Immense étendue de glace parcourant Londres et le monde entier... La grande tour ensevelie sous une cinquentaine de mètres de neige...Mon souvenir de l'ancien monde est assez flou... Je me souviens avoir eu raison de ces chutes et je me souviens m'être évanoui...Tout cela s'est passé en une journée à peine. Un beau jour ensoleillé qui a disparu...Emporté par l'océan de cendre qui a recouvert le ciel et brisé la lumière du jour...Ces cendres provenaient des volcans Krakatoa et Tambora, ces immenses montagnes dont nous redoutions tous à travers le globe leur réveil...Londres a perdu sa vie au même titre que des milions de personnes... Ecrasées par les batiments qui se sont effondrés. Le bois des plus hautes batisses de la ville n'a pas tenu le coup. Quand aux constructions et habitations, ils ont disparues commes ces cités du monde antique englouties sous la mer qui n'est plus désormais qu'un immense desert glacé et infranchissable. Nous étions à peine deux-cents survivants à Londres. Ainsi je n'imagine même pas dans les plus petites villes et les villages, ils sont probablement tous morts...
Parmis nous, survivants londoniens, une personne de haute fonction qui a servi l'armée puis le pays mais également des ingénieurs. Au bout de quelques jours de survie nous avons décidé de partir... Partir là ou nous pouvons rebatir, car ici, il n'y a plus aucun espoir. Rebatir dans les ruines d'une ancienne vie est impossible. Reprendre espoir au beau milieu d'un souvenir douloureux l'est tout autant... Alors nous ne nous sommes pas découragé. Un train était arrivé peu de temps avant le drame, avant que le temps ne s'arrête définitivement... Après des heures à briser le verglas sous nos pieds, nous avons redonné vie à cette locomotive en y modifiant son corps pour en faire un générateur à vapeur. Coeur de notre nouvelle vie et signe d'ésperance...
Après deux jours à rassembler nos affaires et à chercher les derniers rescapés dans la capitale, nous avons débuté notre voyage vers l'inconnu... En quittant les abîmes de Londres, nous ne savions pas ou nous allions et dans quoi nous nous embarquions... D'un côté notre lumière nous indiquait que nous nous dirigions vers une certitude de nouvelle ère de l'humanité, mais un autre côté plus sombre nous faisait comprendre que nous marchions peut-être à notre mort et à notre exctinction... Mais la conviction et l'expectance nous fait prendre des risques...
Je pourrais écrire deux tomes entiers sur le voyage... Une longue odyssée, la plus dramatique et sinistre que l'humanité n'avait jamais connue auparavant... Nous avancions tels des prisonniers voués à la pénitance.. Calfatés les uns contre les autres...Nous déambulions au rythme de la machine. Le magistrat, qui a pris le contrôle de tout, était tout devant à ouvrir la voie et à éclairer le chemin avec les plus robustes d'entre nous. Le fardier nous éclairait mais que très peu. La lumière était très sombre la nuit... Au cours de notre périple, chaque soir, nous attendions avec impatience le levé du soleil des heures plus tard qui passaient comme une éternité... Nous avions une crainte sans mesure de l'obscurité car elle nous affaiblissait... Chaque minute qui passait se définissait à du combustible en moins dans nos lampes... Et nous savions qu'un homme perdant la visio nque lui apportait son flambeau equivalait à sa perte assurée dans le néan de glace qui nous entourait... L'humain n'était pas le seul à subir et à fuire la désolation, quelques familles possédaient un chien ou un autre animal, qu'ils ont pris soin de prendre avec eux... Voyage n'est même pas un mot convenable pour ce que nous avons enduré, le therme exacte serait convoi funeste... Parceque dans celui-ci beaucoup ont perdu la vie... Chaque heure que nos montres annonçaient, au moins trois personnes mourraient par le froid qui les rongeait... D'autres encore avaient disparu quand la lueur du soleil revenait. On se disait qu'il y aura toujours moyen de retrouver la direction de Londres avec le sang qu'on a égaré et les corps qu'on a du abandonné...Je me souviens que l'arrière du convoi s'était arrêté un moment. Un jeune couple avait perdu leur fils, tout juste âgé de cinq ans à peine. On a essayé de les convaincre de ne pas faire demi-tour pour chercher leur enfant car ils courraient vers leur mort certaine. Ainsi ils avaient pris la décision de quand même prendre le risque en nous disant qu'ils allaient nous rattraper dans ou ou deux jours. Nous ne les avons pas empêcher de partir car nous devions continuer notre route et regagner les hommes à l'avant. Depuis nous n'avons jamais revu ce jeune couple... A la suite de cet aparté dans notre marche, nous avons continuer notre parcours, ne savant toujours pas ou nous allions quatre jours après avoir quitté Londres.
Notre errance aura durée une semaine tout au plus. Ce n'est que lorsque nous nous sommes arrêtés que j'ai compris l'endroit ou nous nous dirigions depuis le début. Les derniers scientifiques de Londres l'ont bien compris. Le froid était à son apogé le plus important dans un tracé allant du sommet des montagnes à la surface. Ils ont nommés ce tracé la ligne gêlée. Elle allait du nombre huit-milles huit-cents quarante-neuf pour l'Everest, à zéro pour ce que les humains appellent le sol. Pour survivre, il fallait trouver un endroit ou la température était plus confortable. Les profondeurs de notre planète étaient les meilleurs solution. Ainsi, après une semaine à vadrouiller, le miracle que nous attendions tous se produisit. Le l'endroit que les hommes de science Londoniens cherchaient est apparu, devant nos yeux, au premier rayon de soleil, perçant l'obscurité et le brouillard. Nous avons appelé ce lieu le Berceau. Une creuvasse tellement grande que sa supérficie égalait celle de Cambridge. Elle était profonde, c'est ce dont nous avions besoin, en bas du berceau le froid est moins meurtrier, on pouvait monter de plus de dix degrés, et ainsi passer de moins cinquante à moins quarante degrés. Cependant à ce tel climat, la différence de dix degrés ne se sentait pas vraiment...
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✖🧬🌀 | Sous l'obscurité glaciale
Ciencia FicciónAdaptation du jeu vidéo FrostPunk en roman. L'histoire se passe fin XIXème siècle. Après l'erruption de Krakatoa et du Tambora, une immense étendue de cendre recouvre le Royaume-Uni et prive les anglais de soleil pendant plusieurs jours. Une vague d...