Quelqu'un d'Insignifiant

🟧Chapitre 1 : Non, non, pas question !

PDV Rin

L'adolesente blonde repris son souffle plusieurs fois, roulée en boule sous la couverture de son lit dans sa chambre au foyer d'acceuil.

C'est rien, c'est rien Rin. Tout va très bien se passer.

Tout ira bien.

Se dit-elle à elle-même mentalement, bien qu'elle ne soit absolument pas convaincue par cela. Elle pensait même tout le contraire mais ne savait pas trop comment réagir autrement à part tenter de se rassurer.

Car oui, Rin avait peur. Pourquoi ?

Tout simplement car elle allait être placée en famille d'acceuil, et la même que son frère pour ne pas être trop perturbée et loin de toute connaissance d'après les gérants du foyer. Car elle ne pourrais pas rester dans ce dernier éternellement, et que, contrairement à d'autres pensionnaires, elle n'était pas là ici de manière temporaire en attendant que ses parents aient une situation financière stable ou autre.

Non, elle était ici car ses parents étaient DE SOMBRES MERDES et qu'ils l'avaient complètemnt défoncé psychologiquement parlant.

Rin était atrocement bien placée pour savoir à quel point des mots bien utilisés peuvent faire mal, en ayant subi des violences psychologiques pendant 14 ans.

Enfin bref... sa crainte reposait non seulement en le fait qu'elle allait devoir vivre avec des adultes qu'elle ne connaissait pas, mais aussi justement que c'était des ADULTES et qu'elle avait très peur que la situation qu'elle avait vécu se reproduise, même si elle savait que la famille avait déjà un fils et que, quand ils s'étaient proposés comme famille d'acceuil, les services sociaux avaient bien enquêtés sur leur vie de famille qui était normale et saine.

Mais l'imagination paranoïaque sur ces sujets là de la blondinette n'avaient pas atrdés à imager des théories fumeuses qui prouverai que tout allait très mal se passer, telles que le fait qu'ils pourraent très bien la trouver incapable et atroce et donc reporter toute leur haine sur elle.

Ou bien ils étaiens tous très homophobes et ils la tabasseraient à mort si ils découvraient sa relation avec Miku.

Pour le coup, elle savait par le biais d'une réflexion rationnelle et d'analyse de probabilité via les chiffes sur internet (oui elle allait jusque là pour se rassurer) que la deuxième option était effroyablement possible.

C'est pour ça qu'elle avait demandé aux personnes du foyer de s'assurer que ce n'était pas le cas, ce qu'ils avaient fait en voyant sa détresse émotionelle visible quand elle avait posé la question.

Ils s'étaient donc selon eux assurés qu'ils n'avaient aucun problèmes avec les miorités d'orientatios sexuelles, mais il était aussi possible qu'ils aient une toute autre réaction dans la pratique que la théorie.

Et si Rin stressait autant maintenant, qu'elle s'étai réveillée à 6 heures du matin et que, deux heures plus tard, elle était toujours là en train de stresser, c'était car elle allait les rencontrer pour la première fois cette après-midi.

Ce qui n'était PAS DU TOUT ANGOISSANT !

Bien sûr, c'était juste trois petites heures pour les connaîtres un peut et vérifier que le courant passait un peut. Ce dont Rin doutait mais après c'était sûrement juste elle qui était parano, comme souvent.

"Hey. T'es sûre que tu veux pas manger un morceau ? Le petit déjeuner c'est le repas le plus important de la journée !"

Déclara Yuuka en rentrant en trombe dans la chambre, souriante et l'air encourageant... Enfin, un air qu'elle voulait encourageant. Cette fois, Miyaka n'était pas avec elle.

Cependant, la blondinnette ignora royaolement sa colocataire en enfoui son visage sous sa couette en marmonnant des paroles incompréhensibles dont même l'intéréssée ne connaissait pas vraiment le sens.

Cela ne parut pas pour autant découragé la fille aux cheveux châtains qui déclara :

"Écoutes Rin... je sais que c'est stressant mais tout va bien se passer ! Tu ne partira pas définitivement aujourd'hui non plus. Eh, tu vas nous manquer à nous aussi tu sais, hein...

- C'est pas le problème. Je ne veux tout simplement pas y aller une seule fois.

- Heu... pourquoi ?"

La blondinette s'était retournée vers Yuuka en gardant néanmoins le bas de son visage sous la couette d'été.

"Parce que ce sont des inconnus. Et que ma vie risque de changer radicalement, et pas pour le mieux."

La réponse était étonnament franche mais bon... Sa camarade de classe était de toute façon un détecteur de mensonges sur pattes. Cette dernière avait haussé un sourcil et demanda :

"Pourquoi...? T'es pas un peut parano ?

- Si, et même certainement. Mais tu sais déjà que de base, je ne suis pas sociable et les inconnus ont une forte tendance à me détester...

- Je suis sûre que ce ne sera pas le cas.

- T'es voyante ?

- Non... mais faudrai que tu arrêtes de penser que tout le monde te déteste. Parce que c'est faux, il y a pleins de gens qui t'aiment !

- Ah ouais ? J'en compte pas beaucoup..."

Yuuka soupira et dit :

"Déjà, moi et Miyaka on t'apprécie. Ton frère t'apprécies même si tu lui a pété le nez. Tu as une petite amie qui t'aimes et tu as déjà évoqué des amis dans ton académie là.

- Fukase et Kyosuke ? C'est vrai, ils ne me détestent pas. Toi et Miyaka m'aiment bien aussi. Pour Miku c'est une évidence totalement évidente, ça au moins je ne pourrais pas douter. Mais je doute pour mon frère des fois aussi.

- Et bah voilà ! ça fait 6 personnes qui tiennent à toi. Je suis sûre que tu peux en trouver d'autres si tu cherches bien."

L'adolesente secoua la tête et se tut. Mais c'était sans compter Yuuka qui renchérissait :

"Et j'ai l'impression que c'est pas la seule raison pour laquelle tu ne veux pas y aller..."

Rin la regarda et ferma les yeux en disant :

"Effectivement...

- D'ailleurs, si tu vas partir en famille d'acceuil, c'est parces que y a 0 chances que tes parents te récupèrent nan ? Moi y a une chance mais pas trop vu le gouffre financier où a sombré ma daronne... (Elle se tut à cette évocation avant de continuer :) et tu nous a jamais parlé de ce qu'il t'es arrivé à toi... t'aimerai pas revoir tes vieux ?

- NON !"

Cria la blondinette avec une panique palpable, en se cachant le visage de ses mains et sous la couette avant de répéter :

"Non, non, pas question !

- Ok... ok..."

Yuuka la regarda avec une certaine pitié, même si la blondinette ne pouvait pas le voir, avant de lui demander :

"Rin, est-ce que tes parents te faisaient du mal ?"

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