Chapitre 1.

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Heyy, hum tout d'abord merci de bien vouloir découvrir ce petit écrit, je ne sais pas encore très bien ce que tout cela va donner, pour être honnête c'est un projet qui me tiens à cœur et je ne sais pas encore s'il s'agira là d'une nouvelle qui pourrait s'arrêter là ou quoi (peut-être une suite?), cependant le mot d'ordre pour ce projet mes chers lecteurs c'est: VOUS.

Je tiens à ce que chacun interprète à sa manière ce récit, ces idées, ces relations, ces sentiments. Ce récit n'a aucune ligne directrice, aucune vérité fondée et vérifiée (vous vous en doutez), c'est à vous cher lecteur de vous faire votre propre opinion et d'interpréter comme vous le désirer chacun des thèmes abordés !

Je n'en dirais pas plus si ce n'est:

Amusez vous bien et bonne lecture ;) !

N'hésitez pas à commenter ça fais toujours plaisir ^^ !

Et en média je vous ai mis une petite playlist qui, je trouve, colle très bien avec l'univers de L'écrivain alors pour une lecture peut-être plus immersive je vous la recommande vivement si vous êtes comme moi adepte de musique ;) .

(Parce que je suis une grande indécise, voici une autre instru qui colle parfaitement avec le début l'histoire: Approach jameson nathan jones )

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Ce soir encore tu es là. Pendu à ta plume, perdu dans tes feuilles. Perché dans ta tour de fortune tu observes la nuit de tes yeux d'artiste. Deux puits de vie qui capturent d'un battement de cil la pureté de ce monde. Puis tu plonges, encore. Tu laisses la flammèche vacillante de ta bougie illuminait tes jours, tes récits.

Du haut de ta fenêtre tu écris à t'en déchirer la chair, tu te noies dans tes réflexions et donnes vie à un nouveau monde qui n'est plus que tiens. Tu réveilles un univers dont tu es seul détenteur et tu donnes vie à toutes ces idées qui se disputent ta feuille. Et demain, je me rendrais chez toi. Et demain j'admirerais encore tes beaux cernes. Ceux qui témoignent du sommeil que tu fuis, celui-là même qui te prive de toutes ces pensées qui te déchirent. Cette morsure incisive qui te dévore et contre laquelle tu luttes depuis toujours, depuis petit...

Fugitif de la tromperie de Morphée, tu laisses ta plume couler sur le papier, les mots courir sur tes lèvres. Tu griffonnes longtemps, repousses le sommeil mais somnoles. Toutefois tes pensées s'agitent et chantent dans ton crâne. Mélodie âpre qui te tiendra éveillé toute une nuit. Encore.

Tout redémarre et demain perce le temps pour se faire aujourd'hui. J'aurais ainsi dormi à ton souvenir, guettant de nouveau tous les aspects de chacune de tes tyranniques insomnies. Mais ce matin je me réveille et la première pensée qui me transperce c'est ton poing sur ma porte. Tu réitères et tu fais sonner ta force sur le bois. Trois coups vifs, et je suis déjà là.

Mon peignoir traîne sur le parquet et se marie à ma taille mais comme d'habitude, tu n'en fais rien. Tu me regardes à peine alors que je t'admire. Tu souffles de ta voix morne et ordonnes :

《- Allez chercher votre violon. 》

Ta voix trahit ta fatigue et sa tessiture m'intime ton mutisme prolongé. Je serais donc la première personne à qui tu auras parlé de la journée. Encore.

L'écrivain.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant