Reclue

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Encore endormie, T/P parvint à entendre quelques sons autour d'elle. Elle entendit la voix d'un homme qui parlait un anglais très vague avec un très fort accent allemand.

Elle entendit cette voix se rapprocher de plus en plus d'elle mais aussi une autre voix cette fois-çi beaucoup plus grave mais avec un accent russe. L'anglais était tellement déformé qu'elle ne pouvais distinguer aucun mot de ce que les hommes disaient. Mais elle parvint quand même à comprendre deux phrases prononcé par l'homme à l'accent allemand :

- Stérilisés la table et apporté le numéro 087. J'espère que cette fois-çi celui-là n'explosera pas.

Puis il commença a rire d'un ton machiavélique suivis d'un claquement de porte. Quelques minutes plus tard elle se réveilla en sursaut. Sa vision était troublée, ses membres presques inertes et ses pensées en vrac.

Avec le peu de force qui lui restait elle ne pouvait bouger car des sangles lui maintenaient les bras, les jambes, la tête et le ventre. Elle tenta de s'en séparer en tirant de toutes ses forces a s'en faire des bleus au poignet. Elle commença à respirer de plus en plus fort, à pleurer de panique, à lâcher des cris de détresse. Mais son ashme la rattrapa ses poumons se rétractérent et sa respiration commença à être saccadée.

Sa vision redevenue claire elle compris que là où elle était, se trouvait être une sorte de chambre. Elle était sur un lit couvert de tâches (on dirait du sang), dévoré par les mites et devenu marron à cause de la saleté. A chaque mouvement de la poussière jaillissait du matelas, une odeur de sang envahissait la pièce, les murs était jaune foncé, la tapisserie rongée par les insectes et des fioles remplis de liquides bizzaroïdes était posées sur une commode non loin d'elle.

L'atmosphère était lourde, des nausées commencèrent à montées, sa tête tremblée, puis elle esseya de se pencher pour vomir de dégoût. Elle devint pâle comme un vampire et ses yeux était globuleux.

Puis des cris de douleurs parvinrent à sa chambre, comme si on torturait quelqu'un.
Entre deux cris, la personne les suppliait d'arrêter le machine et qu'il ferait tout ce qu'ils voudraient. Paniquée, elle bougea dans tous les sens espérant se libérer de ces sangles en criant a l'aide. Malgré sa poussée d'aldrenaline elle ne put se défaire des liens qui la maintenait clouée au lit.

Et d'un coup, plus rien, plus de cris, plus de gémissements. Elle recommença à respirer normalement, ses bras et ses jambes se détendèrent, sa tête se posa sur ce coussin aussi terne que le matelas. Elle commença à réfléchir et se demander si elle ne rêvait pas.

Et puis un coup de feu ! Et puis des rires, puis des pas, dans sa direction ! Les pas devinrent de plus en plus distinct et de plus en plus forts, en se fiant au bruit on dirait des bottes. Elle entendit également de bruits de frotement de vêtements contre du métal comme des armes à feu ainsi que des bruits de clés.

Puis la porte se déverouilla, deux soldats masqués et armés entrèrent suivis d'un petit homme avec des lunettes rondes, chauve, a peu près la cinquantaine qui parlait... Avec un fort accent allemand !

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