Chapitre Deux : Voyage des centaines d'années plus tôt. ✔

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Des centaines d'années plus tôt, dans un village qui longeait la frontière Est de Britannia vivait une charmante jeune femme et son fils. La mère du garçon, Aria, travaillait dans ce village en tant que guérisseuse. Appréciée de tous, nul ne pouvait ignorer le tragique destin qui s'était abattu sur elle. 'Pauvre Aria, elle est bien trop jeune pour avoir à souffrir d'un tel sort.' 'La petite est si bonne avec nous. Comment peut on partir ailleurs en laissant derrière une telle femme et son fils.' Le bien aimé d'Aria l'avait quitté avant que Nilvein, son fils, ne soit né pour une autre femme d'une autre ville. La jeune femme à l'époque, enceinte, était arrivée en pleine nuit dans la commune. Malade, elle dû toquer à la porte d'une des maisons encore éveillée pour prier de l'aide.

Sélène, une herboriste au cœur tendre, l'avait accueilli les bras ouverts autour d'une tasse de thé et d'un feu réconfortant. Sélène était une femme calme et cultivée dont les connaissances pouvaient se refléter au travers des centaines de livres qui parcourraient ses murs. Elle parlait peu mais était une oreille attentive. Cette nuit-là, Aria laissa ses yeux déverser toutes les larmes de son cœur blessé et ses peines.

 Les jours qui suivirent, Aria put remarquer que Sélène sortait rarement de chez elle. Ce qui à première vue paraissait étrange pour la mère célibataire, mais les autres habitants du village la rassuraient en énonçant simplement que Sélène souffrait d'une condition qui l'empêchait de marcher trop longtemps.

 Depuis, Aria vivait au village avec Nilvein et aidait un peu partout là où elle le pouvait pour montrer sa gratitude envers les villageois. Sélène était devenue une chère amie à elle, avec qui elle adorait passer ses soirées à parler des derniers évènements qui animaient la petite ville. 

Un jour, un homme plutôt charmant vint visiter la maison de l'herboriste. Il était grand avec des cheveux orange, ses traits de visage étaient délicats et ses yeux châtains. Aria ricana en voyant, depuis la fenêtre de sa maison , un aussi bel homme rentré chez son amie. Elle ne s'était pas privée le lendemain de lui faire remarquer cette visite soudaine. Mais Sélène qui aurait dû devenir rouge d'embarras, essayer de détourner le sujet comme une adolescente prise en flagrant délit, nier toute la manigance de la jeune femme, ria aux éclats.

" Aria... Leo n'est qu'un ami." Sa voix était douce, comme le soleil qui caressait la peau un jour de printemps. Aria, à plusieurs reprises, s'était surprise à pouvoir s'endormir seulement au son de sa voix.

Aria gloussa, " Tu dois bien être la seule femme de ce village à ne pas encore être mariée! Et tu veux me faire croire que ce Leo, qui m'a l'air tout à fait charmant, et toi n'êtes qu'amis ?"

Le tyran des flammesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant