Et merde...

Le jeu

Le lendemain matin je me réveille et Ashtray n'est pas à côté de moi. Je suis pas étonné de me réveiller seule. En revanche pendant toute la nuit il n'a pas arrêté de bouger et changer de position, sûrement du mal à s'endormir. Quand je me décide enfin à sortir du lit je saisis mon téléphone qui d'ailleurs a beaucoup de notifications.

Notifications:

-James/rentre
-Carlos/bouge ton cul et rentre il vas finir par me soûler ou me tuer
-Nate/tu viens se soir
-Maddy/vient te préparer chez moi y'aura les filles
-Lexie/faut que je te parle tu peux passer
-Cassie/ Ella tu aurais pas des talons rose stp.

Je sort du lit et commence à descendre les yeux river sur mon téléphone. À répondre au messages. Je fais bien attention à ne pas tomber dans les escaliers comme une imbécile en tenant d'une main la rampe.

Fez: bien dormi
Ella: ouais il est pas là Ashtray?
Rue: pourquoi tu veux savoir
Ella: par curiosité
Rue: oui curiosité hein
Fez: il est chez des potes
Ella: ok bon faut que je rentre James vas me tuer
Fez: James comme les dealers Jones ? Putain c'est pour ça tu le connais t'es sa fille.

Et merde j'avais zappé hier.

Il s'avait qui était James. Fallait bien que je le dise de toute façon, en réalité ça me pose aucun problème qu'il le sache. Je n'est pas honte que mon oncle soit un dealer la seule chose qui me dérange réellement est le fait de devoir expliquer pourquoi il est mon tuteur. Je n'aime pas parler du décès de mes deux parents.

Ella: euh ouais ma mère est morte y'a longtemps. Et mon père vient de mourrir donc c'est James mon tuteur qui enfaite est mon oncle.
Fez: merde désolé.
Ella: t'inquiète mais en parle à personne.
Fez: ouais t'en fait pas.

Je le remercie pour le week-end fait la biz à Rue et salut Fez. Je prends mon sac et m'habille vite avant de repartir. J'habite pas loins de chez eux donc j'y vais à pied plutôt que de déranger Fezco.

Une fois arrivé devant chez moi j'ouvre la porte et j'aperçois 5 hommes à la maison. Je suppose qu'ils travaillent avec James. Ne voulant pas savoir qui ils sont et qu'est-ce qu'il font, sûrement des choses illégales d'ailleurs je remonte dans ma chambre prendre une douche. Je repense à hier et c'était vraiment le bordel. Le temps commence à passer et je dois sortir de la douche pour aller chez Lexie, alors je m'habille et prends des talons rose et un sac avec une robe et affaire pour se préparer à se soir.

Quand je descends je vois les regards se poser sur moi. Les hommes sont toujours ici me je n'y prête pas réellement grand intérêt. Je m'approche de la table là où ils sont tous assis et vais vers James qui est assis à côté de Carlos. Je leur préviens que je pars chez Lexie et que je compte rentrer tard, il ne dise rien et James me fait un signe de la tête m'indiquant de partir. Je pense que ça l'arrange aussi vue qu'il n'a pas l'air d'être content que je sois dans la maison avec eux entouré de personnes probablement dangereux qui travaille avec lui et Carlos.

Je pars à pied jusqu'à chez Lexie qui ne vie pas très loin de chez moi. Je toque à la porte et c'est leur mère qui m'ouvre. Elle est assez gentille et cool d'ailleurs. Elle me dit où les filles se trouvent même si je m'en doutais déjà et m'accompagne jusqu'à la chambre pour regarder se qu'elles font. Lexie est en train de lire concentré sur son bouquin qu'elle trient entre les mains. À côté d'elle une tasse de café posée sur sa table de chevet. Cassie elle est face au miroir les cheveux attaché en chignon avec un bandeau. Elle applique de l'argile vert sur son visage tout en racontant des histoires sur des garçons à sa sœur. Lexie ne l'écoute même pas ce qu'elle lui dit bien trop absorbé par son livre.

J'ai beau être une fille c'est le genre de discussion qui m'ennuie. Les autres elle embrasse un mec et appelle directement le meilleur amie et lui raconte tout dans les moindres détails. Où il a poser les mains comment c'est arrivé, si elle on aimé ou non et j'en viens même à me demander si elle vont jusqu'au mouvement de langue. Cette pensée me dégoûte et j'affiche une grimace quelques secondes sur mon visage. C'est là que je me rend compte que je suis bien différente de ces filles.