3. Chantage. [S]

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- Bulma ! Bu-lma !

Pressant le pas, il fallu moins de quelques secondes à Végéta pour se rendre à l'étage, dans l'atelier ou Bulma passait ses journées.

- Bon sang, pourquoi diable ne réponds-elle pas ?!

Il gromella et la chercha partout en vain. Il voulait lui demander de réparer la machine à gravité qu'il avait cassé pour la énième fois, mais la jeune femme n'était pas là et il ne sentait pas son ki à proximité.

Il tenta de l'appeller avec l'engin téléphonique qu'elle lui avait donnée, mais il ne marchait pas, enfin, il ne savait pas l'utiliser alors il remettait la faute sur l'appareil pour ne pas blesser son propre ego.

Agacé, il se résigna à attendre et alla demander au père de la jeune femme, qui accepta bien volontiers de réparer la machine.

Étonnement, ni lui ni sa femme ne sut lui dire où était Bulma, et bien que le saiyan le cachait, cela ne manquait pas de le déranger.

Elle venait habituellement toujours le déranger pendant ses entrainement pour énoncer inutilement tout ses faits et gestes, espérant qu'il se joigne à ses plans. Parfois, quand l'avancement de ses inventions le lui permettaient, elle venait et s'asseyait juste, pour discuter avec lui de futilités et le regarder s'entrainer.

Là alors, il éteignait la gravité de la salle et l'écoutait d'une oreille, prenant quelques fois part à son monologue.

Mais ce jour là, il ne l'avait pas entendu du tout.

Elle devait être partie au centre commercial, une fois de plus, alors Végéta repris son entrainement sans plus s'en préoccuper.

La situation changea lorsque la nuit tomba sans aucune trace de Bulma.

Intrigué, Végéta se rendit à reculons chez Son Goku, dont la femme était proche de Bulma.

Malheureusement, elle ne lui appris rien qu'il ne sut pas déjà.

Chichi n'avait pas vu son amie, et elle n'avait aucune idée d'où elle pouvait être.

Le saiyan avait alors fait le tour de la ville en volant, et après un long moment, il l'avait trouvée, à deux heures de chez elle.

Il l'avait entendue hurler. Il avait senti son ki s'affaiblir, puis il l'avait vue, en boule entre deux ruelles, en train de se faire frapper.

Ni une ni deux, il était descendu et la terre s'était instantanément brisée sous ses pieds.

Son instinct de saiyan n'avait pas pris bien longtemps à s'activer, et je vous évite la façon violente avec laquelle il avait achevé la vie des deux agresseurs.

Bulma, quand à elle, n'avait même pas relevée la tête.

Elle avait senti la présence de Végéta. Elle avait entendu sa voix. Mais elle n'avait pas pu se défaire de la position dans laquelle elle se trouvait

Les mains sur la tête, elle même placée contre ses genoux, les tremblements de la jeunes femme ne cessait pas.

- Bulma !

Elle avait toujours aimée la façon dont il l'appelait. Depuis qu'il avait cessé de l'appeler "femme", son prénom semblait plus joli sorti de sa bouche, mais cette fois, c'était différent. 

Elle n'osa pas relever les yeux, honteuse, et Végéta, du sang sur les mains, n'osa même pas la toucher.

Il essuya celles-ci avec insolence sur le t-shirt d'un des agresseurs, avant de la prendre dans ses bras et de voler jusque chez eux.

ℙ𝔸ℝ𝔸𝕃𝕃𝔼𝕃 - 𝑹𝑬𝑪𝑼𝑬𝑰𝑳 𝑫'𝑶𝑺Où les histoires vivent. Découvrez maintenant