Adam et Marcus

Ensemble à jamais

Le soleil se levait sur le Blue Diamond lorsqu'il éteint le moteur du véhicule. Nous étions dimanche. Il avait tenu sa promesse. Il lui était revenu.

Accompagné de sa mère. Le cœur remplit de joie, bouillonnant d'impatience, Marcus sauta à l'extérieur de sa voiture, sans oublier de récupérer un certain objet qui patientait sur la banquette arrière. Il jeta un coup d'œil à Marysol qui s'étirait, un peu perclue de douleur. En ouvrant grand les bras, il déclama tout sourire.

-Bienvenue à la maison, Maman.

Marysol écarquilla les yeux devant la grandeur de cette bâtisse.
Marcus était-il sûr qu'il n'y avait que son compagnon et sa belle-mère à habiter dans cette immense demeure ? Elle se posta aux côtés de son fils.

-C'est impressionnant.
-Le plus impressionnant reste à venir, Maman. Tu vas le rencontrer.

Le grand brun prit la main de sa mère et l'entraîna à sa suite. Il s'arrêta quand May apparut sur le perron. Elle lui offrit un large sourire avant de désigner la balancelle. Il était là. Endormi sous une couverture. Aussi beau et aussi pur que le levé de soleil qui embrassait le monde.

-Il t'a attendu toute la nuit.

Marcus se retint de rire pour ne pas le réveiller ainsi. Il avait mieux en tête. Il revint vers la matriarche qui attendait les présentations. Il lui tendit le bouquet de roses blanches en lui faisant une révérence.

-Tout d'abord, merci, May, d'avoir supporté sa mauvaise humeur pendant ses longues semaines.

May Campbell eut un petit rire amusé en acceptant cette jolie compensation pour avoir subi les sautes d'humeur de son fils malheureux
.
Marcus se tourna vers sa mère.

-Maman, je te présente May, ma belle-mère et la maman de Adam. May, je te présente Marysol, ma mère.

May prit les mains de Marysol entre les siennes et l'entoura de son aura particulière.

-Bienvenue à la maison Marysol. Nous avons tant à nous dire. Vous buvez du café. Je viens d'en faire. Il est tout frais. Vous devez avoir faim également, j'étais justement entrain de préparer des pancakes. C'est la tradition du dimanche. Quelle est la tienne ? Oh pardon, je vous ai tutoyé. Cela ne vous dérange pas ?

Marysol se laissait entraîner par cette femme si douce et avenante. Elle se sentait bien à ses côtés,comme si elle l'avait toujours connu.

-Cela ne me dérange aucunement. Mon mari, le père de Marcus, adorait les empanadas. Je lui en faisait tous les dimanche en rentrant de l'office. Peut-être que je pourrais en cuisiner pour le repas de midi ?
-Avec grand plaisir ! Cela ne te dérange pas que je t'y assiste. J'adore cuisiner, c'est ma passion. Et toi,qu'aimes-tu faire ?

Marcus regarda les deux femmes toutes joyeuses et en pleine discussion s'éloigner de lui. Il exhala un certain soulagement et se dirigea vers celui qui l'attendait. Le beau brun se glissa tout doucement à ses côtés sous la couverture. Il l'entoura d'un bras et posa sa tête sur son épaule. En fermant les yeux, il se laissa aller à la paix qui se diffusait dans son corps, son cœur, son âme. Plus rien n'existait autour, il n'y avait que Adam.

Son bras lui faisait mal. Le rancher essaya de le bouger, mais quelque chose pesait de tout son poids dessus. Un grognement se fit entendre, suivit d'un soupir et d'une effluve de parfum que Adam aurait reconnu entre mille. La chose bougea, automatiquement le rancher l'emprisonna fortement dans ses bras, ce qui la fit rire. Un rire qui résonna, qui vibra avec chaque particule de l'être qui composait le beau blond. Il était là. Il était rentré.

Adam resserra un peu plus sa prise en cherchant le creux de son cou. Quand il le trouva, il y nicha son nez pour le respirer, pour s'emplir de son odeur, de lui. Quand ce fut assez, il y embrassa. Il le couvrit de baiser en remontant vers sa joue avant de se régaler de ses lèvres. Adam le relâcha un peu, juste assez pour lui permettre de l'étreindre à son tour. Il se retrouva plaqué contre lui. Sa bouche fut prise d'assaut par des baisers passionnés. Il sentit sesmains s'égarer sur son corps, cela le fit rire.