L'encre de ma plume

Ma nostalgie

J’étais incompris dans mon silence
La mienne voyait en moi la Casamance
En mon absence invoquait ma présence
J’étais, ils chantaient mon indépendance

Ma voie se dessinait aux yeux adversaires
Qui me visualisaient l’ombre des calvaires
J’étais fier dans mon île en plein mer
Qui me séparait de tanière, mer amer

Un logis de pervers des affaires louches
Je souffrais à seul, je faisais ma marche
Tout solo dans cet océan de grégaire
Un volontaire dans une âme solitaire

Je souffrais dans mon intense silence
Ils chantaient l’absence de ma souffrance
C’est exact dans l’océan d’inconscience
Même l’ignorance semble cohérence…

Je devais combattre pour la vie avec ébat
Vivre sa vie dans un logis était la bataille
Pour s’offrir sa place, demeurait un travail
Au monde de marmaille, livrait un combat

Avec un esprit de gagnant sans doute
Ni recule devant les obstacles, les croûtes
La victoire rugissait en ténor le pouvoir
Le pouvoir demeurait un fruit de victoire

Il fallait l’entretenir, c’était une perle rare
Dérobait, quand bien même, si l’hasard
Faisait l’honnêteté, l’honneur daignait
Devenait malhonnête, l’honte baignait

Dans son cœur gouvernait des impasses
Les chemins incertains, lieux sans masse
Les mers restaient, les habitants non plus
Il nommait un chemin verré sans oubli