Chapitre 3

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Une heure plus tard.

-Marie ! Marie ! Marie où es-tu ?! Cria le général.

-Que se passe-t-il ? M'écrirai-je dans la pénombre de ma chambre.

Il arriva en courant, l'air paniqué.
Il était à moitié nu, seulement un caleçon sur lui.

-Je ne trouve plus les vêtements !! Où sont-ils ! Où les as-tu rangés Marie !
-Mais je sais pas moi ! C'est pas moi qui les ai rangés ! C'est vous.
-Oui mais je ne les trouve plus ! Où sont-ils bon sang ! Lança t-il en se mettant une main sur le front.

Je sentais son odeur, cette odeur propre aux allemands, ils ont tous la même odeur. C'est assez étrange quand même, ils ont tous une odeur de cannelle. Peut-être que le Führer aime bien la cannelle après tout, je sais pas.

Il se rapprochait de plus en plus de moi, j'avais pas peur, mais c'était bizarre, je sentais quelque chose dans mon ventre que je n'avais jamais ressenti auparavant. Ma respiration était plus saccadée que d'habitude. Sa tête était juste au dessus de la mienne, je le regardais et lui aussi.

-Général ! J'ai retrouvé vos affaires ! Cria Brishen dans le couloir.
-Merci Brishen ! Bonne nuit Marie. Et il parti.

J'étais un peu déçue qu'il soit partie il faut se l'avouer, mais je ne pouvais rien y faire. Pour me calmer parce que j'avais encore du mal à respirer, j'ai décidé d'aller prendre l'air et faire un tour, histoire que je connaisse un peu la ville.

-Où vas-tu Marie ? Il se fait tard. Demanda Von Schimt
-Je vais prendre l'air.
-Vous voulez que je vous accompagne ? Il serait tout de même dommage de tomber sur quelqu'un vous voulant du mal..
-Non ne vous inquiétez pas ! Je vais y arriver toute seule.
-Ok ok.. Bonne nuit mademoiselle !
-Bonne nuit à vous aussi général !
Je commença à marcher vers ce qui était supposé être la place principale vu les bruits des personnes chantant et criant.

-Bonjour mademoiselle ! Vous êtes très jolie ! Comment-allez vous ? Demanda un allemand un peu ivre je pense. Un deuxième aryen pouffa de rire aux réflections de son ami.

Je continuais à marcher sans y prendre attention mais ils me suivaient et ne voulaient pas arrêter.

-Venez avec nous mademoiselle ! Nous ne vous ferons aucun mal ! On ira à la kommandantur et on fera l'amour !

Au bout de cinq minutes, l'un d'eux s'approcha de moi et m'attrapa par le bras.

-Mais lâchez-moi enfin ! J'essayais de me débattre, mais sans grandes conséquences, j'abandonna vite l'affaire quand il commença à me traîner vers son ami. L'autre m'attrapa à son tour et me pris par les hanches. Il commença à soulever ma jupe et à m'embrasser dans le cou. Je ne pouvais rien faire face à ces allemands, je ne pouvais même pas pleurer, même pas me débattre, mon corps ne bougeait plus, ne parlais plus, comme si seulement mon âme était encore présente. Il remontait jusqu'à ma bouche et m'embrassa, comme si personne n'était autour de nous.

-Aller viens avec nous, on va à la kommandantur on sera plus tranquille. Dit-Il en commençant à marcher, toujours en me tenant.

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