Un Amour Impossible?

L'invité Surprise

Pdv Qamar

Je dois retourner à Tel Aviv en passant par l'est, ça va été plus long mais je vais arriver sans problèmes avec ces putains de douaniers...

Je me suis endormie tôt hier, et ce matin tout le monde est encore endormi, il est 7:04.

Ma mère à prier ce matin et s'est rendormie, comme si Allah allait l'écouter.... Enfin qui suis-je pour juger? Rien, personne... Peut-être qu'il l'écoutera et la sauvera de la misère, mais si les prières de grands hommes pieux ne sont pas exaucés, pourquoi ses vœux à ELLE seraient réalisés?

Aïcha et Amina dorment encore, et Aziza doit être chez elle, enfin chez son mari, ici, la femme n'a aucun pouvoir ce que je n'accepte pas, féministe que je suis. Je range tout ce qu'il me faut dans mon sac et sors doucement.

Hier ma mère s'est nourrit des aliments que j'ai acheté.

Je suis sortis plus tôt car je vais devoir longer la cote est du pays. Un silence m'accompagne, silence de mort... Je n'aime pas ça... Cela doit faire une heure que je marche et toujours ce même décors; des cadavres, des cris, des pleurs... L'Ange de la mort nous guette tous, Il me suit et me dépassera bientôt... Mais si je dois mourir ce ne sera sûrement pas ici, et pas de la main d'un homme qui que ce soit.

Je n'ai pas pris le pistolet d'hier, je ne sais pas si c'est une bêtise de ma part.

Cela doit faire une heure, une bonne heure que je marche et j'aperçois du bitume, puis des voitures avec écris en lettres fines majuscules "PRESS" ou encore "ARMY"... merde.... Bon jouons le tout pour le tout. À peine ai-je eu le temps de parcours un mètre que mon visage apparait directement dans la lunette d'une des arme que tient un soldat israélien, il porte l'habit vert de l'armée israélienne, il n'a pas de casque, c'est une erreur... Mais il est le seul à m'avoir aperçu... Il tente de me faire peur en s'approchant de l'arme, mais je continue d'avancer et instinctivement mes pieds, puis trois pairs d'yeux, encore et encore puis, je deviens la cible qu'il regardent tous, tous.

-HEY!

Je lève les yeux, me cache le bas du visage avec mon long voile noir, et pour la première fois je sens une goutte ruisselait le long de ma tempe gauche.

Je fixe mon interlocuteur, un homme cacher par l'ombre qu'envoie sa casquette sur son visage, il s'approche vite de moi, pour me montrer la limite à ne pas franchir.

-כן?

(?oui)

Ils me regardent tous les yeux grands ouverts, l'un d'eux, mon interlocuteur est perdu... Je le sens dans son regard.

-האם אתה ישראלי?

(Es-tu Israélienne?) Me demande-t-il, je le fixe de mon regard le plus destructeur.

-כן.

(Oui.)

Il me regarde, ou plutôt me foudroie du regard.

-מה אתה עושה פה? האם אתה מודע? מה ההורים שלך אומרים? תשובה!

(Que fais-tu ici? Es-tu inconsciente? Que disent tes parents? Réponds!)

Je souris derrière mon voile et me racle la gorge. Et avant d'ouvrir la bouche je vois son regard, leurs regards à vrai dire, je décide de changer de tactic.

-אני זונה, אני צריך להאכיל את המשפחה שלי.

(Je me prostitue, je dois nourrir ma famille)

J'avais vu dans leurs regards le vice, la perversion, le désir, si je me présentais comme une putain, ils seraient forcément degou.. VLAM!

L'homme qui m'a dressait la parole, vient de frapper ma joue de sa main droite, je sens une douleur atroce, des larmes se créent aux creux de mes yeux, oh non! Il ne faut surtout pas pleurer, pas maintenant.

-עבור זיון

(Va, putain)

Contrairement à ce que plusieurs personnes peuvent penser, cette phrase là ne m'a pas blessée du tout. Seulement en continuant de marcher, en avançant, ce que je redoutais arriva, chaque homme que je dépassais me frappais accompagnant l'acte d'un "putain", au final: 7 coups de pieds, 3 crachats et 9 coups avec objets... La première fois que cela m'arrive. Mais soit je me présentais en tant que pute soit je finissais violer.

Je finis par dépasser la barrière qui définissait la frontière, j'enlève mon long voile et respire, frotte mes yeux puis le jette par terre, je reste sur la falaise laissant apercevoir le début de Tel Aviv... Je prends le voile et le fourre dans mon sac et cours en direction de l'hôtel.

Je me retrouve dans ma "chambre" et pars sur le lit, le bon lit douillé que je désire follement et dont je pense chaque nuit sur ce que je pourrais appeler de matelas. Je me pointe devant le miroir de ma salle de bain et me fait un chignon, mets du mascara que j'ai volé du sac d'une de mes sœurs, un peu de fond de teint et des boucles d'oreilles. Je me glisse dans mon maillot de bain rose et bleu de pièce et un gilet en maille blanc qui m'arrive jusqu'au genoux et un paréo, je pars en directions de la mer accompagnée de mon sac.

Je sors de l'hôtel, et la... Qu'elle ne fut pas ma surprise quand je le vis, droit devant moi... Yehudi.

Il avait un short bleu marine avec un débardeur beige un poil plus grand, il avait une planche avec des roues entre ses mains.... Étrange objet..

-Que fais-tu ici? Lui lançais-je en arabe.

-Oui ça va merci. Au fait tu ne m'as toujours pas dit ton prénom.

-... Bon... Je m'appelle Qamar ça te va. Alors réponds à ma question maintenant.

-Je t'ai retrouvé.

D'un coup, mon coeur fit un boum, et j'ouvris grands les yeux.

-Toi aussi tu vas à la plage?

-Plage? Non je vais à la mer. Tu veux venir?

-Pourquoi pas.

Et c'est côte à côte que nous entamons notre chemin vers la mer.

-Je me suis fait battre. Dis-je aux bouts de quelques minutes, j'ouvre grands les yeux, il me regarde.

-Quoi?

-Non rien, oublie.

Il s'arrêta, je me retournais vers lui, un sourcil relevé.

-Répète s'il te plait. Me lança-t-il l'air sérieux.

Je me retournais faisant face au long mur, lorsque je sentis un poing me tirer vers l'arrière, sa main tirant la mienne.

-Je t'ai demandé de répéter.

-Est-ce un ordre?

-Que feras-tu si c'en étais un?

-Je crierai au viol.

-Je veux savoir la raison pour laquelle tu as été battue.

-Les hommes... Non... Les petites merdes qui servent dans l'armée Israélienne en sont les principaux acteurs.

-Pourquoi?

-Je voulais passer la frontière sauf qu'ils m'ont stoppé j'ai dis que j'étais une pute d'Israël donc ils ont péter un câble et m'ont frappé.

-Pourquoi es-tu venu? Me demanda-t-il plutôt inquiet.

-Je suis venue pour t..

Fin Chapitre 4:

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