Un nouveau départ.

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Le jour suivant, des voix dans le couloir me réveille. Soudain la porte s'ouvre , et un Marc aussi beau que d' habitude se dirige droit vers moi comme si rien n'était. Malheureusement pour lui, il ne me trompera plus jamais avec ce sourire.

-Salut mon amour, comment te sens tu?

Comment peut-il venir ici et me demander cela après ce qu'il m'a fait.

-Sors d'ici Marc, je ne plus jamais te voir. -Je lui dit tranquillement avec les dents serrées.

-Alors là tu rêves mon cœur, moi je t' aime comme un fou. Je suis désolé pour ce qui est arrivé mais tout est à faute, fallait pas me provoque. Tu es à moi t'as pas compris, et personne ne touche ce qui m'appartient, tu comprends. Si tu ne te serais pas frotter comme une chienne en chaleur à ce type il ne se serait rien passé.

-JE N'AI RIEN FAIS MARC, CE MEC ÉTAIT BOURRÉ, ET SI TU AURAIS REGARDÉ JUSQU'Á LA FIN, TU AURAIS VU LA CLAQUE QU'IL SAIT PRIS.- je hurle.

-Je suis désolé mais fallait y pensé avant .

-Et ben moi je ne suis pas désolée, alors sors d'ici. De toute façon ,j' ai porté plainte contre toi et tu vas aller en prison pour ce que tu as fait. Je ne veux plus jamais te voir. Adieu Marc.

-Je n'irai pas en tôle et si j'y vais mon père m'en sortira en rien de temps. Mais sache une chose princesse si pour quoi que ce soit j' y rentre où que tu sois je te trouverai et là ce sera ta fête.

Il s' approche de moi, me prend par le menton et plante ses lèvres sur les miennes. Quand il s'éloigne il me regarde droit dans les yeux avec rage.

-Soigne toi vite Sarah, je vais attendre que tu sortes impatiemment . Notre histoire ne s'arrête pas là.

Et c' est sur ces dernier mots qu'il sort de la cambre et moi je reste tremblante de peur. Apres quelques minutes les infermière passe dans la chambre pour voir mon évolution et soigné les quelques plaies qu'il me reste. Ensuite ce sont maman et Manuel qui arrivent.

-Bonjour ma chérie comment tu te sens aujourd'hui?

-Bien mieux maman. J' ai juste fait un cauchemar cette nuit mais après un bon calmant j'ai beaucoup mieux dormi. Demain on m'enlevé les bandages qui me restent. Le seul soucis c'est la visite que j'ai reçu ce matin de Marc. Maman, il m'a menacé. Je ne sais pas ce que je vais faire?

-Ecoute moi bien car il faut que l'on te parle. Nous avons parlé a un avocat et le jugement s'annonce compliqué par rapport à qui est marc et son père. Il pense qu'il ira en prison vu les preuves et les témoins, mais pour peu de temps. Nous avons pensé que le mieux serait que tu t'éloignes le temps que toute cette affaire ce tasse . Donc voilà, j'ai appelé ton grand père Phil et il est très content que tu ailles vivre avec lui le temps que toi tu veuilles. En plus tu pourras lui donné un coup de main avec le ranch et ouvrir ton cabinet la bas. On ne lui a pas dit la raison. Il pense que tu as besoin de t'éloigner d' ici. Alors, ma chérie tu en pense quoi?

Difficile de croire qu'à cause de Marc, ma vie dois changer a cent pour cent et que je sois dans l'obligation d'abandonné ma mère et les gens que j'aime. Mais j' ai besoin de se changement car j'ai trop

peur de ce que Marc puisse faire si je reste. Ma décision est prise.

-D'accord maman, tu as raison et quand tout sera plus calme je reviendrais. D'après le médecin je sors après-demain. Le jugement est le même jour donc quand je sortirai , je ne me le croiserai pas sur mon chemin. Comme ça je pars tranquille et il ne saura pas ou je suis au cas où. J'espère qu'il prendra le maximum d'années.

-Tu vas tellement me manquer ma chérie.

-Toi aussi maman, maintenant tu as Manuel et moi je serais bien avec grand père. On pourra se voir en visioconférence et on se verra dès que possible.

-je suis d'accord. Bon il y a quelqu'un qui voudrait te voir. Elle est venue très souvent et se sent très mal après ce qui c'est passe.

-c'est qui?

-TU PEUX RENTRÉE.

-Sarah!

-Hey Ana comment tu vas?

-Tu m'as tellement manqué. Je me sens vraiment coupable pour ce qui s'est passé. Je n'avais pas vu ton message jusqu'au jour suivant car j'avais trop bu.

Ana n'arrête pas de pleurer. J'essaye de la calmer mais c'est peine perdu. Une Ana qui pleure c'est un robinet ouvert.

-Ana ce n'est pas ta faute. Tu ne pouvais pas savoir ce qui aller se passer. Moi-même je ne m'en suis pas rendu compte jusqu'à ce que le premier coup arrive.

-Je sais que tu as raison mais je n'ai pas été la quand tu avais besoin de moi.

On s' enlace fortement. Pour moi est plus qu'une amie, c'est la petite sœur que je n'ai jamais eu.

Deux jours plus tard, les infermières m'ont enlevé mon plâtre et les bandages qu'il me restait. Ce matin a eu lieu le jugement, maman y était et elle m'a appelé pour m'informer de la sentence. Marc a dit au juge, qu'il est vrai que l'on s'est disputé et que c'est pour cela que les voisins nous ont entendu mais qu'en aucun cas il ne m'a touché je suis juste tombée dans les escaliers. Mais au

vu des photos et des témoignage Marc a pris un an et une ordonnance restrictive. Je ne pouvais pas y croire, mais je savais que ça arriverai. De toute façon , il sortira avant j'en suis sure.

Aujourd'hui est le grand départ. Maman a tout préparé. Ils viendront me chercher avec ma voiture, qui sera chargé de mes affaires et d'ici je partirai. Il faut que je parte maintenant pour que Marc ne se rende compte de rien.

Je suis en train de me préparer, quand la porte de ma chambre s'ouvre. Quand je me retourne, je vois maman, Manuel et Ana .

-Salut ma chérie. -me dis maman en m'embrassant.- comment vas-tu?

-Je vais bien , ne t'en fait pas. Bonjour vous deux.

Tous deux m'embrassent. Mais ma meilleure amie ne me lâche plus.

-Ana, qu'est-ce qu'il y a ?

-Je veux pas que tu partes.

-Moi non plus et tu le sais, on en a déjà parlé et je ne

peux pas resté ici. De toute façon je reviendrais et au pire tu viendras me rendre visite. N'Est-ce pas?

-Bien sûr. Et si tu tombes amoureuse d'un cowboy, tu ne voudras plus revenir et tu vas m'abandonner.- elle dit en pleurant. Mon dieu les robinets sont ouverts.

-Mais non, tu es folle, cela n'arrivera jamais. Je ne pense plus tomber amoureuse. Je préfère encore avoir cent chat.

-Ne dit pas de sottises. Tu es belle à l'extérieur comme à l'intérieur et tous les hommes ne sont pas comme cette ordure de petit ami que tu avais.

Finalement, on se dirige vers la sortie et je vois ma voiture au loin. Mes yeux se remplissent de larmes, vu que je ne veux pas abandonner les gens que j'aimes. J'essaye de les retenir car je ne veux pas qu'ils me voient pleurer. Je ne veux pas que ma mère s'en veuille de m'envoyer loin car e sais qu'elle le fait pour mon bien. Elle s'approche et me prend dans ses bras.

-Fait bien attention à toi ma fille. Je sais que ton grand père prendra soin de toi, mais au moindre problème tu m'appelle.- me dit-elle en pleurant.

-Ne t'en fait pas maman, je vais être bien, je le sais et puis moi aussi je prendra soin de papi même si c'est un grognon et qu'il n'aime pas être aidé. Mais bon a son âge va falloir qu'il fasse attention. Une fois que l'on se soit tous dit aurevoir, je monte dans ma voiture et je m'engage sur la route vers ma nouvelle destination. Dallas, j'arrive.

Un amour de cowboy.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant