Petite aparté : Chaque musique que je met en média (si j'en mets bien sur), et bien c'est celle que j'écoute pendant que j'écris chaque chapitre. Par exemple, ce chapitre 5, je l'écris en même temps que j'écoute Earned It. Voilà, place au chapitre maintenant !
@jamiemlbrn : J'ai été harcelé durant ma 2ème année de collège.
@anoz : Qui te harcelait ?
Je sais pas pourquoi, mais ma subite révélation sur une partie de ma pré-adolescence avait l'air d'intéresser Anonyme.
@jamiemlbrn : Des filles de ma classe, j'ai jamais réellement su pourquoi elles m'avaient fait ça.
@anoz : Qu'est ce qu'elles te faisaient subir ?
@jamiemlbrn : Elles me rabaissaient devant tout le monde en disant que j'étais trop moche ou trop grosse. Elles m'attendaient à la sortie des cours pour me frapper avec d'autres de leurs copines.
@anoz : Tu es loin d'être grosse et d'être moche.
@anoz : Si je ne m'abuses, tu es même parfaite.
@jamiemlbrn : Arrête Anonyme, je ne suis pas parfaite.
@anoz : Pour moi, tu l'es.
@anoz : Tu n'es pas obligée de répondre à ça, je te dis juste ce que je penses, ne t'inquiète pas.
@jamiemlbrn : D'accord..
@anoz : Si je t'avais connu à cette époque là de ta vie, ces petites connes n'auraient pas fait long feu.
@jamiemlbrn : Merci, mais ne t'en fais pas, je m'en suis remise maintenant.
@anoz : Je sais que tu es forte Jamie.
@jamiemlbrn : Anonyme, je vais devoir te laisser, je passe l'après midi avec un ami.
@anoz : Graham ?
@jamiemlbrn : Oui, Graham.
@anoz : Tu vas lui parler de nous ?
@jamiemlbrn : Nous ?
@jamiemlbrn : Quel "nous" Anonyme ?
@anoz : Rien, passe une bonne après midi Jamie.
@jamiemlbrn : Es-tu fâché ?
@anoz s'est déconnecté.
Est ce que je l'ai froissé ?
Je suis désolée, mais pour moi il n'y a pas de "nous" qui puisse exister. Je l'ai "rencontré", si l'on peut dire, hier soir mais il n'y a rien de plus, je ne connais même pas sa véritable identité. Je ne vois pourquoi il s'est vexé tout seul.
A moins que cela soit par rapport à Graham...
Ma réflexion sur la saute d'humeur d'Anonyme se stoppa net quand j'entendis une sonnerie. Pas celle de mon téléphone, mais celle de ma porte d'entrée.
Impossible d'être assez rapide pour ouvrir la porte la première. Mon père s'en chargea avant moi.
- Monsieur Milburn, bonjour, dit Graham.
- Bonjour Graham, comment vas tu ? demanda mon père.
- Plutôt bien, répondit mon ami en haussant les épaules, et vous ?
- Bien, répondit mon père froidement, ma fille est à l'étage.
Je sortit de ma chambre pour accueillir Graham en haut des escaliers après avoir entendu la brève conversation qu'il eu avec mon père.
Je le vis monter les escaliers, puis arriver à ma hauteur.
- Toujours aussi bavard celui là, dit Graham ironiquement en m'embrassant sur la joue.
J'esquissais un petit sourire et le suivit alors qu'il allait dans ma chambre.
Il s'installa sur mon lit puis me dit :
- Alors ça fait quoi d'être privée de sortie à 17 ans ? me demanda t-il, un sourire au coin.
- La ferme, lui répondis-je en m'asseyant à côté de lui, tu as apporté quelque chose ?
Il avait avec lui un petit sac en papier qu'il tenait d'une main et qui m'intriguait depuis qu'il était arrivé.
- Ah oui, dit Graham se rappelant soudainement de l'existence de ce sac.
Il renversa le contenu de son sac sur mon lit. Deux films d'horreurs : Halloween et Insidious ainsi que des pop corn caramélisés.
- Dis moi, dis-je, tu n'aurais pas envie d'une cure de films d'horreur par hasard ?
- Si surement, ricana t-il.
- C'est partit, dis-je en prenant Insidious et en l'insérant dans le lecteur CD de ma télé.
- Jamie, dit Graham en hésitant quelques secondes avant de continuer sa phrase, vu que tu n'étais pas à la soirée de Liam hier soir, je devrais peut être te dire ce qu'il s'est passé...
Je m'arrêta net.
Il n'avait pas besoin de me dire de qui ou de quoi il était en train de parler, je le savais déjà.
- Qu'est ce qu'il a encore fait ? demandais-je en me retournant vers Graham.

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Anonymous.
Fanfiction@anoz : Si tu veux jouer, jouons. @jamiemlbrn : Quelles sont tes règles ? @anoz : Je ne te donnes qu'un indice par jour sur mon identité et toi, tu me révèles quelque chose de personnel sur toi. Le jour où tu découvriras qui je suis en réalité, tu f...