Cadavre

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Un grisonnements aigüe dans mes oreilles le bruits du verre qui se brise. Tout se passe au ralenti, le corps baraqué de Carlos se précipite vers moi avant de me plaquer au sol. Ma tête enfouie contre son torse ses bras musclés autour de mes épaules m'encercle complètement . Les balles ce font toujours entendre.

Carlos crie plusieurs mots que je ne distingue pas le boucan étant trop fort. Il essaye de me dire quelques choses

Carlos: VAS DERRIÈRE LE BAR MAIS RESTE BIEN AU SOL

Il m'accompagne jusqu'à celui-ci avec son bras au dessus de ma tête pour me protéger. Arrivé derrière le bar il sorti deux flingues,un qui était à l'arrière de son jean,et le deuxième d'un tiroir de la cuisine que je n'ai jamais ouvert étant donné qu'il est caché dans un autre tiroir.

Carlos: TIENS PREND ÇA

Je stresse rien qu'à l'idée d'avoir ça entre les mains mais je n'ai pas le choix. J'avale ma salive et la prend entre mes doigts tremblant. Il me montre l'arme et comment la charger et l'utiliser, avant de prendre la deuxième et de s'approcher d'une fenêtre.
Il est entrain de tirer sur notre tireur. J'ai peur qu'il se prenne une balle.
Mon corps tétanisé tremble de plus en plus. Ma respiration devient saccadée, je me recroquevillesur moi même contre le sol de ma cuisine priant pour que tout s'arrête.

S'il vous plaît

Tout d'un coup un silence de mort règne dans la pièce. Bien trop terrifié je reste allongé sur le sol en tremblant. Des mains se posèrent sur moi en me relevant avec une telle facilité. Carlos est devant moi et tiens mon corps qui s'apprête à tomber au sol par manque de force. Je le prends soudainement dans mes bras avant d'entendre la porte s'ouvrir brutalement.

Je me tourne vers celle-ci James entre avec le corps d'un de ses homme dans les bras. Il le pose sur le bar avant de commencer un massage cardiaque. Je vois à son expression de visage qu'il est très concentré mais plus profondément il  a peur. Peur pour son amis j'en suis sure car il a déjà été confronté à une fusillade c'est certain. Le sang dégouline le long de notre meuble blanc avant d'heurter le marbre clair de notre maison. James est couvert de sang de ses cheveux jusqu'au cuire de ses chaussures. Carlos s'approche du corps appuyant ses doigts contre le cou de l'homme une expression triste s'affiche sur son visage, avant d'annoncer tristement la mort de cette homme. James ne voulait pas croire les dire de Carlos. Il continue le massage quelques seconde avant que son frère l'éloigne du corps et colle son front au siens pour le rassurer.

James sort dehors à toute vitesse et je le suis voyant très bien qu'il est assez touché par le décès de l'homme. Il s'assit sur le bord du trottoir devant notre maison la mâchoire serré et tête baissée il ne bouge plus.

James: avant de partir il a promis à sa fille de lui ramener un nouveau sac à son spectacle de danse de demain.

Je sent les larmes me monter au yeux, je m'approche de mon oncle voulant lui montrer mon soutien quand je pose ma main sur son épaule. Cette fillette n'a plus de père pour la protéger des monstres cachés sous son lit. D'hommes avec qui elle se sentirait en sécurité. Comment une petite fille si jeune et pure pourrait-elle se protéger de toute les atrocités de se monde. Car oui je sais ce que ça fais. J'ai du me protéger moi aussi de se monde cruel mais aussi de mon géniteur qui rendait mon monde cruel. Elle sera perdu sans lui plus de repères ou porter son attention.

James: je dois appeler sa femme

Il sorti son téléphone de la poche intérieur de sa veste en cuir et cherche son contacte parmi tant d'autres.

Il amène le téléphone jusqu'à son oreille et attend que la femme réponde.

James: Palma?
...
James: je dois t'annoncer quelques choses...Olymp est décédé

Et merde... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant