Chapitre 2

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Deux heures plus tard

Nous venions de terminer notre repas, la nuit pointait déjà le bout de son nez et j'étais perdu dans mes pensées.. Comment ai-je pu arriver là ? Tant de questions me parcouraient la tête lors de cette journée rafraîchi de Juin 1940.
Je pensais à toutes sortes de choses lorsque un bruit sourd me fit retourner à la réalité.

-Marie ? Ça va ? Tu as l'air perdu depuis quelques heures.
-Oh, heu, oui !
-Tu es sûre ? Tu ne veux pas aller te coucher ?
-Oh, non ! Ce n'est pas nécessaire ! Haha !
-Oh, d'accord... Bon ! C'est pas tout ça mais je dois aller travailler moi !
-Travailler ? Où ?
-Bah à l'hôpital Marie ? Enfin tu ne le sais pas ? Pourtant je t'en parle tout les jours..
-Ah, oui c'est vrai ! L'hôpital ! Oui..
-Bon bisous ma puce, à demain matin !
-Au revoir papa !

Puis il parti, me voilà maintenant seule dans une maison que je ne connais pas, dans une ville que je ne connais pas, avec deux bosh qui vont me pourrir ma nuit.

-Arh ! Où est donc la salle de bain !! Ah vous êtes là, Marie c'est ça ?
-Oui c'est moi !
-Où se trouve la salle de bain ?
-Heu.. Au fond à gauche la première porte !
-D'accord ! Merci !

Et voilà maintenant le général Von Schimt à chercher la salle de bain. Von Schimt, Von Schimt, Von Schimt... Ce nom me disait quelque chose.. Un général en plus de cela.. Vraiment bizarre, mais quand je dis bizarre, c'est que c'est bizarre..

-Mademoiselle Dumont ! Vous voilà, pouvez-vous venir avec moi s'il vous plaît ?
-Heu, oui bien sûr !

Mais pourquoi il viennent tous me voir aujourd'hui !! Je vous l'avais dit, ils vont me soulé ces Bosch.. Mais faut avouer que le général Von Schimt est vraiment beau..

Nous commençâmes donc à marcher vers la porte d'entrée, le caporal je sais pas quoi, m'ouvre la porte et me laisse sortir. Le vent frais de Juin me donne des frissons, mais je continue à marcher vers la sortie du jardin..

-Où voulez-vous nous emmener caporal, heu..
-Caporal Brishen ! Et je vous quelque part où nous pourrons être tranquille sans ce général Von Schimt de mes deux.. C'est ça que vous dites en français non ?
-Oui mais on ne l'utilise pas souvent, c'est assez vulgaire...
-Oh, désolé alors ! Je ne voudrais pas vexer le général..
-Ne vous inquiétez pas, de toutes façon il est en train de se laver, il ne peut pas nous entendre.

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