O PAI TÁ ON - Fanfiction Neymar Jr x Chiara

Chapitre 30

Je passe probablement l'un des plus beaux jours de ma vie. Neymar me fait découvrir Rio et j'en prends plein les yeux. Il y a une atmosphère particulière, ici - et j'imagine que c'est le cas dans tout le Brésil. Nous nous amusons comme des fous, à tel point qu'on ne voit pas les heures passer.

Rio a la réputation d'être dangereux, mais, bizarrement, je ne me suis pas sentie en insécurité à un seul moment. Neymar à mes côtés, glace à la main, comment ne pas profiter ? En fait, Rio est une ville faite de contradictions, et ça participe en quelque sorte à son charme : pauvre derrière le décor mais accueillante, criminelle et pourtant festive. Rio, c'est tout simplement... magique. Avec Neymar pour guide, c'est encore mieux.

Le Christ Rédempteur en haut du mont Corcovado, le Pain de Sucre, la plage de Copacabana... tout m'a émerveillée. On s'est également engouffré dans les premiers quartiers des favelas ; je voulais voir le vrai Brésil, le vrai Rio, pas seulement le décor présenté aux touristes.

Vers 22 heures, nous nous arrêtons dans un café. La nuit commence à tomber. Nous nous installons à une table en terrasse.

- « Eh ben, j'aurais jamais cru autant marcher en une journée ! » souffle Neymar en s'asseyant.

Je glousse et lui tape légèrement sur l'épaule.

- « Pff, tu fais cette distance en un match seulement » je réponds en levant les yeux au ciel.

Je sais très bien qu'il voulait que je lui rappelle ses exploits sportifs, j'ai donc exaucé son voeu. Il hausse les épaules avec un sourire en coin. Je commande à la serveuse deux cocktails - Neymar ne m'a pas laissé le choix, voulant me voir parler portugais à toute occasion qui se présente. Épuisée par la randonnée effectuée aujourd'hui, je bois mon cocktail en deux deux. Ça fait rire mon copain, qui, lui, prend le temps de savourer la boisson. Je sens qu'il est bien, là. C'est chez lui. Il aime le Brésil plus que tout et je trouve ça touchant.

- « Regarde à droite.

- Quoi ?

- À droite. Regarde. »

Je tourne la tête et vois quelqu'un en train de nous filmer. Je sens le regard de Neymar sur moi et retourne la tête vers lui. Il me sourit et affiche un air malicieux. Je ne peux m'empêcher de sourire à mon tour. Son bras est toujours posé sur le dossier de ma chaise et je sens ses doigts me caresser l'épaule. Je ne sais pas ce qu'on attend, on se regarde juste bêtement sans rien dire. Je brise le silence.

- « Eu me pergunto como eles me apelido, aqui. »

( = « Je me demande comment ils vont me surnommer, ici. » )

Devant la tête d'incompréhension de Neymar, je poursuis mon propos.

- « Tu lis pas les magazines people, toi. En France, ils m'ont surnommée la demoiselle inconnue, alors je me demande quel nom ils me trouveront ici. »

Neymar sourit.

- « Bonne question, sauf que maintenant ils vont connaître ta tête. Donc ils pourront t'appeler par ton vrai prénom, connaissant ton identité. »

Il s'avance vers moi et ajoute en chuchotant :

- « Et puis, tu as tort, je lisais les magazines people. Le truc, c'est que Kylian m'envoient genre dix-sept liens par jour, donc j'ai arrêté. »

J'éclate de rire. Ok, donc je ne suis pas la seule à qui Kylian partage des tonnes de liens ? Je me demande combien d'heures il passe sur Instagram.

Nous sortons du café. Plusieurs personnes ont reconnu Neymar, il y a donc plus d'une caméra en train de nous filmer. Dans la rue, un groupe de filles s'arrête à quelques mètres de nous et nous observe. Neymar s'arrête en plein milieu du trottoir.

- « Mon chauffeur sera là dans trente secondes... je peux t'embrasser ? »

Je souris. Là, devant tout le monde ? Il sait ce qu'il fait ; il veut officialiser notre relation, et je crois que j'en ai envie, moi aussi.

Lentement, j'approche mon visage du sien. Il me devance et échoue ses lèvres sur les miennes. Même les yeux fermés, je sens les caméras nous filmer. Mais je n'en ai rien à foutre, à ce moment précis. Au contraire, ça me fait sourire de plus belle.

Le chauffeur arrive moins de cinq secondes après notre baiser. Je monte dans la voiture et Neymar me suis. Le véhicule démarre et nous voyons les silhouettes brésiliennes se faire de plus en plus petites jusqu'à disparaître complètement.