Je suis Sana Angelina Jimenez.
Après plusieurs épisodes macabres de ma vie, je me retrouve à l'autre bout du monde avec celui que j'aime, et... sa copine.
Jusqu'au jour où, à cause d'une énorme déception, je me retrouve seule et sans repère.
Ma vi...
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« Kabukichō, le plus grand quartier rouge du Japon ».
Voilà presque une demi heure maintenant que je suis sur mes recherches à propos de ce quartier. Des articles en passant par des vidéos YouTube, ou on y voit ces hommes habillés en costards, et d'autre tatoués sur tout le corp.
Le quartier de Kabukichō, situé dans l'arrondissement de Shinjuku à l'ouest de Tokyo, est finalement un endroit totalement normal la journée que l'ont peut visiter. Réputé pour ses beaux cinémas classiques ou ses grands hôtels, et ses bars, on peut y passer du bon temps uniquement si on ne dépasse pas la limite qui est l'horaire, et donc la tombée de la nuit.
La nuit, c'est un tout autre monde qui s'ouvre à nous, c'est là où le quartier prends vie et y montre son vrai visage. Les néons bousculés par des musiques assourdissantes et presque insupportables pour un non habitué s'échappe des établissements, parce que c'est ça, le cœur et l'origine de Kabukichō: un vaste de choix de bars, hétéros ou encore gays ou lesbiens, des boîtes de nuits comme celle devant laquelle je me suis retrouvée l'autre soir...
Ou encore des Izakaya, qui sont donc des restaurants et des bars à vins où les occupants savent mieux que quiconque ce qui s'y passent à l'intérieur à la tombée de la nuit.
On y trouve aussi des salles de Pachinko qui ne sont rien d'autre que des casinos où on y trouve des millions de machines à sous toutes semblables les unes que les autres dans une même salle. Sans oublier les Love Hotels, et les Kyabakura qui sont des clubs cabarets pour hôtes et hôtesses, des personnes payé(e)s pour tenir compagnie à ceux qui visitent ces lieux. Et bien évidemment des bars à strip-tease, voir même des SoapsLand qui ne sont d'autre que des maisons closes souvent luxueuses, la où des clients majoritairement masculins s'offrent des massages érotiques ou même d'autres activités sexuelles avec des prostituées nommées les « companion ».
Voilà un bon résumé de tout ce qu'on trouve dans ce quartier reconnaissable par sa grande façade illuminée en néons de couleur rouge. Mais une autre chose y attire mon attention, ces hommes présents par milliers habillés comme des hommes d'affaires ne sont pas des clients riches, mariés avec des enfants qui cherchent à mettre du piments dans leur vie et gaspiller leur argent pour assouvir leur pulsions animales; bien au contraire. Ces hommes là sont les gérants de tout ces commerces souvent illégales, qu'ils camouflent sous d'autre noms en les faisant passer pour de grandes entreprises. Le quartier n'appartient même plus à l'état japonais ou à la ville de Tokyo, mais bien à eux.
Mais qui sont-ils réellement, finalement ? Des bandits, des trafiquants, des gangsters ? La réalité est tout autre, et bien plus grave que ce que je pensais. Shuji est bien évidement dans le lot, parce que ces grands hommes tatoués autant sur les bras que sur les jambes, ne sont d'autre que des mafieux , dominant le quartier de Kabukichō. Un immense groupe de mafieux, plutôt appelés les Yakuzas.
