~ 𝑺𝒂𝒏𝒆𝒎𝒊 𝑿 𝑶𝒄 ~ 𝑳'𝒊𝒏𝒔𝒆𝒏𝒔𝒊𝒃𝒍𝒆 𝒆𝒕 𝒍𝒆 𝒃𝒂𝒍𝒂𝒇𝒓𝒆́

ℙ𝕣𝕠𝕝𝕠𝕘𝕦𝕖

⚠️ 𝗧𝗪, 𝘀𝘂𝗶𝗰𝗶𝗱𝗲 ⚠️

Je suis là allongé sur mon flanc droit. Le sang coule de ma gorge pour teinter l'herbe verte pour passer au rouge carmen. En face de moi, il y a la tombe de mes amis, de mes camarades de combat, ceux que j'aimais autant que ma propre famille. Je vais les rejoindre, enfin. Je m'excuse à ma fille de la laisser comme ça. Derrière moi. Je m'excuse à mon mari, Sanemi, de mettre donner la mort avec ce Katana qui avant m'aider à pourfendre ces créatures que je déteste tant qui sont les démons. Mais le fait que dans quelques mois, il va mourir à cause de cette marque. Je ne veux pas assister à ça. Je suis devenu fragile après ce combat. Je ne le supporterais pas. Je sourie en regardant leurs tombes. Je ne sais pas où est-ce que je vais partir. Au paradis ? En enfer ? Je ne sais pas. Je le saurais seulement quand j'aurai rendu mon dernier souffle. Une larme tombé, puis une autre et des dizaines d'autres les suivent. Je pleure de joie, de tristesse, de dégoût et de colère. De la joie de partir loin de ce monde qui m'as fait tant souffrir. De tristesse de laisser derrière moi l'homme que j'aime ainsi que l'être qui a mon sang, dire qu'elle va devoir assister à la mort de sa mère mais également celle de son père. Elle va devoir se renforcer en espérant qu'elle ne fasse pas comme moi. De dégoût et de colère envers moi-même d'être égoïste au point de me suicider pour ne pas assister à la mort de l'être que j'aime et également celle de mon meilleur ami. Je respire de moins en moins bien. Ma vision se brouille. Ma respiration se fait courte. J'entends au loin la voix de ma fille et de mon mari. Puis des pas précipiter. Il me prends dans ses bras en soulevant mon torse de l'herbe devenu collante à cause du sang. Je sens des larmes sur mes joues pas les miennes mais les siennes. Je rassemblent mes dernières forces pour lever mon bras droit pour la poser sur sa joue essuyant les larmes qui couler sur ses joues pour atterrir sur les miennes. Je lui sourie. Un sourire tendre et qui console. C'est à peine si j'entends leurs cris de panique. Mes lèvres s'ouvre et je prononce mes dernières paroles semblable à un murmure.

- 𝙹𝚎 𝚟𝚘𝚞𝚜 𝚊𝚒𝚖𝚎𝚜 𝚖𝚎𝚜 𝚊𝚖𝚘𝚞𝚛𝚜...