi excité que toi. Donne-moi ta bouche.

Adam s'exécuta. Marcus mordilla sa lèvre inférieure avant de la sucer, de l'aspirer et de la relâcher bruyamment. Il le regarda avec gourmandise.

-J'aimerais faire ça à ton corps, tout ton corps, y compris ce qui est dur et brûlant entre tes cuisses. Es-tu prêt pour ça, Cowboy ?

Pour toute réponse Adam le tira dans un box vide et enleva son tee-shirt, dévoilant son buste sculptural, l'offrant aux désirs, aux pulsions de l'être aimé. Marcus se lécha les lèvres en soupirant.

-Bordel. Cowboy, tu es le cookie le plus appétissant que je n'ai jamais vu.
-Un cookie ?

Marcus sourit en allongeant Adam sur la paille et en l'y maintenant d'une main ferme.

-Rugueux à l'extérieur, tendre à l'intérieur. Chaud et doré comme si tu sortais du four. Dis-moi que tu as des pépites de caramel et je ne réponds plus de rien.

Adam se mit à rire. Il caressa le visage brûlant de désir de Marcus avant de le prendre entre ses deux mains. Avec un grand sourire joueur, il lui avoua.

-J'ai des pépites de caramel.

Il ne lui laissa pas le temps de répondre. Il l'amena à lui brutalement pour reprendre là où ils s'étaient arrêtés avant cet interlude pâtissier.

Tour à tour, naturellement, les deux hommes se régalèrent de profiter du corps de l'autre, de se donner du plaisir, de se faire sombrer inexorablement dans l'abîme de la jouissance. Heureux, comblés, nus, enlacés, les amants s'embrassaient doucement, se câlinaient.

-As-tu aimé ?

Marcus mordit le nez de l'idiot qui se posait trop de questions.

-Je pourrais te poser la même question débile et je pense que j'obtiendrai la même réponse.

Adam se frictionna le bout du nez. Putain ! Cethomme était le diable.

-Non ! Moi, je t'aurais embrassé et t'aurais dit que j'avais adoré. Je ne t'aurais pas mordu comme un sauvage.

Marcus ôta la main de Adam et embrassa l'endroit douloureux.

-J'ai adoré t'aimer, Adam. J'ai hâte de recommencer.

Adam le serra contre lui aussi fort qu'il put.

-Je suis tellement heureux, Marcus. C'est comme si je commençais à vivre. Tout est nouveau, tout est plus beau. Je suis moi, enfin et c'est grâce à toi, ton amour. Je t'aime à en crever, Marcus Resinger. Tu es ma Vie.

Adam et MarcusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant