O PAI TÁ ON - Fanfiction Neymar Jr x Chiara

Chapitre 26

J'embarque dans l'avion à 9 heures 10. Moins de vingt minutes plus tard, je sens les roues se décoller du sol.

J'adore prendre l'avion, et surtout j'adore les turbulences - c'est chelou, je sais. Malheureusement pour moi, et heureusement pour les autres passagers, l'avion ne tremble pas trop. Le voyage dure plus de onze heures, ce qui n'est pas rien, soyons honnêtes. J'ai le temps de bien avancer dans mon visionnage de Gossip Girl. Neymar va m'en vouloir d'avoir regardé sans lui, mais je saurai me faire pardonner.

***

Vers 23 heures, l'avion atterrit. Je faisais un petit somme ; la sensation de la roue percutant la piste m'a donc réveillée un peu brusquement. Je sors de l'avion, passe le contrôle de sécurité et récupère mes valises.

Je m'arrête quelques secondes. Enfin. Enfin à Rio. Je suis tellement heureuse d'être arrivée. Ça me rappelle un peu mon retour à Paris il y a quelques semaines. Je ne m'attendais pas à repartir à l'étranger si vite, c'est vrai, mais il s'est passé tant de choses depuis que je suis revenue d'Australie ; les retrouvailles avec ma soeur, Kylian, la rencontre avec Marquinhos, Verratti, Kimpembe, Hakimi, et puis... Neymar. C'est grâce à lui que je suis à Rio de Janeiro en ce moment-même. J'ai hâte de le revoir ; ça ne fait que six jours qu'il est parti, mais il me manque déjà. En temps normal, l'attachement que je lui porte m'aurait plus effrayée qu'autre chose, mais ce n'est pas le cas ici. Au contraire, ça me stimule, et me fait bouillonner d'impatience.

Neymar m'a prévenue qu'il viendrait me chercher à l'aéroport, mais évidemment il ne peut pas entrer dans le bâtiment - à moins de vouloir être étouffé par une horde de fans. J'avance donc vers la sortie de l'aéroport.

- « Vous êtes perdue, senhora ? »

Je sursaute et me retourne. Je découvre instantanément l'identité de celui qui vient de me chuchoter dans l'oreille.

- « Neymar ! T'es fou ! »

Il éclate de rire et je saute dans ses bras.

- « T'es vraiment fou de venir ici, je chuchote en essayant de ne pas rire. On va te reconnaî-... »

Neymar me fait taire en plaquant ses lèvres contre les miennes. Son baiser est passionné mais tendre, et libère en moi une émotion inexplicable. Je me languissais vraiment de lui ; un jour de plus et j'étais prête à me rendre à Rio à la nage pour retrouver mon brésilien.

- « Comment est-ce que tu m'as reconnue ? Tu m'as fait suivre ou quoi ?

- Non, minha linda, tu semblais juste être la plus perdue parmi tous ces gens. »

Neymar rit et je lui donne un léger coup dans l'épaule, puis j'approche mon visage du sien.

- « J'essayais de déchiffrer les panneaux en portugais, figure-toi. »

Je lui souris et reprends.

- « Sans rire, pourquoi t'as pris le risque d'entrer dans le bâtiment ? Les gens vont te reconnaître, c'est certain.

- J'avais trop envie de te voir.

- Tu aurais pu m'attendre dans la voiture.

- Peut-être, mais j'avais envie de venir te chercher dans l'aéroport ; c'est plus romantique, tu trouves pas ? »

Nos voix se font de plus en plus basses.

- « E depois estou um pouco louco, sabe. »

( = « Et puis je suis un peu fou, tu sais.»)

Je souris. Il est fou, oui. Mais j'aime bien cette facette de Neymar ; il s'en fout de tout, et rit sans arrêt.

Nous dévorons chacun du regard les lèvres de l'autre. Là, immobiles, en plein passage, à se scruter des yeux. Neymar approche son visage du mien et m'embrasse de nouveau. Au bout de quelques secondes, je le repousse délicatement, sourire aux lèvres.

- « On aura tout le temps pour ça ce soir, Ney. »

Il sourit d'un air entendu et attrape ma valise. Nous nous immisçons dans foule sortante, incognito.