O PAI TÁ ON - Fanfiction Neymar Jr x Chiara

Chapitre 23

Neymar me regarde avec un air ahuri, mais heureux.

- « Tu leur as vraiment dit ?

- Mais puisque je te répète que oui », je réponds en riant.

Il n'en croit pas ses yeux et j'ai l'impression d'avoir accompli un exploit. Le brésilien échoue ses lèvres sur les miennes. D'un coup, il me plaque contre le mur du salon tout en continuant de m'embrasser langoureusement. Je ferme les yeux et laisse les émotions me submerger. Le désir, l'amour, l'excitation, tout est là.

En quelques secondes, je me retrouve allongée sur la table, Neymar penché au-dessus de moi. Ses lèvres parcourent mon décolleté et je me dépêche de retirer ma chemise. Le tee-shirt du brésilien est déjà par terre.

Je gémis de désir, tandis que Neymar fait tomber mon short et ma culotte. Il effectue chaque geste avec douceur et lenteur, tout en m'observant, ce qui fait croître mon désir pour lui. Ses yeux me fixent et me dévorent. Avant de prendre soin de mon entre-jambes, Neymar me fait un clin d'oeil accompagné d'un sourire malicieux. Je n'ai pas le temps d'y répondre que je sens sa langue jouer sur mon clitoris. Instinctivement, je pose une main sur ses cheveux et ferme les yeux.

Le brésilien poursuit en insérant deux doigts en moi. Je gémis. Il me regarde avec insistance, ce qui me fait sourire ; il tente de me déstabiliser, mais, au contraire, je suis plutôt réceptive à ce genre de regard.

Neymar retire le reste de ses vêtements et j'attrape son membre. Avec de lents allers-retours, je l'amène à l'orgasme. Il recommence à me doigter et je jouis à mon tour.

Neymar a, comme si souvent lorsqu'on se repose, la tête enfouie dans mon cou. Je dessine des cercles sur son torse nu avec mon index. On est bien, là. Tous les deux. L'un contre l'autre, sur le canapé.

- « J'ai une fête ce soir. Tu m'accompagnes, querida ?

J'acquiesces et souris au brésilien. Il lève les yeux vers moi.

- « Tu es consciente que les gens vont nous voir ensemble, hein ?

- Tant mieux, je réponds avec un sourire malicieux. J'ai envie de me faire remarquer, ce soir. »

Neymar glousse et m'enlace.

***

Nous arrivons vers 22 heures.

La fête bat déjà son plein. Je suis plutôt confiante, pour être honnête. L'idée d'être vue avec Neymar ne m'angoisse plus ; j'ai réalisé que cela finirait par arriver, que l'on se cache ou pas. Alors, autant vivre normalement et profiter.

Neymar ne me lâche pas la main, chose que je trouve touchante. Il me présente à différents invités.

Je ne connais presque personne, et mon brésilien n'a pas l'air hyper enjoué. Nous entretenons des discussions assez ennuyeuses je dois dire, et je vois bien les regards qu'il me lance. Il semble regretter d'être venu. Le fait est que les minutes s'écoulent lentement, et puis nous ne sommes jamais seuls ; la présence de Neymar attire la foule, inévitablement. Même dans des soirées privées comme celle-ci.

Au bout de ce qui semble durer un demi-siècle, nous nous retrouvons à peu près seuls. Sentant que le répit ne va pas durer bien longtemps, je prends Neymar par le bras et l'emmène jusqu'au bar. Nous nous asseyons dans un recoin, pour être plus tranquilles. Je commande deux cocktails.

- « L'autre fois, à ma fête, quand nous étions au bar, tu me draguais, on est d'accord ? » me demande Neymar en souriant malicieusement.

- « Mmmh... pas volontairement, disons. Mais je crois que mon inconscient avait clairement décidé de te pécho, oui. »

Mon copain éclate de rire, tandis que je bois une gorgée du cocktail. Vachement bon, ce Martini. J'ai l'impression d'être Serena Van der Woodsen dans Gossip Girl.

- « Parce que tu me draguais pas, toi ? »

Neymar sourit. Pris la main dans le sac.

- « Bien sûr que je te draguais, minha linda. Mais bon, vu ton état, j'avais peur que ça soit l'alcool qui parle. »

Ce qu'il vient de dire me touche. Il n'a rien tenté, parce que je n'étais pas sobre ? Je n'en attendais pas moins de lui, et pourtant je me surprends à l'embrasser, comme pour lui montrer que je suis fière de lui. Mon visage effleurant le sien, j'en profite pour lui chuchoter à l'oreille :

- « Tu sais ce qu'on dit : les paroles alcoolisées sont les plus sincères. »

Je l'embrasse à nouveau. Puis, j'attrape sa main et l'emmène au centre de la piste. Peu d'invités sont en train de danser, mais on s'en fout. La musique est bonne et j'ai envie de bouger. Neymar rit, tout en me suivant dans mon délire. Nous nous lançons dans une danse effrénée, sans nous quitter du regard. Il manque de trébucher et je ris. Malgré ça, qu'est-ce qu'il danse bien. Les gènes brésiliens, quoi.

Certaines personnes nous regardent ou nous prennent en photo, d'autres nous rejoignent sur la scène. J'avais bien dit que je voulais me faire remarquer ; mission réussie. Et, pour la première fois, je m'en tape complètement.