Désolée pour le retard ^^
-
Deux heures après, alors que la nuit a depuis longtemps noircit le ciel, Derek entend qu'on l'appel.
Il se tourne vers le salon, où cet imbécile d'hyperactif à fini par s'endormir.
Oui, il n'est pas rentré chez lui depuis. Il trouve ça presque normale, en fin de compte. Même le fait que son oncle et sa sœur ne soient pas revenue, il trouve cela normale. D'ailleurs, le shérif a appelé son fils une demi-heure après le départ de la meute, pour lui dire que Cora était chez Malia et que Peter - s'était permis tout seul, de prendre domicile - chez les Stilinski. Arguant comme excuse que c'était la faute de Stiles s'il ne pouvait pas rentrer chez lui. À ce moment, Stiles et Derek s'étaient regardé pendant quelques secondes, par ce que... ils n'avaient jamais demandé aux autres de partir.
Bon, concrètement, Derek a bien dit au ''non Hale'' de « foutre le camp » de son loft. Donc, non, il n'y avait aucune raison que Cora et Peter dorment à l'extérieur. Encore moins que l'oncle psychopathe reste seul dans la maison des Stilinski. Mais, Derek comme Stiles, n'avaient pas plus réagit lorsqu'ils avaient entendu Peter rire, de l'autre côté du combiner, après que Stiles signale le fait qu'il pouvait revenir.
Son prénom résonna une nouvelle fois à ses oreilles.
Fronçant les sourcils, il avança d'un pas déterminé vers le canapé où s'était affaissé l'humain. Et qui dormait à point fermé. Vraiment profondément. Ce qui, en soit et connaissant l'ado, était un exploit ! Donc il n'y avait aucune raison que se soit lui qui l'appel. Mais bien évidement, on parle de Stiles là, aussi, se serait normale de l'entendre parler dans son sommeil. Il avait déjà entendu le fait que l'hyperactif pouvait faire des crise de somnambulisme par Scott. Parler n'était pas pire...
Sauf que, alors qu'il fixe sans ciller la bouche du squatteur, son prénom se fit encore entendre. Et la bouche n'avait même pas frémis.
La voix semblait même se rapprocher.
Qu'est ce qui allait encore lui tomber dessus ? Il venait à peine de rentrer du Pérou ou des questions sur le statut de ''leur'' nouvelle meute les avaient emmené. Mais si déjà un nouveau truc surnaturel arrive à Beacon Hills, il va finir par penser que les Hale sont maudit.
Pourtant, alors que son prénom est de nouveau dit, il ne sent rien de dangereux aux alentour du loft.
Il n'y a que le cœur calme et serein de Stiles qui bat. Le sien qui bat presque en rythme mais beaucoup plus fort. Ceux, plus bas, des petits animaux qui rodent dans la zone. Et de nouveau, son prénom. Ce qui le fit grogner bassement.
Attendant debout devant le canapé, une minute passe et il perçoit le bruit de pas.
Sans hésiter, il porte Stiles et monte à sa chambre. Une fois que l'humain est allongé dans le lit, son propriétaire redescend, tout sens en alerte. Il retint difficilement un grognement alors qu'il entend clairement le souffle du coureur. Qui se dirige droit par ici.
Peter serait là encore, mais non. Et en plus il y a Stiles ! Pourquoi n'était-il pas rentrer chez lui au fait ? Lorsque la meute avait quitté son loft, l'hyperactif était resté, à le suivre partout où il allait. Il avait même dû le menacer alors qu'il voulait, seulement, aller prendre une douche ! Il avait obtenu d'être seul dans la salle de bain, mais la porte n'avait pu se faire fermer à clef. Et Stiles lui avait parler, d'il ne savait quoi, tout du long sans jamais s'arrêter. Même en y repensant, et bien qu'il sache que y a un truc de pas net là dedans, il ne peut s'empêcher d'être rassurer que ce se soit passer comme ça. Parce qu'au fond, la présence de l'hyperactif lui avait prouvé qu'il était bien revenu chez lui. Qu'il était sur son territoire et qu'il avait retrouvé sa meute. Même s'il disait ou montrait le contraire envers celle-ci.
Le corps tendu à l'extrême alors que la personne montait maintenant les dernières marches menant à sa porte, il laissa un profond soupire franchir ses lèvres et ses yeux rouler dans leur orbites lorsqu'il reconnu l'odeur.
Un léger coup à la porte le fait grogner en accords, car il sait qu'il se fera entendre. La porte se fait donc ouvrir et il n'est pas surprit de voir le sourire de Noshiko comme excuse à sa visite imprévu.
Refermant la porte derrière elle, lorsqu'elle avance dans la pièce, elle fronce les sourcils en croisant les bras, attirant le regard interrogateur de son hôte.
Stiles n'est pas là ?
Elle semblait vraiment étonnée.
Mais devant la réaction - pourtant assez neutre - de Derek, elle sait ce qu'il en ait.
Tu m'y emmène ?
Seul un bruit de gorge lui répond, mais elle ne s'en formalise pas, sourit juste et suit le loup à la mezzanine.
Sur le lit, l'humain s'était déplacé de côté, prenant la place à gauche et ramenant ses poings serrés contre son visage. Il respirait calmement et, de ce qu'elle en a entendu, cela devait faire longtemps qu'il n'avait pas dû dormir aussi bien. Déjà parce que sa possession faisait encore des ravages dans son esprit, et, qu'il n'arrivait toujours pas à calmer ses pensées malgré son traitement.
S'étant approché un peu plus, elle fit grogner Stiles, qui s'agita un peu.
La femme sourit encore, Derek s'était tout de suite assit au niveau des genoux de l'endormis. Bien qu'il est émis un grognement pour la forme. Mais l'ancienne Kitsune savait qu'il y avait plus que ce qu'ils pouvaient montrer lorsqu'ils étaient tout les deux.
Moins que ce qu'elle a connu, moins que ce que les autres membres de la meute pensent qu'il y a, mais au fond, il y a quelque chose. Un quelque chose rien qu'à eux.
Vous pouvez peut être expliquer ce que vous avez voulu dire tout à la l'heure.Les six fois ? Oui. Il y en a des choses à dire sur ce sujet.
Elle reste debout en silence avant de s'avancer vers la fenêtre, les bras à nouveau croisés.
Pour le moment, tu n'as à savoir qu'une chose. À chaque fois que se sermon a été dit, une semaine après, toi et Stiles êtes mort. Moi et Stiles ?
Elle lui tourne totalement le dos.
Parce qu'elle a fait une erreur.
Surtout qu'à la base, ce n'est pas Derek et Stiles.
Non.
Elle, a connu en premier, Kawako et Nozomi.
Deux êtres liés au surnaturel. Bien plus que maintenant.
Une femme, esprit de l'eau. Un homme, métamorphe raton-laveur.
Sa mère et son père.
VOUS LISEZ
A travers les âges, le temps s'efface
FanfictionIl n'était qu'un homme qui courait avec les loups. Et d'après la vieille renarde, il n'aurait pas été que cela ? Ne dit-on pas de laisser le passer derrière nous ? D'aller de l'avant ? Enfin, pour le coup, là, il n'y était pour rien. C'était le pas...