Hope in pain (Mitsuya x OC)

Chapitre 4

Alors, qui va entrer cette fois ? Taka, Chifuyu ou Draken ?
Dix balles sur Draken.

Chifuyu entra.

Casse les couilles çuilà.

- Salut

- Salut...

- Comment ça va ? Tu vas pouvoir sortir bientôt ?

- Je ne sais pas encore, il faut qu'ils examinent ma blessure à la tête pour me dire ça.

- Ok...

Je le fixe quelques instants, je vois bien qu'il y a quelque chose qui ne va pas.

- Tu sais Chifuyu, tu n'as absolument pas à t'en vouloir. Tu n'avais aucun moyen d'être au courant.

- J'en suis pas si sûr, j'aurais dû voir que quelque chose n'allait pas. Je suis vraiment désolé...

Je le pris dans mes bras quelques instants avant de saisir ses épaules pour le placer face à moi et le fixer dans les yeux.

- Écoute, ce n'est pas à toi de t'excuser, c'est plutôt moi qui suis vraiment désolé de ne rien vous avoir dit. Ce n'est pas de ta faute, tu n'as pas à te sentir coupable.

Il détourna le regard et baissa la tête.

- Bon, je vais y aller maintenant je pense. Je reviendrai te voir.

Et, sans un mot de plus, il partit.

Mitsuya entra derrière lui.

- Comment tu vas ?

Je sondai rapidement son visage : il était blessé mais tentait de le cacher.

- Comme quelqu'un qui est à l'hôpital parce qu'elle s'est fait tabasser et toi ?

Il soupira légèrement, je repris :

- Chifuyu a vraiment pas l'air bien, tu sais ce...

Il me coupa.

- Arrête.

Il y eu un blanc.

- D-de quoi ?

- Arrête de faire comme si tout allait bien et de t'inquiéter pour les autres alors que c'est toi qui es au plus mal ici.

Je baissai le regard...

- Je ne le supporterai pas. On est là pour toi, tu as parfaitement le droit de t'effondrer, personne ne t'en tiendra rigueur, au contraire.

- Je sais... Mais j'ai juste pas envie d'y penser maintenant... Et j'ai pas non plus envie que vous alliez mal par ma faute...

- T'éloigner de la réalité ne fera qu'empirer les choses. Et ne t'inquiète pas pour nous, on sait gérer. De plus, le mieux que tu puisses faire pour nous aider est de penser à toi.

Il me fixait droit dans les yeux depuis quelques minutes.

Je ne sais pas si je vais pouvoir résister longtemps.

Ses paroles me touchent en plein cœur. J'ai juste envie de m'effondrer et de tout lui raconter. De déballer tout ce que j'ai sur le cœur et cette peur, immense, qui grandit en moi.

Il s'assit à côté de moi sans me quitter des yeux.

- Tu veux m'en parler ?

- Je sais pas si j'y arriverai...

- C'est pas grave, prends ton temps. Je t'écouterai.

- Merci...

Je marquai une pause.