Chapitre I

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Tout commença le jour ou Edwin se fit abandonner par ses parents. Après une longue marche, seul, il arriva dans un entrepôt délabré...

Bonjour, il y a quelqu'un?
Edwin attendit mais rien ne se fit entendre. Dix minutes plus tard un ronronement ,comme un loup,s'approchait de plus en plus près de lui. Edwin apperçut derrière une caisse un homme. Il avait l'air d'être mal et il avait comme une morsure près de son coup.
Il répétait à Edwin:
-Pars, ils arrivent, pars ils arrivent...
A peine l'homme avait parlé que quelque chose l'emporta sans qu'Edwin ne puisse apercevoir ce qui s'était occupé de ce pauvre personnage .

Edwin décida de se reposer en allant quelques mètres plus loin sur une pile de caisses. Le ronronement se refaisait entendre, puis s'arrêtait, puis revenait et ainsi de suite jusqu'à disparaître entièrement. Edwin s'endormit. Pendant son sommeil trois grands hommes habillés en noir et en rouge l'avait emmené dans un endroit profond de l'entrepôt et le fixaient comme s'ils étaient près à lui sauter dessus au moindre mouvement de sa part.

Trois bonnes heures passèrent avant de voir les premiers signes du réveil d'Edwin.

Les trois hommes qui étaient partis depuis au moins une heure étaient en fait en train d'observer Edwin du haut d'une espèce de mezzanine à moitié détruite. Edwin qui croyait être seul et enfermé dans cette pièce close commença à chercher une porte de secours ou quelque chose qui lui permettrait de sortir. Une voix se fit entendre; c'était celle d'un des trois hommes; elle était très grave et très mature:
-Bonjour, nous sommes des êtres que tous les hommes redoutent; ils nous pensaient légendes mais nous sommes réels. Nous te donnons le choix, Soit on te tue, soit on te fait rejoindre nos rangs. Je pense que tu l'a compris, nous sommes des VAMPIRES!!

Edwin était bien évidemment sous le choc de cette révélation, mais il ne voulut pas le croire et il dit:
-Prouvez moi que vous en êtes réellement.
-Le cadavre de l'espèce d'ivrogne mort qui a disparu sous tes yeux ne t'a donc pas suffit, dit-il en lui montrant ses crocs; tu veux une démonstration?
-Si j'ose vous croire et j'accepte de vous rejoindre, qu'est ce que j'y gagne?
-Rien mais tu ne perds pas la vie et puis ce n'est qu'une petite morsure.
-La morsure fait-elle mal?
-Moins que la mort.
-Alors j'accepte, de toute façon je n'ai rien à perdre.

La morsure fit hurler à la mort le pauvre Edwin qui lui était très sensible; de plus la morsure étant puissante il a doublement souffert.

-Bon, dit ce dernier, maintenant que je suis un vampire je n'ai plus rien à prouver?
-Si, interrompit le seul vampire qui parlait depuis le début, pour être vampire et le rester il faut que tu mordes une personne par semaine, que tu ramènes son sang dans nos réserves et le principal que ce soit une "FEMME".
-Une femme? répéta Edwin étonné.
-Oui, mais seulement une fois par mois et c'est bien évidemment nous qui te donneront ta cible.
-D'accord j'essayerai, mais je ne vous assure rien.
-Oh que non, tu ne vas pas essayer, tu vas réussir.

Après de longues réfléxions, les trois vampires trouvèrent la première cible du garçon.

-Cette vieille femme? cria Edwin.
-Oui exactement, cette vieille femme dirent en coeur les trois vampires.
-Vous êtes sûrs que c'est une bonne idée?
-Oui, sûr et certain nous ne nous trompons jamais dans nos choix.
-Alors je vous confiance, dit-il d'un ton tout-à-fait serein. Mais au fait, je ne vous ai pas demandé pourquoi il faut forcément mordre des filles?
-C'est tout simplement car leur sang est meilleur et leur hurlement plus jouissif, dit l'un d'entre eux avec un air très sadique. Les questions sont finies pour aujourd'hui, maintenant tu vas passer à l'acte.

Plus tard dans la soirée Edwin se dirigea vers la maison de la femme, il s'arrêta devant et commença à se poser des questions:
-Comment faire si je rate?
Que va t-il se passer si la morsure ne fonctionne pas?
Quel goût a le sang?
Toutes ces questions se répétaient dans sa tête, mais ce qu'il risquait s'il ratait sa morsure lui donna la motivation suffisante. Il rentra dans la maison, s'assura que personne d'autres n'était dans la maison, et que la mamie dormait. Il arriva dans la chambre, se rappella ce que lui avait dit les trois vampires (toujours viser entre le cou et l'épaule), il ouvrit la bouche, se rapprocha et avant qu'il ne tente la morsure il entendit la porte claquer. Est-ce que c'était un courant d'air ou une personne? Sans hésiter Edwin alla regarder ce qu'il y avait au pied de l'escalier. Plus de doute c'était un homme!

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