Axel se leva comme chaque matin, sans émotion… c’était devenu une habitude pour lui, la tristesse avait pris le dessus. Cette tristesse beaucoup cherchèrent à la comprendre en vain, même lui ne pouvait l’explique, il l’a définissait généralement comme un devoir infernale et décrivait ses sentiments comme l’impression que mourir serai mettre un terme à la douleur mais aussi un poids en plus.
Aujourd’hui Axel devait partir à la plage avec ses parents, les vacances avaient commence depuis longtemps mais pour Axel rien ne lui faisait effet. Ses parents avaient toujours espoir de lui redonner une joie de vivre.
Arrive face à la mer, Axel s’assit dans le sable sans dire un mot, ses parents en avaient l’habitude aussi ils partirent se promener laissant le jeune homme et ses pensées. Ce dernier pris d’un élan d’envie décida d’aller se baigner, il rentra dans l’eau froide mais cela lui était égale, elle lui faisais pensé à autre douleur inférieure à celle du quotidien. Il regarda ses bras pâles, couverts d’anciennes cicatrices faites lorsqu’il pensait encore pouvoir se sauver ainsi…il plongea dans l’eau et fit quelques brassé afin de s’éloigner de la rive « et de mes problèmes » pensa le jeune garçon. L’eau était très clair en été, on pouvait facilement voir à travers, un reflet lumineux attira l’œil du jeune homme. « c’est au fond de l’eau » pensa Axel, la profondeur devait être de 5-6 mètres, il décida de trouver l’origine de la lumière. Ouvrant à moitié les yeux, Axel discerna un petit objet entre les rochers, il tâtonna plusieurs fois afin de le toucher mais il lui fallait encore descendre plus profondément, l’air commençait à manquer mais le garçon ayant peur de ne pas retrouver l’objet par la suite, n’écouta pas son instinct qui lui disait de remonter respire. Il atteignait l’objet mais ce dernier semblait coincé aussi Axel tira de toutes ses forces, lorsqu’il réussit, son corps qui tentait de respirer commença à avaler de l’eau, le jeune garçon fit plusieurs mouvements en vain afin de se remonter à la surface, plus déterminé par le fait que si il mourrai il ne pourrait pas savoir quel était l’objet plutôt que penser au principal. Alors qu’il fermait les yeux au fur et à mesure de se noyer, il sentit des bras qui le tiraient vers la surface, lorsque son visage atteignit l’air, il se mit à cracher l’eau ingurgité auparavant. Transporté sur la plage, il n’entendait pas les pleurs de sa mère, ni les exclamations furieuses de son père, il ne vit pas le regard compatissant du maître nageur, non, son regard était rive sur son trésor : un stylo. Il n’avait pas de caractère physique singulier, il s’agissait d’un bête stylo à plume noir, seule une petite encoche rouge ressortait sur son corps, comme si il avait été marqué. Axel le ramena près de son cœur, il avait le sentiment que la vie lui envoyait un signe.
Lors du retour, sa mère remarqua enfin le stylo :
- Où l’as-tu trouve ? Pas par terre j’espère, on ne sait pas ce qui traîne sur ses routes
Le garçon garda le silence, serrant encore plus le stylo au fond de sa poche. Il devina seulement le regard entendu que ses parents s’échangèrent, c’était toujours le même, celui qui demandait quelle était la solution pour cet enfant énigmatique. Mais Axel avait l’habitude de ce genre de remarque, tout le monde se la posait autour de lui, il avait réussi à outre au fur et à mesure du temps.
Arrivant dans sa chambre, il ferma la porte derrière lui afin de contempler sa trouvaille dans la plus grande intimité. Il remarqua avec étonnement que le stylo contenait une cartouche d'encre pleine de couleur noire. Il sortit un carnet de son bureau, “ il était temps de l'innover” pensa-t’il, mais que écrire ça restait une bonne question. Il décida de faire un portrait physique et moral de sa personne.
“ bonjour, je m'appelle Axel Rhodes, j'ai 17 ans, et je vis à Paris. Je suis grand, j'ai les cheveux blonds et les yeux bleus. Je suis le genre de type très timide avec tout le monde mais qui au final se révèle très gentil. Enfin, ça c'était avant l'accident…. Je suis devenu distant avec le temps, les personnes qui m'étaient chères ne restent près de moi que par pitié mais je m'en fiche, je n'ai pas besoin d'elles, d'ailleurs je n'ai besoin de personne, parce que personne ne peux me comprendre. Est-ce que c'est si égoïste que ça ? Mes parents m'aime parce que je suis leur enfant et non pour ma personne. Mais je ne leur réclame rien. “
Le jeune homme fit une pause réfléchissant aux personnes qui se trouvaient à vivre avec lui. Sa mère l’avait toujours surprotégé, peut-être était-ce l’origine de sa timidité. Son père quand à lui avait toujours été dans un esprit de travail, les plaisirs venaient après. Il était fils unique, ses parents avaient jugé qu’un enfant suffisaient peut-être regrettait-ils à présent. Axel examina le stylo, la personne qu’il l’avait perdu ne devait pas le regretter tant que ça, il n’était pas particulièrement beau. Le jeune homme regarda de plus près l’encoche, il y glissa son ongle, mais rien ne se passa
« à quoi je m’attendais ? » pensa le garçon. Il quitta sa chambre appelé par ses parents pour manger. Il ne remarqua pas avant de partir le stylo qui changeait de couleur.
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Solitude Vainqueuse
Short StoryLa solitude prend place pas parce que l'on est sans personne, mais losrque l'on se retrouve qu'avec soi même comme compagnie