harry potter One Shot

Incertitude - Severus Snape x reader

Vous aviez toujours aimé Severus Rogue depuis le jour où vous vous étiez rencontrés dans le Poudlard Express et maintenant vous étiez tous les deux dans votre dernière année à Poudlard. Vous ne pouviez pas vous en empêcher. Quelque chose chez lui t'a intrigué. Vous étiez probablement la seule personne à l'avoir défendu lorsque James Potter et ses amis ont décidé de le soulever dans les airs.

Tu étais un Poufsouffle et lui un Serpentard donc ça a été une grosse surprise pour tout le monde (y compris toi-même) quand tu lui as demandé d'être ton petit ami au milieu d'une leçon de Potions.

« V-Tu, euh, quoi ? » demanda Severus, son visage était plus rouge que sa potion qui mijotait dans le chaudron devant lui.

"Veux-tu être mon petit ami?" tu as demandé dans un murmure – tu pouvais voir Sirius Black te regarder toi et Severus avec curiosité.

« Je-je... je ne sais pas (O/N) », répondit-il, ses yeux sombres rencontrant les vôtres, faisant battre votre cœur furieusement. "Nous sommes trop différents..."

Tu as ouvert la bouche pour protester mais à ce moment la cloche avait sonné, signalant la fin du cours. Severus est parti si rapidement que vous n'auriez pas été surpris s'il avait réussi à transplaner entre les murs de Poudlard.

Après avoir été rejetée par le garçon que tu avais finalement eu le culot de demander, tu étais misérable. Vous passiez la plupart de vos après-midi et de vos périodes libres dans des coins isolés de l'école pour que personne ne vous voie dessiner. Vous avez toujours aimé dessiner. Votre chose préférée à dessiner était Severus de loin. Ton crayon moldu traça la courbe de sa mâchoire alors que tu rougissais légèrement, imaginant ton doigt courir le long du sien. Severus était à quelques mètres de lui, le nez plongé dans son vieux livre de Potions plutôt défraîchi.

Vos yeux se sont concentrés sur lui pendant plusieurs instants avant de redescendre vers votre carnet de croquis, dessinant sa silhouette. Vous avez continué cela pendant plusieurs minutes, jusqu'à ce que vous le regardiez de nouveau ; il te regardait.

Votre crayon a heurté l'herbe avec un bruit sourd et vos joues ont viré au rouge de pur embarras.

« Le cul de Merlin ! marmonnai-tu dans un souffle, fermant le carnet de croquis avec des mains tremblantes et rassemblant toutes tes affaires. "Bravo (O/N). Maintenant Severus pense que tu es un putain de cinglé !

"Je ne pense pas que tu sois un cinglé."

Vos livres et de nombreux crayons éparpillés sur l'herbe à vos pieds. Severus se pencha pour les ramasser. Et vous vous êtes rendu compte, trop tard, que votre carnet de croquis s'était ouvert sur le dessin de lui.

« Est-ce moi ? »

« Oh euh », marmonnez-vous en écartant une mèche de cheveux de vos yeux et en rougissant furieusement. "O-Ouais c'est ça", tu savais qu'il n'y avait aucun moyen de t'en sortir, donc ça ne servait à rien de lui mentir. "Tu as, euh, un joli visage pour dessiner."

Severus hocha lentement la tête, ses yeux balayant ton dessin. "Tu es très bon," observa-t-il.

"Merci," tu souris timidement.

« Vas-tu continuer à me dessiner ? demanda Severus, sa tête penchée sur le côté alors qu'il te considérait.

"Euh - eh bien - si tu ne veux pas que je-"

Severus haussa les épaules, "Ça ne me dérange pas. Je ne veux pas vous empêcher d'utiliser vos talents. Je serai là à la même heure demain.

Sur ce, il s'en alla. Vous laissant plutôt énervé et très, très, très confus.

Severus tint cependant parole. Quand vous êtes arrivé au même endroit le jour suivant, juste après le dîner, il était assis là où il s'était assis la veille, lisant le même vieux livre de Potions. Il était même dans la même position – son menton appuyé contre le dos de sa main, ses longs cheveux couvrant une partie de son visage. La seule différence était qu'il semblait se tenir différemment. Il semblait être plus confiant, presque comme s'il posait effectivement. Tu rigolai et sortis tes livres et continuas à le dessiner, t'arrêtant à chaque instant pour jeter un coup d'œil à Severus. Parfois, ses yeux rencontraient les vôtres et vous rougissiez furieusement.

Cela a duré plusieurs semaines. Tu n'as pas vraiment parlé à Severus, le seul contact que tu avais vraiment était les regards nerveux que tu t'envoyais pendant que tu dessinais.

Mais par une froide journée d'hiver, tu t'es nichée dans une touffe de neige, ton écharpe jaune et grise enroulée autour de ton cou, tu as levé les yeux, t'attendant à voir Severus, mais à la place tu as simplement rencontré un banc vide.

Votre cœur a coulé. Bien sûr, il s'était ennuyé. Tu avais été trop timide pour lui parler – de peur qu'il ne te rejette une fois de plus. Tu frottas ton nez froid contre ton écharpe et tu soupiras profondément. Pourquoi devais-tu être si nerveux quand il s'agissait de Severus ?

"Avez-vous déjà terminé le dessin?"

Vous avez levé les yeux.

Severus te souriait, une écharpe verte et argentée était nouée autour de son cou, ses joues roses à cause de l'amertume du froid.

La froideur qui frappait votre peau à cause de l'air froid semblait s'être estompée alors que votre cœur s'envolait. Vous avez souri et lui avez fait signe de s'asseoir à côté de vous, "Pas encore!" lui dis-tu vivement, en lui montrant le dessin – tu l'avais peint à l'aquarelle et tu devais admettre que c'était l'un de tes meilleurs travaux à ce jour. "Je dois finir de peindre dans l'herbe parce que..."

"Voulez-vous toujours que je sois votre petit ami?"

"Pardon?"

« Il y a deux mois en potions, » commença Severus, ses yeux rencontrant les vôtres. "Tu m'as demandé si je voulais être ton petit ami."

"Et tu as dit non..." tu as dit d'une petite voix embarrassée.

"Et si je changeais d'avis ?"

"Alors je - attends. Tu quoi?"

Severus ne répondit pas. Au lieu de cela, il prit soigneusement ton visage entre ses mains et ses lèvres descendirent jusqu'aux tiennes. Tu as fondu dans son baiser, sentant comme ceux que la chaleur émise par le feu de son toucher était sûre de faire fondre la neige autour de toi. Vous ne pouviez pas tout à fait le croire. Severus t'embrassait ! Le garçon que tu aimais depuis le voyage dans le Poudlard Express t'embrassait .

"Puis-je encore te dessiner ?" lui demanda-t-il alors que vous vous éloigniez tous les deux, ses mains toujours posées sur vos pommettes.

« Bien sûr, vous pouvez (O/N) », vous a-t-il dit avec un sourire sincère, ses lèvres trouvant à nouveau les vôtres.